02 abril 2009

L’égalité est la base de toute liberté






Ou serait-ce le contraire?
Ou bien alors, est-ce que l’un de ces mots a-t-il un sens sans le second?
Ou bien encore, est-ce que ces mots, égalité et liberté, ne sont-ils pas dénués de sens? Du moins dans l’absolu.

Serait-ce une hérésie que de dire que Egalité et Liberté sont en soi deux mots abstraits? Voyons.

La définition de l’égalité est relativement simple, c’est l’absence complète de distinction entre les hommes sous le rapport des droits: égalité civile, sociale, politique, ... Or nous savons que cet état d’égalité n’existe pas. Qu’elle soit naturelle, acceptée ou imposée, la différence entre les hommes a toujours existée.

La liberté, par définition, est l’absence de contrainte; mais il n’existe pas de liberté absolue. Que se soit la liberté de conscience, la liberté morale, la liberté du culte, la liberté de la presse, la liberté syndicale, ... elle sera toujours limitée, ou conditionnée, par des règles établies par la communauté à laquelle on appartient.

En définitive, la liberté, telle qu’on l’entend, est de pouvoir faire tout ce qui n’est pas interdit. Et si ce n’était pas le cas, ce serait l’anarchie, la démocratie directe, comme l’exposait Platon. Cette doctrine qui libère l’individu de toute forme de contrainte. Nous revenons à l’abstraction. Alors?


Alors remontons dans le temps, plus précisément les 20, 21, 23, 24 et 26 août 1789. Que se passa-t-il alors?

Les représentants du peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme.

Ce fut la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” dont la première phrase de l’Article premier est:

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
En théorie, cette simple phrase constituée de dix mots résolvait un problème aussi vieux que l’homme est homme. En réalité, et justement parce que l’homme est homme, il n’a pu réaliser les idéaux contenus dans cette phrase, tout au moins jusqu’en cette veille du XXIème siècle.

Et cela malgré cette autre grande affirmation que fut la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, adoptée et proclamée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, et dont l’article premier est:

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Remarquons au passage que, dans ce premier article, apparaît le mot “Fraternité” qui, lié à “Liberté” et “Egalité”, constitue non seulement la devise de la France mais aussi, depuis le milieu du dix-neuvième siècle, le ternaire sacré de la Maçonnerie.

Traditionnellement en France, on a toujours opposé la Liberté de 1789 et l’Egalité de 1793. L’égalité de droit a sans cesse progressé. Ce progrès continue, mais semble presque au bout, à son terme, en tout cas dans nombreux pays.

Dans le même temps où l’on est arrivé presque à la perfection de l’égalité de droit, on a vu s’aggraver les inégalités de fait.

Il y a d’abord les handicaps naturels, ils sont normaux et il ne faut pas chercher à les nier en essayant de cloner les gents intelligents! Il existe et il existera toujours des différences.

D’ailleurs, quand Plantagenêt disait que “l’égalité n’implique pas le nivellement des valeurs”, il sentait bien ce qu’il y avait d’absurde dans cette notion trop absolue d’«égalité».

Ces inégalités sont de sources diverses; l’intelligence de l’individu, son hérédité, ses conditions familiales, son aptitude à la scolarisation, sa citoyenneté, la localisation géographique de son habitat et, principalement, ses revenus!

Les inégalités sociales sont dramatiques, l’écart entre les revenus les plus élevés et les plus modestes se creuse chaque jour plus, et les inégalités deviennent de moins en moins supportables car le fatalisme n’est plus de mise, les écarts sociaux sont consciemment perçus.

Sans compter que d’autres inégalités se sont sans doute aussi aggravées, ce sont les inégalités entre peuples. Jusqu’à présent, on a largement raisonné en termes d’égalité au sein d’une nation, c’est oublier les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, en Europe et dans le Monde, et celles là sont gigantesques.

