20 julho 2015

L'égalite est la base de toute liberté (republicação)

O texto que hoje é republicado é datado de 2009 e foi escrito pelo Jean-Pierre Grassi, obreiro também ele da Respeitável Loja Mestre Affonso Domingues nº5.

Foi escrito em francês e irei manter a sua integralidade nesta republicação.

"Ou serait-ce le contraire?
Ou bien alors, est-ce que l’un de ces mots a-t-il un sens sans le second?
Ou bien encore, est-ce que ces mots, égalité et liberté, ne sont-ils pas dénués de sens? Du moins dans l’absolu.

Serait-ce une hérésie que de dire que Egalité et Liberté sont en soi deux mots abstraits? Voyons.

La définition de l’égalité est relativement simple, c’est l’absence complète de distinction entre les hommes sous le rapport des droits: égalité civile, sociale, politique, ... Or nous savons que cet état d’égalité n’existe pas. Qu’elle soit naturelle, acceptée ou imposée, la différence entre les hommes a toujours existée.

La liberté, par définition, est l’absence de contrainte; mais il n’existe pas de liberté absolue. Que se soit la liberté de conscience, la liberté morale, la liberté du culte, la liberté de la presse, la liberté syndicale, ... elle sera toujours limitée, ou conditionnée, par des règles établies par la communauté à laquelle on appartient.

En définitive, la liberté, telle qu’on l’entend, est de pouvoir faire tout ce qui n’est pas interdit. Et si ce n’était pas le cas, ce serait l’anarchie, la démocratie directe, comme l’exposait Platon. Cette doctrine qui libère l’individu de toute forme de contrainte. Nous revenons à l’abstraction. Alors?


Alors remontons dans le temps, plus précisément les 20, 21, 23, 24 et 26 août 1789. Que se passa-t-il alors?

Les représentants du peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme.

Ce fut la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” dont la première phrase de l’Article premier est:

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
En théorie, cette simple phrase constituée de dix mots résolvait un problème aussi vieux que l’homme est homme. En réalité, et justement parce que l’homme est homme, il n’a pu réaliser les idéaux contenus dans cette phrase, tout au moins jusqu’en cette veille du XXIème siècle.

Et cela malgré cette autre grande affirmation que fut la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, adoptée et proclamée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, et dont l’article premier est:

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Remarquons au passage que, dans ce premier article, apparaît le mot “Fraternité” qui, lié à “Liberté” et “Egalité”, constitue non seulement la devise de la France mais aussi, depuis le milieu du dix-neuvième siècle, le ternaire sacré de la Maçonnerie.

Traditionnellement en France, on a toujours opposé la Liberté de 1789 et l’Egalité de 1793. L’égalité de droit a sans cesse progressé. Ce progrès continue, mais semble presque au bout, à son terme, en tout cas dans nombreux pays.

Dans le même temps où l’on est arrivé presque à la perfection de l’égalité de droit, on a vu s’aggraver les inégalités de fait.

Il y a d’abord les handicaps naturels, ils sont normaux et il ne faut pas chercher à les nier en essayant de cloner les gents intelligents! Il existe et il existera toujours des différences.

D’ailleurs, quand Plantagenêt disait que “l’égalité n’implique pas le nivellement des valeurs”, il sentait bien ce qu’il y avait d’absurde dans cette notion trop absolue d’«égalité».

Ces inégalités sont de sources diverses; l’intelligence de l’individu, son hérédité, ses conditions familiales, son aptitude à la scolarisation, sa citoyenneté, la localisation géographique de son habitat et, principalement, ses revenus!

Les inégalités sociales sont dramatiques, l’écart entre les revenus les plus élevés et les plus modestes se creuse chaque jour plus, et les inégalités deviennent de moins en moins supportables car le fatalisme n’est plus de mise, les écarts sociaux sont consciemment perçus.

Sans compter que d’autres inégalités se sont sans doute aussi aggravées, ce sont les inégalités entre peuples. Jusqu’à présent, on a largement raisonné en termes d’égalité au sein d’une nation, c’est oublier les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, en Europe et dans le Monde, et celles là sont gigantesques.

Il suffit de se pencher sur le phénomène européen qui prône la liberté de circulation à l’intérieur de ses frontières mais qui interdit, en même temps, son accès aux gens du Sud. Ce n’est ni l’égalité des droits, ni l’égalité des conditions.