Il suffit de se pencher sur le phénomène européen qui prône la liberté de circulation à l’intérieur de ses frontières mais qui interdit, en même temps, son accès aux gens du Sud. Ce n’est ni l’égalité des droits, ni l’égalité des conditions.

C’est également oublier le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui rappelle que les peuples ont proclamé leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité des valeurs de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Cette vision, lorsqu’elle est appliquée, a normalement un caractère fonda- mentalement nationaliste, même si notre Europe joue un rôle positif par sa redistribution et ses fonds de péréquation. Dans ce cas précis, l’Europe est l’image d’une nation globale, limitée à l’espace géographique de ses états membres.

Des étudiants portugais écrivaient dans une thèse sur la Révolution Française:
“Au long des 200 dernières années, l’égalité, par le biais du développement social, n’a fait que augmenter les inégalités, et la fraternité a été abandonnée en un monde qui a placé l’affirmation des Etats Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.”

L’égalité est-elle la base de toute liberté? Qu’est-ce que l’on entend par «liberté»?

Ce qui consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui? L’exercice des droits naturels de chaque homme qui n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits?

L’égalité des conditions est une utopie; elle n’est ni possible, ni d’ailleurs souhaitable car, paradoxalement, négatrice de la liberté.

Ce qui pourrait être même dangereux, c’est l’accent mis sur la liberté; la liberté absolue tue l’égalité de même que l’égalité absolue tue la liberté. Personne n’a encore trouvé le bon point d’équilibre sans que l’un détruise l’autre.

Les bornes de cette liberté ne peuvent être déterminées que par la loi. Et la loi, par définition, est égale pour tous.

Donc, une certaine égalité est la base d’une certaine liberté. Il n’existe pas d’absolu.

Ce qui est souhaitable, comme le réfère la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, c’est que ce concept soit humanisé par un sentiment qui parait indissociable de son contenu: la fraternité.

Et afin qu’elle prenne tout son sens et qu’elle soit réellement applicable, et appliquée, la devise Maçonnique, “Liberté, Egalité, Fraternité”, devra être toujours associée à la solidarité, à la tolérance et à l’universalité.

Mais même en Maçonnerie l’égalité n’est pas la base de la liberté. Du moins, l’égalité n’est pas toujours synonyme de liberté.

Dans un Ordre qui prône la Tolérance, il existe des règles auxquelles les Maçons doivent se soumettre. Ce sont les Landmarks (ou Règles, ou Statuts, ou Limites) qui dictent quelle doit être l’attitude du Frère dans la Maçonnerie, et par extension, dans le monde profane.

Même si, comme le dit Jean Boucher, “En Maçonnerie, contrairement à ce qui a lieu dans la plupart des autres groupements humains, chaque Frère garde une liberté entière; il ne peut ni ne doit recevoir aucun mot d’ordre susceptible d’influencer ses actes”, le Maçon devra respecter néanmoins les règles édictées par les règlements de sa Loge et de sa Grande Loge. Il ne pourra évoquer “au dehors” ce à quoi il a participé “à l’intérieur”, sa conscience étant liée, dans ce cas, au jurement qu’il fait lors de la fermeture des travaux de sa Loge de Saint-Jean.

L’Initié, lorsqu’il est fait Maçon, cet homme «libre et de bonne renommée» s’entendra appeler “Frère” par ses nouveau correligionaires. Il pourrait imaginer que, de ce fait, il sera leur égal et qu’il jouira des mêmes libertés qu’eux. Il n’en est rien. Il lui faudra attendre d’être Maître pour pouvoir user de la parole en Loge, à l’instar de tous les Apprentis et Compagnons.

Pour conclure, rappelons que l’égalité absolue entre les hommes existe, une fois et une seule, au long de leurs existences. Le jour où le Grand Architecte de l’Univers nous appellera auprès de lui, à l’Orient Eternel, le jour où, effectivement, nous ne serons plus libre de notre choix. C’est l’heure du Jugement Final où l’homme n’est plus maître de son destin

Ce jour-là, cette égalité totale finalement obtenue sera synonyme d’absence totale de liberté, quelle qu’elle soit.

Jean-Pierre GRASSI

01 abril 2009

Pequena nota explicativa

Antes de proceder à publicação do próximo post, que será amanhã dia 2 de Abril, importa fazer o enquadramento do mesmo.
O seu autor, Mestre Maçon e Antigo Veneravel da Loja Mestre Affonso Domingues, é para mim um marco na minha vida maçónica e na vida da Loja.
Corria o ano de 1993 e o VM I.P.C. encarregou-me de fazer uma inquirição a um profano. Era a minha primeira inquirição.
Por questões de agenda ficou marcada para o almoço de 22 de Outubro de 1993, num restaurante em Cascais.
Deparei-me com um homem muito experimentado em conversas e reuniões e o inquirido fui eu e não ele. Convem juntar que eu ainda nao tinha 30 anos de idade e quem estava a minha frente era administrador de uma empresa muito conhecida.
A empatia foi enorme.
Em 1996 convidei-o para ser o 1º Vigilante no meu Veneralato. Foi quem me sucedeu e completou o meu mandato de Março de 1997 até ser re-eleito e instalado novamente em Setembro para aquele que seria de facto o seu mandato, como poder ser lido aqui
Por razões profissionais teve que ir desempenhar funções fora de Portugal, longe da sua loja mas e mais dificil para ele longe da sua familia.
Continua, ele que sendo francês se radicou em Portugal há muitos anos e aqui constituiu familia ( ja tem netos), a ser um emigrante e está actualmente em países do Leste Europeu, com maior incidencia na Polónia.
Maçon convicto e assumido integrou uma Loja na Polónia a Respeitavel Loja La France que trabalha em lingua francesa.
Estou para quem não o conhece a falar do, e escrevo o seu nome porque para tal ele me deu autorização, Jean-Pierre Grassi.
Contactei-o recentemente incentivando-o a participar neste blog, a relatar-nos a sua vivencia maçonica longe da SUA Loja mãe.
Respondeu-me que o iria fazer. Disse-me que era Orador na Loja La France e que me mandaria as suas pranchas.
Já começou a mandar. E nos vamos publicar. A prancha está em Francês e a maioria dos seus textos também o serão.
Os comentários poderão ser em Português ou Francês.

José Ruah

A língua


Temos por aqui alguns leitores, acompanhantes, comentaristas que mostram dificuldade, objeção, resistência às alterações trazidas pelo novo acordo, convénio, convenção estabelecida quanto à nova forma, maneira, configuração de escrever o "português de Portugal".

Pois dando satisfação, alegria, deleite a esses espíritos retrógrados, antiquados, ultrapassados trago aqui a este nosso cantinho, recanto, pedacinho um texto em estilo, feição, modo mais vernáculo, puro, genuíno desse mesmo português... portuguesíssimo.

Este texto é dos melhores registos de língua portuguesa que eu tenho lido sobre a nossa digníssima 'língua de Camões', a tal que tem fama de ser pérfida, infiel ou traiçoeira.

Um político que estava em plena campanha chegou a uma pequena cidade, subiu para o palanque e começou o discurso:
- Compatriotas, companheiros, amigos! Encontramo-nos aqui, convocados, reunidos ou juntos para debater, tratar ou discutir um tópico, tema ou assunto, o qual me parece transcendente, importante ou de vida ou morte. O tópico, tema ou assunto que hoje nos convoca, reúne ou junta é a minha postulação, aspiração ou candidatura a Presidente da Câmara deste Município...

De repente, uma pessoa do público pergunta:
- Ouça lá, porque é que o senhor utiliza sempre três palavras, para dizer a mesma coisa?

E o candidato respondeu:
- Pois veja, meu senhor: a primeira palavra é para pessoas com nível cultural muito alto, como intelectuais em geral; a segunda é para pessoas com um nível cultural médio, como o senhor e a maioria dos que estão aqui; A terceira palavra é para pessoas que têm um nível cultural muito baixo, pelo chão, digamos, como aquele alcoólico, ali deitado na esquina.