C’est également oublier le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui rappelle que les peuples ont proclamé leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité des valeurs de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Cette vision, lorsqu’elle est appliquée, a normalement un caractère fonda- mentalement nationaliste, même si notre Europe joue un rôle positif par sa redistribution et ses fonds de péréquation. Dans ce cas précis, l’Europe est l’image d’une nation globale, limitée à l’espace géographique de ses états membres.

Des étudiants portugais écrivaient dans une thèse sur la Révolution Française:
“Au long des 200 dernières années, l’égalité, par le biais du développement social, n’a fait que augmenter les inégalités, et la fraternité a été abandonnée en un monde qui a placé l’affirmation des Etats Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.”

L’égalité est-elle la base de toute liberté? Qu’est-ce que l’on entend par «liberté»?

Ce qui consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui? L’exercice des droits naturels de chaque homme qui n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits?

L’égalité des conditions est une utopie; elle n’est ni possible, ni d’ailleurs souhaitable car, paradoxalement, négatrice de la liberté.

Ce qui pourrait être même dangereux, c’est l’accent mis sur la liberté; la liberté absolue tue l’égalité de même que l’égalité absolue tue la liberté. Personne n’a encore trouvé le bon point d’équilibre sans que l’un détruise l’autre.

Les bornes de cette liberté ne peuvent être déterminées que par la loi. Et la loi, par définition, est égale pour tous.

Donc, une certaine égalité est la base d’une certaine liberté. Il n’existe pas d’absolu.

Ce qui est souhaitable, comme le réfère la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, c’est que ce concept soit humanisé par un sentiment qui parait indissociable de son contenu: la fraternité.

Et afin qu’elle prenne tout son sens et qu’elle soit réellement applicable, et appliquée, la devise Maçonnique, “Liberté, Egalité, Fraternité”, devra être toujours associée à la solidarité, à la tolérance et à l’universalité.

Mais même en Maçonnerie l’égalité n’est pas la base de la liberté. Du moins, l’égalité n’est pas toujours synonyme de liberté.

Dans un Ordre qui prône la Tolérance, il existe des règles auxquelles les Maçons doivent se soumettre. Ce sont les Landmarks (ou Règles, ou Statuts, ou Limites) qui dictent quelle doit être l’attitude du Frère dans la Maçonnerie, et par extension, dans le monde profane.

Même si, comme le dit Jean Boucher, “En Maçonnerie, contrairement à ce qui a lieu dans la plupart des autres groupements humains, chaque Frère garde une liberté entière; il ne peut ni ne doit recevoir aucun mot d’ordre susceptible d’influencer ses actes”, le Maçon devra respecter néanmoins les règles édictées par les règlements de sa Loge et de sa Grande Loge. Il ne pourra évoquer “au dehors” ce à quoi il a participé “à l’intérieur”, sa conscience étant liée, dans ce cas, au jurement qu’il fait lors de la fermeture des travaux de sa Loge de Saint-Jean.

L’Initié, lorsqu’il est fait Maçon, cet homme «libre et de bonne renommée» s’entendra appeler “Frère” par ses nouveau correligionaires. Il pourrait imaginer que, de ce fait, il sera leur égal et qu’il jouira des mêmes libertés qu’eux. Il n’en est rien. Il lui faudra attendre d’être Maître pour pouvoir user de la parole en Loge, à l’instar de tous les Apprentis et Compagnons.

Pour conclure, rappelons que l’égalité absolue entre les hommes existe, une fois et une seule, au long de leurs existences. Le jour où le Grand Architecte de l’Univers nous appellera auprès de lui, à l’Orient Eternel, le jour où, effectivement, nous ne serons plus libre de notre choix. C’est l’heure du Jugement Final où l’homme n’est plus maître de son destin

Ce jour-là, cette égalité totale finalement obtenue sera synonyme d’absence totale de liberté, quelle qu’elle soit."

Jean-Pierre GRASSI

13 julho 2015

Sobre o nosso patrono Mestre Affonso Domingues (republicação)

A republicação de hoje versa sobre o patrono da Respeitável Loja que alberga os autores deste blogue.
E nunca é demais relembrar quem foi esta personagem histórica que emprestou o nome à nossa Loja.

O texto original foi publicado pelo J.Paiva Setúbal e encontra-se aqui.

"MESTRE AFFONSO DOMINGUES que viveu na segunda metade do Sec. XIV (morreu na Batalha em 1402) é uma personagem sobre a qual existem muitas lendas e mistérios e pouca informação confirmada.

De facto há fortes dúvidas sobre a data e local de nascimento, assim como sobre a sua própria vida há muitas incógnitas, algumas delas resultantes do texto que Alexandre Herculano dedicou ao Mosteiro da Batalha e à famosa Abóbada da Casa do Capítulo.