De imediato, o alcoólico levanta-se a cambalear e 'atira':
- Senhor postulante, aspirante ou candidato: (hic) o facto, circunstância ou razão pela qual me encontro num estado etílico, alcoolizado ou mamado (hic), não implica, significa, ou quer dizer que o meu nível (hic) cultural seja ínfimo, baixo ou mesmo rasca (hic). E com toda a reverência, estima ou respeito que o senhor me merece (hic) pode ir agrupando, reunindo ou juntando (hic) os seus haveres, coisas ou bagulhos (hic) e encaminhar-se, dirigir-se ou ir direitinho (hic) à leviana da sua progenitora, à mundana da sua mãe biológica ou à p... que o p.... (hic)!!

Disse, terminei, finei.
Por hoje !

JPSetúbal

31 março 2009

Atividade Maçónica

. Hospital Maçónico de Sorocaba, Brasil

Pegando na “estorinha” da chávena e em algumas outras achegas, especialmente a do nosso Irmão AG que escreveu uma prancha focando a sua preocupação pelo estado “disto”… sendo que o “isto” é, apenas, a sociedade humana, trago ao blog alguns minutos do nosso comportamento.
Podemos ser tentados, e somos com enorme frequência (por mim falo !), a considerar que vivemos com dois comportamentos, cada um em seu lugar próprio.
Assim, quando em Loja cada um de nós é Maçon, comporta-se como tal, veste, vive e relaciona-se ritualmente de acordo com os regulamentos instituídos e voluntariamente aceites.
Uma vez fora da Loja somos profanos, vulgaríssimos, iguais a todos os restantes humanos que passam por nós ou que connosco convivem socialmente. Na empresa, no transporte, no restaurante, onde quer que estejamos…
Ora esta dualidade de estados é totalmente despropositada, mais ainda se a eles fazemos corresponder uma dualidade de comportamentos.
Nada explica que dividamos o nosso comportamento como se um deles fosse um heterónimo, ou o nosso outro Eu e o outro fosse o verdadeiro, original.
Digo-vos já que se é assim, ou quando é assim, a 2ª versão é sempre prejudicada na verdade que tenta apresentar.
Sim, porque em qualquer dos estados (original ou heterónimo) cada um faz questão de querer mostrar a naturalidade da normalidade, só que não é possível enganar todos durante todo o tempo, pelo que a apresentação de duas posturas será sempre, numa delas, com o sacrifício mais ou menos nítido da naturalidade.
Quando falamos da guerra, da fome, da iliteracia dos povos, de muitos povos, de muitos milhões de seres humanos, não estamos mais do que a pôr o dedo numa ferida que nos acompanha. Sejamos atentos aos nossos comportamentos. Será que o ser Maçon é um estado de espírito definitivo para todos ?
Claro que é durante a aprendizagem permanente que, passo a passo, construímos esse estado de espírito e é passo a passo que nos aproximamos desse objetivo.
No entanto a questão primeira está na nossa própria consciência da situação. Porque se não estivermos conscientes de que esse caminho é necessário também pouco faremos para lá chegar.
Acontece que escolhemos demasiadamente a chávena, não dando importância à “qualidade do chocolate” e depois sai-nos “um Porche com motor de Fiat 600”.
Para agravar a situação ainda há alguns que mesmo assim vêm para a rua passear o popó todos vaidosos.
Quando digo o “popó”, também posso dizer o penacho !
Então qual é o desafio ?
Bom, se deixamos os metais do lado de fora é bom que não deixemos a Maçonaria do lado de dentro… apenas.
É bom que ela venha connosco ao sair, porque é nossa obrigação integrar todos os Homens na Cadeia de União que formámos enquanto em sessão. O que acontece com frequência excessiva é a Cadeia de União ser exclusivamente interna quando interessa, muito mais, que seja externa.
Igualdade, Fraternidade, Solidariedade não são para ficar fechadas. Nesse ambiente murcham e secam… Precisam do ar livre com Sol, Lua, Chuva, Luz… Se a Maçonaria (e portanto os Maçons) for ativa muito dos males da Humanidade poderão ser resolvidos.
A comunidade Maçónica tem, ao longo do tempo e por todo o mundo, criado muitas responsabilidades no apoio aos necessitados.
Seja criando e gerindo hospitais, sejam escolas e universidades, seja criando e/ou participando em organizações e serviços de apoio social a jovens e velhos, maternidades, lares, e… e…e…
Então, como dizia o outro, se está tudo assim tão bem, porque vai tudo assim tão mal ?
Pois é, há uma atuação vastíssima e importantíssima por parte dos Maçons ao longo do tempo, mas ainda não chega.
É preciso fazer muito mais, é preciso fazer, fazer, fazer…, principalmente fazer, sem anuncio nem anterior nem posterior, simplesmente… fazer !
Em bom português, “que se lixe a chávena !”

JPSetúbal

30 março 2009

28 de Março de 2009, DIA DE FESTA

Ora aí está, Dia de Festa, com maior verdade, Dia de Grande Festa.
Por uma coleção de razões, a saber:

- A GLLP/GLRP reconduziu o seu “novo” Grão-Mestre.
Contradição ?
Nem pensar, está certíssimo, em todos os aspetos. Na recondução tanto como no novo

Grão-Mestrado. Grande festa para os nossos lados, cerimónia de enorme significado
foi a reinstalação de Mário Martin-Guia como Grão-Mestre da Ordem, com o
testemunho das potências maçónicas regulares mais importantes. Cá tivemos as
representações ao mais alto grau das potências Maçónicas da Rússia, Israel,
Alemanha, Suíça, Roménia, Inglaterra, Brasil, Estados Unidos (Pensilvânia) e França.
O Past Grão-Mestre da Grande Loja Nacional Francesa tomou o malhete como potência que

avaliza o reconhecimento da regularidade da GLLP/GLRP e dirigiu pessoalmente a
instalação do nosso Grão-Mestre (sempre auxiliado pela presença bem disposta do
nosso Irmão da Pensilvânia).
Não podia ser simultaneamente mais solene e informal !

Outra contradição ? Outra vez não.
É que a solenidade não tem que ser uma chatice. Também se pode rir e bater palmas
e festejar e brindar e brincar sem perder o tino ao momento e ao significado da
sua representação. E, mais um e, foi o que aconteceu ontem ! No final de quase 4 horas
de cerimónia cerca de 400 maçons sairam “contentes e satisfeitos” de uma sessão “justa
e perfeita”.

- O Rui despediu-se (“até qualquer dia”, bem à portuguesa)

Bom, a festa não resulta propriamente da despedida do Rui mas antes da razão dessa
despedida. Ele explicou a razão melhor do que ninguém portanto não entro em detalhes.
Apenas que mais “altos vôos se alevantam” e o Rui, para alegria nossa e honra de todos,
lá está nesse voo.
E é essa a razão da nossa festa.

- A presença de Mestres da RLMAD na equipa de grandes oficiais é cada vez maior em

número e importância os cargos de Grande Oficialato para os quais os Mestres da
Affonso Domingues tem merecido ser convidados cumprindo com honra e dignidade as
obrigações inerentes.

- O Jantar que se seguiu foi um alegre e agradável convívio e serviu como corolário perfeito

de um dia de festa.

- Mas a festa não teria sido o que foi sem o trabalho aturado e dedicado da Milu e da Sandra

que mais uma vez trataram de todos os detalhes relativos à parte administrativa. Para
elas os parabéns pelo êxito e o agradecimento pela dedicação.

Aqui ficam então as razões porque o dia de anteontem foi um dia de festa.


A.Jorge
José Ruah
JPSetúbal

28 março 2009

Fim de ciclo

Este vai ser o último texto que, pelo menos durante algum tempo, publicarei no A Partir Pedra.