Historicamente parece certo que Affonso Domingues foi, realmente, o desenhador/arquitecto do projecto geral inicial do Mosteiro de Santa Maria da Vitória e que terá sido com ele a dirigir a construção que o Mosteiro foi iniciado.

Entretanto por razões de idade, de saúde (a história diz que cegou) ou outras quaisquer, na altura os responsaveis pelas obras eram colocados e substituidos de acordo com os humores e favores dos monarcas (nada como actualmente, em que já não há monarcas...), Affonso Domingues foi substituido na condução da obra por um tal David Huguet ou Ouguet, sobre o qual também há muitas dúvidas, não se sabendo se era irlandês, flamengo, catalão ou mesmo português.

De resto o Mosteiro da Batalha ( ou de Santa Maria da Vitória) teve vários outros intervenientes (Mateus Fernandes, Fernão Évora, Boitaca, ...) mas sobre o “nosso” Mestre Affonso Domingues recai de facto a autoria principal do projecto e talvez da construção.

Affonso Domingues viveu em Lisboa (não há a certeza de ali ter nascido) na freguesia da Madalena e teve alguma intervenção (mais aprendizagem do que intervenção realizadora) na obra da Sé de Lisboa, que lhe serviu de inspiração para o projecto da Batalha que mais tarde desenharia.

Quanto à afirmação “a Abóbada não caiu, a Abóbada não cairá” assim como a sua morte após 3 dias e 3 noites sem comer, sentado debaixo da Abóbada, no meio da Sala do Capítulo da Batalha, é definitivamente uma boa “estória” de Alexandre Herculano que serviu para exaltação dos valores Pátrios em pleno Sec. XIX.

De Affonso Domingues pouco mais há na história.

Em Lisboa, na freguesia de Sta.Engrácia/Monte Pedral, resta uma rua com o seu nome, essa sim “verdadeiramente importante” já que este escriba ali nasceu... e já agora na mesma linha de informação, também o Algueirão tem uma rua Mestre Afonso Domingues, umas vezes com um “f”, outras com os dois “ff” originais, umas vezes com o “Mestre” outras sem ele !

Posto isto, se a lenda é mais atraente que a realidade, pois sigamos a lenda!
Ao fim e ao cabo, onde começa uma e acaba a outra?"

JPSetúbal

06 julho 2015

Maçonaria - Uma grande Família: Princípios e Deveres


Comunicação à Assembleia de Grande Loja no Solstício de Verão
e comemoração do XXIV Aniversário da Grande Loja
Lisboa 27 de Junho de 6015

Acolhemos hoje o solstício de Verão, o dia mais longo, onde a grande vitória da luz sobre a escuridão se concretiza na sua plenitude: e assim tem que ser para todos os maçons, sempre a luz dos ancestrais princípios e valores, a triunfar sobre os medos e as trevas dos obscurantismos.

Comemoramos também hoje o vigésimo quarto aniversário da nossa Grande Loja, que vive um tempo de plena asserção institucional, forte afirmação internacional, grande crescimento em obreiros e lojas, que está a materializar antigos desideratos, tal uma sede própria que se consolida e engalana.

Ainda neste dia de hoje e sempre quero que celebremos a nossa grande e fraterna família maçónica.

Como podeis constatar meus Irmãos, nas suas mais variadas dimensões, podemos bem dizer que hoje é não só um dia grande, como também um grande DIA: três comemorações em uma: não haverá detergente que se lhe iguale em luz.

Desde há muitos séculos, agrupando indivíduos com ancestrais comuns, ou unidos por laços afetivos, que a família se afirma como a unidade básica da sociedade: e é isso que a nossa Augusta Ordem tem que ser: UMA GRANDE FAMÍLIA.

Enriquece-nos, engrandece-nos, valoriza-nos a existência de vários clãs, cada um diferenciado pelo ritual que pratica, herdado dos mesmos ancestrais ascendentes, mas todos irmanados pelo mesmo apego aos princípios e valores de liberdade, de ética, de humanidade. Enquanto agregação social, a nossa Augusta Ordem, a nossa FAMÍLIA, tem que ser capaz de assumir funções de proteção e socialização dos seus membros, abrigando e acomodando a transmissão da nossa cultura inalienável de princípios e valores, o que implica ao mesmo tempo, sermos capazes de assegurar a continuidade, e proporcionar um esquema forte de referência aos membros, dando assim resposta cabal por um lado às necessidades intrínsecas de todos os Irmãos que a incorporam, e por outro às necessidades da sociedade em que nos inserimos.