Foi publicado um Decreto do Muito Respeitável Grão-Mestre, pelo qual fui designado para assegurar o ofício de Grande Correio Mor da Grande Loja Legal de Portugal/GLRP.

O Grande Correio Mor é o oficial que tem a seu cargo a execução da política de comunicação, interna e externa, quer nacional, quer internacional, da Grande Loja. É também responsável pela manutenção da página na Internet da Grande Loja (http://www.gllp.pt/).

É frequente dizer-se que apenas duas pessoas falam em nome da Grande Loja e a vinculam, através das suas declarações: o Muito Respeitável Grão-Mestre e o Grande Correio Mor. Assim é, efetivamente. Por este facto, a confiança que o Muito Respeitável Grão-Mestre em mim depositou, ao confiar-me o exercício deste ofício, fez simultaneamente recair sobre os meus ombros uma pesada responsabilidade e a necessidade de fazer uma opção. Ao passar a ser porta-voz da GLLP/GLRP, veiculo a posição institucional da Obediência. Não posso, pois, permitir-me o gesto pessoal de divulgar as minhas opiniões pessoais. E, portanto, decidi que, enquanto exercer este ofício, cessarei a publicação de textos no A Partir Pedra.

Dir-se-ia que porventura esta decisão não seria necessária, que seria possível separar a comunicação institucional da opinião pessoal. Não me parece. Desde logo, nunca tive jeito para a duplicidade, invocar que quando disse branco tinha vestido o casaco de Grande Correio Mor e que quanto disse bege, tinha esse casaco despido e estava nas confortáveis mangas de camisa da minha opinião pessoal, que só a mim me vincula. Depois, a assunção de responsabilidades implica, se se está de boa fé, a adequação de comportamentos às exigências das responsabilidades. O responsável pela comunicação institucional de uma organização tem de ter, é imperioso que tenha, a autodisciplina de só veicular as posições institucionais e deixar de debitar opiniões pessoais. Porque, das três, uma: ou a opinião pessoal é coincidente com a posição institucional e então é inútil afirmar pessoalmente o que se disse institucionalmente, ou a opinião pessoal se revela melhor do que a posição institucional e então está a fazer um mau trabalho de porta-voz, apoucando e prejudicando o que deve realçar e promover, ou a opinião pessoal é pior do que a posição institucional e então o melhor é guardá-la para si e não fazer figura de urso...

Portanto, a decisão está tomada!

Tudo tem um princípio e tudo, a certa altura, finda ou se suspende. Este blogue, de que fui um dos fundadores, é algo que me deixa satisfeito comigo próprio. Do nada, conseguimos criar obra, ser ponto de referência em matéria de informação e comentário sobre Maçonaria. Pessoalmente, escrever aqui ajudou-me, e muito, a organizar e solidificar as minhas ideias, a aprender um pouco do muito que me faltava e falta aprender. Suspender a minha intervenção nele, virar uma página, encerrar um ciclo, é, para mim, um ato de naturalidade de quem se habituou a entender que a vida é uma sucessão de permanentes, embora às vezes quase insensíveis ou não sentidas, mudanças. Em certa medida, estou grato por este ciclo terminar, não por incapacidade minha, mas devido à assunção de outras responsabilidades.

Durante quase três anos, publiquei a maior parte dos textos deste blogue. Mas sempre recusei que o mesmo fosse visto como o blogue do Rui Bandeira e outros. Escrevi aqui que espero que o blogue continue quando (...) já não estiver em condições de nele escrever. Se tiver continuidade, se passar de geração em geração de maçons da Loja Mestre Affonso Domingues, como os princípios maçónicos passam de geração em geração de maçons desde há muitos e muitos anos, terá sido uma boa ideia iniciá-lo. E, se assim for, altura chegará em que os textos escritos por Rui Bandeira serão uma minoria esquecida no arquivo do blogue, eventualmente um ou outro lido aqui e ali, pelo acaso de aleatória busca num motor de busca, quiçá com a mesma curiosidade e bonomia com que acolhemos uma velharia testemunho de época passada...