Dizendo de outra forma: na família maçónica temos direitos que se materializam sobretudo na fraternidade entre os irmãos, mas muito mais que isso, o maçom tem sobretudo obrigações e deveres para traçar caminhos para um futuro mais humano, formando líderes capazes em sólidos princípios éticos e morais. 

Porque não basta pertencer à Maçonaria para se ser Maçom: é sobretudo preciso que incorporemos os Valores que a Maçonaria professa. 

Todo o maçon se une através de juramentos a esta fantástica ordem iniciática que é a Maçonaria. 

E já Thomas More sublinhava, “quando um homem faz um juramento, tem que entregar a honra como fiador, porque outra coisa não lhe é exigida para afiançar o juramento”! Se rompemos o juramento, perdemos a honra e deixamos de ser idóneos, deixamos portanto de ser maçons: e os maçons, ou são inteiros e honrados, ou então são apenas arremedos que arrefecem à sombra de vultos que se interpõem no feixe que a luz projeta.

Hoje como sempre, a maçonaria regular que não é uma realidade estática, muito pelo contrário, deve combater a tirania e lutar pela construção de uma Sociedade mais Justa e Perfeita, pela promoção da Igualdade de Oportunidades, e este desiderato apenas é possível, se os mações forem contumácios agentes que acima de tudo defendem e constroem uma sociedade melhor: para desvarios, bastam os milhões de profanos.

Cada Maçon, todos os dias, deve ser capaz de colocar mais um grão, nem que de pó seja, sobre a grande muralha da construção de sociedades mais justas.

O grande rio da liberdade, apenas se engrandece, se continuamente vir o seu caudal engrossar, por isso todos os dias temos que ser todos nós a alimenta-lo de gotas, quem mais o poderá fazer? E não tenhamos medo, porque os trasbordos e outros riscos do exercício da nossa própria liberdade, apenas nós mesmos os podemos controlar e enfrentar.

Pertencemos a esta ordem iniciática que já conta com séculos de existência, que muita catedral já construiu, e apenas por isso, somos levados a pensar que já tudo está edificado: puro engano!

Vós que como eu, amiúde viajais de avião, aprendei com as lições que vos ensina a paisagem que de cima avistais: quando atravessamos cordilheiras montanhosas, erguem-se altaneiras e duras as rochas, imponentes gritos vindos do fundo do tempo, feridas já cicatrizadas das convulsões da Terra ainda quente, que durante milhões de anos a chuva e o vento não pararam de lamber e que as nuvens de vez em quando acariciam.

E para nós apenas estas frias e duras rochas merecem respeito, enquanto o nosso mirar despreza totalmente os pequenos líquenes que lhe colonizam a pele rugosa, as ervas e as plantas rasteiras que as entornam, porque o nosso olhar ainda não soube aprender, que apenas estes se decidiram verdadeiramente a conquista-las, contando com o tempo como aliado: as rochas vão-se desfazendo, ainda que num tempo muito longo, mas as ervas e os líquenes teimosos renascem a cada ano e o seu verde não pára de conquistar terreno, pois a sua fragilidade é o melhor disfarce para enganar uma dureza fragilidade que nós queremos ver como inexpugnável: se o nosso respeito vai todo para a imponência das rochas e das altas montanhas, e às ervinhas e líquenes apenas desprezo reservamos, isso mostra como ainda tanto temos para andar no caminho da sabedoria, do amor e da liberdade.

E assalta-nos depois a paisagem monótona da imensa e interminável planície centro-europeia, mar fundo de terra fértil, verdejante, que as ervinhas, os líquenes e outras plantinhas já conquistaram às duras e imponentes rochas.

E agarra-se agora aos nossos olhos, a miragem azul-turquesa do mar Mediterrâneo, que esconde negros e profundos rifts centrais, gargantas abertas por onde sobe a lava quente primordial vinda do manto da Terra, sempre pronta a edificar novas cadeias montanhas, feitas de rocha fria erguida: e nós temos que saber, que enquanto maçons, somos as ervas e os líquenes que já as espreitam, e que iremos fazer delas imensas planícies férteis e verdejantes que darão alimento para quem ainda passa fome, e que esse gesto será verdadeira liberdade para os que ainda não conhecem o segredo que ensina a arte de bem saber mirar e durar.