Um blogue escrito pelo Rui Bandeira seria algo de efémero. Um blogue escrito pelos maçons da Loja Mestre Affonso Domingues tem as sementes da perenidade, que é grandiosa.

O fim de um ciclo é também o começo de outro.. Espero, creio, estou certo que se iniciará um novo ciclo no blogue, caracterizado pela mais larga participação de Mestres maçons da Loja Mestre Affonso Domingues. Por ora, o blogue fica nas mãos e sob os cuidados do José Ruah, do JPSetúbal e do A. Jorge. Mas outros se lhes vão juntar, a breve prazo, espero. Uns, apenas ocasionalmente publicando textos, para tal utilizando a identidade Mestre Affonso Domingues, criada precisamente com o objetivo de servir para isso mesmo, para que o Mestre da Loja Mestre Affonso Domingues que deseje colocar ocasionalmente um texto, tenha uma ferramenta simples para o fazer; outros, tomar-lhe-ão o gosto e publicarão com alguma regularidade, para tanto sendo-lhes atribuída uma identidade própria. E assim o blogue prosseguirá, assim continuará a fazer sentido.

A todos os que, ao longo destes quase três anos tiveram a paciência de me lerem e, apesar do meu estilo arrevesado, da minha escrita prolixa e da insignificância das minhas ideias, tiveram a bondade de aqui voltar, o meu agradecimento pela vossa grande, enorme, imensa paciência.

A todos aqueles que comentaram os meus textos - a todos mesmo, sem exceção alguma! - louvando ou criticando, inquirindo ou esclarecendo, concordando ou discordando, mais do que um simples agradecimento, uma pública justiça: cada comentário foi uma incomensurável ajuda. Porque cada comentário permitia concretizar a abstração para quem se escreve, o Leitor, que é ninguém e são todos e que se não sabe quem é, nem quando é, nem porque é. E porque, bastas vezes, um comentário é uma fonte de ideias para novos textos. Se algum valor tem este blogue, não o duvidem: uma parte importante dele resulta dos comentários feitos. A todos peço que prossigam com a vossa colaboração. Serão uma ajuda preciosa para os que continuam a assegurar este espaço. Mais do que imaginam!

Ao José Ruah, ao JPSetúbal e ao A. Jorge, apenas duas palavras: a primeira para manifestar a honra e o gosto que foi, para mim, partilhar este espaço convosco; a segunda, para manifestar a minha plena confiança de que não só vão assegurar a gestão e continuação deste blogue, como vão fazê-lo com mais qualidade, diversidade, espontaneidade, enfim, melhor do que eu alguma vez conseguiria fazer.

Aos Mestres maçons, atuais e futuros, da Loja Mestre Affonso Domingues, peço agora a vossa atenção: este testemunho, que aqui agora vou deixar de segurar, foi construído pedaço a pedaço, texto a texto, frase a frase, letra a letra. Aqui e agora o pouso, no solo da nossa Loja, junto ao Oriente, em frente ao lugar do Venerável Mestre e ao Altar dos Juramentos, entre a Pedra Bruta e a Pedra Cúbica. Exorto-os a nele pegarem. Não temam! Este testemunho está feito de forma que cada um que lhe pegue, fica com um pedaço, que acrescenta à medida que vai escrevendo, e sobra sempre testemunho para os demais. Trouxe-o até aqui e aqui o deixo! Levem-no adiante, longe e mais além!

A todos os que aqui me foram lendo, espero que vão visitando a página da GLLP/GLRP, em http://www.gllp.pt/. Espero torná-la melhor do que a recebo do meu antecessor - mas pior do que o meu sucessor dela faça... O seu conteúdo necessariamente que é e será diferente, e mais sóbrio, do que este blogue - é uma página institucional. Mas espero torná-la mais variada, informativa e , sobretudo, sempre atualizada. Não terá atualizações praticamente diárias, como este blogue, mas proponho-vos o seguinte: marquem na vossa agenda o dia 5 de cada mês e, nesse dia, visitem a página: se tudo correr como eu espero, haverá sempre algo de novo ou diferente.