Por esta parábola meus irmãos, apenas vos quis explicar a grandeza da humildade das ervas e dos líquenes, e mostrar-vos também que o céu e o inferno têm paredes meias e que começa sempre por ser impercetível a passagem de um para outro, e que a solidariedade entre os homens é sempre o ponto mais feliz da chegada. 

Tratemos todos os humanos de igual forma, sem distinção de raça, de classe, de género, de orientação sexual, todos como iguais e irmãos; combatamos a vã e vil ambição, o orgulho, o erro o preconceito, a ignorância, a mentira, o fanatismo, os integrismos, a superstição: flagelos da Humanidade, estorvos ao verdadeiro progresso; pratiquemos a justiça, promovamos a salvaguarda dos direitos humanos; pratiquemos a tolerância relativamente à escolha religiosa, à escolha de opinião política; deploremos todos estes aspetos, mas sobretudo esforcemo-nos para reconduzir o mundo aos caminhos de uma humanidade verdadeiramente humana, Solidariedade Maçónica, pura humilde fraternal,onde a felicidade se resplandece em cada um dos rostos que perfazem a humanidade.

E são estes meus Irmãos, os grandes deveres que nos esperam todos os dias, todas as horas, todos os minutos, todos os segundos: tudo será humildade e tudo se fará então urgência para edificar um mundo melhor.

E neste tempo solsticial, a União da grande família dos maçons, é de rigor: façamos o mundo mais feliz, mais humano e por contágio, sejamos todos mais felizes.

E era esta a mensagem forte que hoje vos queria comunicar, e dela imbuídos, continuaremos o nosso caminho, humildemente, cumprindo os princípios e deveres, para consolidar a edificação da nossa Augusta Ordem, a bem da Humanidade, à Glória do Grande Arquiteto do Universo.

Júlio Meirinhos
Grão Mestre

29 junho 2015

Maçonaria "tóxica" ?!


Naturalmente que quem ler o título da publicação de hoje por certo ficará reticente com o que poderá encontrar nela pelo facto da afirmação escrita por mim ser um tanto forte. Mas desengane-se o leitor, uma vez que, aquilo que o título poderá encerrar não será na verdade o mais correto, apesar de ser uma assunção que para alguns detratores da Ordem Maçónica seria o quanto bastaria um maçom fazer para que todas as opiniões e ideias que têm da Maçonaria serem as "verdadeiras". O que não é o que pretendo com a afirmação que fiz nem é a constatação da realidade em que vivemos.

Quando eu falo em Maçonaria “tóxica” naturalmente que não posso afirmar tal sobre uma tão proba e augusta Ordem como o é na realidade a Maçonaria. Abordo sim, os seus elementos, os maçons. Pois uma coisa é a Instituição Maçónica em si, outra coisa totalmente diferente são os membros que a compõem; Homens com as suas virtudes - e que na sua larga maioria é gente que as tenta enaltecer e potenciar-,  mas também com os seus defeitos próprios e naturais. O que importa realmente é o que fazer com estes últimos que citei…

Todavia, não querendo eu efetuar uma análise extensiva sobre o assunto em si mas apenas abordando a toxicidade existente na Maçonaria num sentido lato, quero eu dizer e reafirmando o que atrás disse, a Maçonaria nunca poderá ser tóxica na sua vivência nem na sua praxis, mas antes sim, os seus membros. E esta sua  toxicidade - dos seus obreiros - apenas poderá porvir do seu carácter, da sua conduta, da sua forma de viver e estar…

Parece que fiz uma afirmação austera demais e inglória?!
Não!
Disse apenas o que se pode constatar na realidade.

Se a Maçonaria é formada por pessoas com vários caracteres e feitios, existem os “bons maçons” mas infelizmente também, existem aqueles maçons cuja forma de estar intoxica a Ordem que os acolheu e que em última instância acabarão por (tentar) intoxicar os demais. 

Quando falo em maçons “tóxicos”, estes são aqueles maçons que não trabalham em prol da Ordem, não aprendem nem desejam aprender, nem estão sequer motivados para tal; não se comprometendo com nada e se o fazem, fazem-no por "obrigação" e os resultados dessas ações serão por demais evidentes; não praticam os ensinamentos ou os ideais da Maçonaria tanto na sua vida pública como no seu foro privado, que se abstêm de comparecer nas sessões ordinárias da sua Respeitável Loja; que a sua conduta é diferente daquilo que dela tanto propalam, mas que também para além disso, nas suas condutas profanas geralmente são pessoas que envenenam as suas relações profissionais, familiares e fraternais - isto, se as tiverem (!) - E se os há…

Uns sentem-se tão cheios de si, empertigados pelos seus “pedestais” e “medalhas”, outros falando por boca alheia sem meditar no que estão a dizer, cedendo o seu melhor bem que é o seu “pensamento” a outrem, preferindo ser instrumentalizados como “marionetas”  a bel-prazer de quem melhor possa atribuir encómios à sua pessoa ou até mesmo se submeterem a aqueles a quem possam retirar qualquer tipo de benefício ou dividendo para si próprios, manipulando a longa lista de contatos a que podem ter acesso pelo simples facto de terem entrado numa Ordem universal e com elevado número de membros.
Estes serão aqueles que geralmente se diz que "entraram na Maçonaria, mas que ela nunca entrou neles..."
Os tais afamados "erros de casting"!

Mas apesar destas situações que confirmo a sua existência – nada que não seja natural nas várias instituições ou grupos sociais que o Homem integre; a Maçonaria é o “espelho” da sociedade em que se insere (!) – “não podemos tomar o todo por alguns” e a maioria suplanta amplamente esses poucos que o tempo sempre se encarrega de extirpar – quais cancros sociais – e são esses - a maioria - que no fundo fazem e refazem as instituições por onde passam, limpando e renovando a imagem que por vezes se torna imunda, pelas atitudes que de lés-a-lés são tornadas públicas, por gente que, talvez, nunca deveria ter sido cooptada pela Ordem.

O que se pode concluir é que a toxicidade existente na Maçonaria não é uma toxicidade "química" mas antes um certo tipo de toxicidade social e comportamental de uma parte ínfima dos seus obreiros.
E que estas pessoas que intoxicam a Instituição Maçónica acabam por dar algum ecorazão aos detratores da Ordem, pois não poderemos nós nunca olvidar que os maiores inimigos da Maçonaria são e serão sempre os Maçons, disso tenho eu a certeza .

E o que fazer com estes “seres tóxicos” que deambulam por uma tão Augusta Ordem?

Dar-lhes “corda” suficiente para se “enforcarem”?

Entregar-lhes o “combustível” e o “detonador” necessário para se “queimarem”?

Deixá-los "caminhar até à ponta do precipício e incitá-los a saltar"?

Ou tentar  lhes demonstrar que o caminho que por ora seguem é um caminho para o “abismo”, possivelmente sem retorno, e que se tomado de forma inadvertida ainda poderá ter regresso ao trilho correto?

Algumas vezes pensei que a última sugestão/possibilidade seria a mais certa. Mas hoje em dia começo a ficar titubeante com a decisão a tomar. Se devo tomar a decisão que se suporia como sendo a mais correta ou se aquela que melhor me servirá…

De facto todos na nossa vida pessoal e em situações extremas, temos sempre uma atitude de “sobrevivência” e por isso mesmo temos a tendência de olharmos para o nosso “umbigo” e esquecer por breves instantes o bem comum. - O que não deveria acontecer, mas como humanos que somos, tal é sempre mais forte. Não podemos negar a nossa natureza e existência animal ! -.

Queira eu por isso e principalmente com o auxílio do Grande Arquiteto, com a sua Luz e Sabedoria, tomar sempre as melhores decisões que possa tomar em qualquer momento e agir de forma a que os meus pares, principalmente os que me reconhecem e que eu reconheço como tal - eles saberão por certo quem serão - nunca se sintam envergonhados pela minha conduta, seja esta demonstrada através de ações, omissões e/ou palavras... Porque se por vezes é necessário se falar e muito dizer (nem que seja para criar certo "ruído de fundo"), noutras situações será preferível não o fazer sequer.
Aliás sempre retive para mim que o "poder" do silêncio reside não quando nada se diz, por nada se ter para falar; mas antes sim, quanto muito temos para dizer e preferimos conscientemente nos manter calados...


Quanto aos seres tóxicos que por aí deambulam, esses, terão de fazer por eles…
Até porque se afirmam que também nem sabem ler nem escrever, alguns até mesmo dificilmente conseguiriam soletrar... até mesmo a sua língua materna!

22 junho 2015

O maçom e o conflito (republicação)

O texto que republico hoje saiu da pena do Rui Bandeira e pode ser consultado aqui e tem uma perspetiva com a qual subscrevo na íntegra.

"O conflito faz parte das nossas vidas. Quer queiramos, quer não. Existem interesses divergentes, quantas vezes inconciliáveis. Quando tal sucede, várias formas de lidar com o assunto existem: a força, a imposição de poder, a desistência, a conciliação, a cooperação, a hierarquização, etc..