Até um dia!

Rui Bandeira

27 março 2009

O Chocolate quente


Verdade que o tempo mais frio parece ter passado... de facto nunca se sabe, mas mesmo com a tradição a não ser o que era a Primavera anuncia-se esplendorosa renovando a vida.

Está a ser assim e ainda bem.

A Primavera está-se nas tintas para as crises !

Esta constatação vem a propósito de uma boa chávena de chocolate quente...

Quem, de entre Vós se lembra e teve a sorte de beber o "Cacau da Ribeira" ?

Em Lisboa funcionava como o "ide e que Deus vos abençoe" das missas católicas... Era o final inevitável das "noites da malta", aí pelas 5 ou 6 da matina, já abrandava o escuro do Céu quando o pessoal se juntava no Cais do Sodré para o "Cacau da Ribeira", quente, denso, com cacau a sério (não era plástico, não !) que repunha a ordem no corpo e no espírito após uma noitada... de trabalho duro e cansativo que Deus sabe... Aquilo é qu'era trabalho... haja Deus !

Ora bem, hoje é dia de "estorinha" (institucionalização do Rui) e como tal aqui vai uma, bem saborosa e doce que recupera algo daquela magia das noitadas de Lisboa nos idos de 50's e 60's do século XX (caraças, estou velho !)
Um grupo de jovens licenciados, todos bem sucedidos nas carreiras,decidiram fazer uma visita a um velho professor da faculdade, agora reformado.

Durante a visita, a conversa dos jovens alongou-se em lamentos sobre o imenso stress que tinha tomado conta das suas vidas e do seu trabalho.

O professor não fez qualquer comentário sobre isso e perguntou se gostariam de tomar uma chávena de chocolate quente. Todos se mostraram interessados e o professor dirigiu-se à cozinha, de onde regressou vários minutos depois com uma grande chaleira e uma grande quantidade de chávenas, todas diferentes - de fina porcelana e de rústico barro, de simples vidro e de cristal, umas com aspecto vulgar e outras caríssimas.

Apenas disse aos jovens para se servirem à vontade.

Quando já todos tinham uma chávena de chocolate quente na mão, lhes disse:

- Reparem como todos escolheram as chávenas mais bonitas e dispendiosas deixando ficar as mais vulgares e baratas. Embora seja normal que cada um pretenda para si o melhor, é isso a origem dos vossos problemas e stress. A chávena por onde estais a beber não acrescenta nada à qualidade do chocolate quente. Na maioria dos casos é apenas uma chávena mais requintada e algumas nem deixam ver o que estais a beber. O que vós realmente queríeis era o chocolate quente, não a chávena, mas fostes conscientemente para as chávenas melhores.

Enquanto todos confirmavam, mais ou menos embaraçados, a observação doprofessor, este continuou:

- Considerai agora o seguinte: a vida é o chocolate quente; o dinheiro e a posição social são as chávenas. Estas são apenas meios de conter e servir a vida. A chávena que cada um possui não define nem altera a qualidade da vossa vida. Por vezes, ao concentrarmo-nos apenas na chávena acabamos por nem apreciar o chocolate quente que Deus nos ofereceu. As pessoas mais felizes nem sempre têm o melhor de tudo, apenas sabem aproveitar ao máximo tudo o que têm.

Vivei com simplicidade.
Amai generosamente.
Ajudai-vos uns aos outros com empenho.
Falai com gentileza.

E apreciai o vosso chocolate quente!

(fim da estória)

Muito bem, se depois disto tiverem necessidade de pegar no guardanapo para limpar a boca... é bom sinal.

Escolheram o chocolate ! Fizeram bem !!!

Mas não abusem. Cuidado com o fígado.

Bom fim de semana.

JPSetúbal