Os maçons também vivem e estão sujeitos a conflitos. Tanto como qualquer outra pessoa vivendo em sociedade.

Mas os maçons aprendem a lidar melhor com o conflito. Desde logo, porque aprendem, interiorizam e procuram praticar a Tolerância. Esta postura não elimina, obviamente, os conflitos, nem leva quem a pratica a deles fugir, ou a ceder para os evitar. Pelo contrário, ensina e possibilita a melhor gerir o conflito. E mais bem gerir um conflito não é procurar ganhar a todo o custo. Mais bem gerir um conflito consiste em detetar e obter a melhor solução possível para o mesmo. Por vezes, "vencer" o conflito pode parecer a melhor solução no curto prazo, mas revelar-se desastrosa depois.

O maçom aprende a gerir o conflito, desde logo treinando-se a fazer algo que, sendo básico, é muitas vezes esquecido: ouvir! Ouvir o outro, as suas razões, pretensões. Ouvir o outro não é apenas deixá-lo falar. É prestar efetivamente atenção ao que diz e como o diz. Para procurar determinar porque o diz e para que o diz. E assim lobrigar exatamente em que medida existe realmente conflito de interesses entre si e o outro - ou se existe apenas uma aparência de conflito de interesses, por deficiente entendimento, de uma ou das duas partes, de propósitos, intenções, objetivos.

Ouvir o outro é o primeiro exercício prático da Tolerância, da verdadeira Tolerância. Porque esta não é o ato de, condescentemente, admitir que o outro tenha uma posição diferente da nossa e permitirmos-lhe, "generosamente", que a tenha. A verdadeira Tolerância não é um ponto de chegada - é uma base de partida. A verdadeira Tolerância resulta do pressuposto filosófico de que ninguém está imune ao erro. Nem nós - por maioria de razão. Portanto, tolerar a opinião do outro, a exposição do seu interesse, porventura confituais com a nossa opinião e o nosso interesse, não é um ato de generosidade, de condescente superioridade. É a consequência da nossa consciência da Igualdade fundamental entre nós e o outro. Que implica o inevitável corolário de que, sendo diferentes as opiniões, se alguém está errado, tanto pode ser o outro como podemos ser nós. A Tolerância não é um ponto de chegada - é uma base de partida. Não é demais repeti-lo.

Porque a consciência disto possibilita a primeira ferramenta para a gestão do conflito: a disponibilidade para cooperar com o outro, para determinar (1) se existe verdadeiramente divergência entre ambos; (2) existindo, qual é ela, precisamente; (3) em que medida é essa divergência, superável, total ou parcialmente; (4) ocorrendo superação parcial da divergência, se o conflito se mantém e, mantendo-se, se conserva a mesma gravidade; (5) finalmente, em que medida é possível harmonizar os interesses conflituantes: cada um abdicando de parte do seu interesse inicial? Garantindo ambos os interesses, seja em tempos diferentes, seja em planos diversos?

Treinando-se na prática da Tolerância, o maçom aprende a lidar melhor com o conflito, porque é capaz de, em primeiro lugar, determinar se existe mesmo conflito, em segundo lugar predispõe-se para cooperar na superação do conflito e finalmente adquire a consciência de que existem várias, e por vezes insuspeitas, formas de superar, controlar, diminuir, resolver, conflitos - quantas vezes logrando-se garantir o essencial dos interesses inicialmente em confronto.

E tudo, afinal, começa por saber ouvir e por saber tolerar (o que implica entender) a posição do outro.

Por isso o primeiro exercício que é exigido ao maçom é a prática do silêncio. Para que aprenda a ouvir, para que se aperceba do que realmente é dito, para que reflita sobre a melhor forma de resolver os problemas que ouça expostos.

Através do silêncio, aprende o maçom a sair de si e a atender ao Outro. Através da Tolerância da posição do Outro, aprende o maçom a descobrir a forma de harmonizá-la com a sua. Através da busca da Harmonia, aprende o maçom a gerir os conflitos. Através da gestão dos conflitos, torna-se o maçom melhor, mais eficiente, mais bem sucedido."

Rui Bandeira

15 junho 2015

Os limites da Tolerância (republicação)

Durante algumas semanas irei republicar alguns textos já escritos e publicados por alguns dos autores do blogue que considero atuais e de grande relevância para conhecimento dos leitores que frequentam este espaço.
O artigo de hoje foi escrito pelo Rui Bandeira e pode ser lido no seu original aqui.

"Quando se fala de Tolerância, é frequente vir à baila a questão dos seus limites. Existe alguma tendência para se considerar existir algo de contraditório entre a Tolerância e a consideração de existência de limites à mesma. A meu ver, esta é uma falsa questão, que um pouco de reflexão facilmente resolve.


Antes do mais, é preciso entender que o conceito de Tolerância se aplica a crenças, a ideias, ao pensamento e respetiva liberdade, às pessoas e sua forma, estilo e condições de vida, mas nada tem a ver com o juízo sobre atos. Cada um de nós deve tolerar, aceitar e respeitar, independentemente da sua diferença em relação a si e ao seu entendimento, a crença alheia, as ideias e o pensamento de outrem, pois a liberdade de crença e de pensamento são expressões fundamentais da dignidade humana. Cada um de nós deve tolerar, aceitar e respeitar o outro, quaisquer que sejam as diferenças que vejamos nele em relação a nós, porque o outro é essencialmente igual a mim, não ferindo essa essencial igualdade as particulares diferenças entre nós existentes. Mas não é do domínio da Tolerância o juízo sobre os atos. O juízo sobre atos efetua-se em função da moral e das regras sociais e legais vigentes.

Explicitando um pouco mais: tenho o dever de aceitar alguém que pense de forma diferente da minha, que tenha uma crença religiosa diferente da minha, uma orientação sexual diferente da minha, um estilo de vida diferente do meu. Mas já não tenho idêntico dever em relação a atos concretos desse outro que se revelem violadores da lei, da moral ou da própria noção de Tolerância. Designadamente, não tenho que tolerar manifestações de intolerância em relação a mim, às minhas crenças e convicções, tal como não só não tenho que tolerar como não devo fazê-lo atos criminosos, cruéis, degradantes ou simplesmente violadores das consensuais regras de comportamento social.

Temos o dever de tolerar, de aceitar, a diferença - no estilo, nas ideias, nas crenças, no aspeto ou nas condições individuais. Por outro lado, temos o direito e o dever de ajuizar, de exercer o nosso sentido crítico, relativamente a ações concretas.

Ninguém vive isolado da Sociedade e todos têm de cumprir as regras sociais que viabilizam a sã convivência de todos com todos. Consequentemente, é uma simples questão de bom senso que devemos aceitar, valorizar, integrar as diferenças. Quem é diferente, tem direito a sê-lo. Quem pensa diferente, tem o direito de assim fazer. Mas, por outro lado, o direito à diferença não legitima a atuação desconforme com as regras sociais, legais, morais, em vigor na Sociedade em causa. Ninguém pode pretender só gozar das vantagens sem suportar os inconvenientes. Quem vive em Sociedade tem o direito de exigir que esta e os demais aceitem as suas diferentes ideias, conceções, condição. Mas tem o correlativo dever de respeitar as normas sociais, legais e morais vigentes. Se o não quiser fazer, deve afastar-se para onde vigorem normas que esteja disposto a seguir.

As Sociedades evoluem e é bom que assim seja. Também por isso é inestimável e rica a diferença. Também por isso devemos aceitá-la e aceitar que quem defende ideias ou conceções ou condições diversas da norma procure convencer os demais da bondade das suas escolhas. Isso é Liberdade, isso é Democracia. Nem uma, nem outra subsistem sem a indispensável Tolerância da Diversidade. Mas precisamente por isso - afinal porque quem quer e merece ser respeitado tem o dever de respeitar - o direito de defesa das ideias e convicções, o direito a tentar convencer os demais, o direito a pregar a evolução pretendida, não se confunde com qualquer pretensão de agir como se pretende, se em contrário da lei, do consenso social, da postura moral da Sociedade em que se está inserido.

Resumindo: a Tolerância obriga a respeitar a Diversidade e a diferença; impõe a aceitação da divulgação, da busca de convencimento, mesmo da propaganda das ideias ou conceções diversas. Mas não que se aceitem condutas prevaricadoras do que está legal e socialmente vigente - enquanto o estiver. Por isso entendo que os domínios da Tolerância e do Juízo sobre os atos concretos são diferentes. As ideias, as conceções, as condições confrontam-se, debatem-se, mutuamente se influenciam, enfim interagem no domínio da Liberdade e, assim, da mútua Tolerância. Os atos, esses, necessariamente que têm de respeitar o estabelecido enquanto estabelecido estiver. Se assim não for, o que é aplicável à violação do consenso social não é a Tolerância - é a Justiça, seja sobre a forma de Justiça formal, seja enquanto censura social seja no domínio do juízo individual.

Portanto, onde tem lugar a Tolerância, esta não tem limites. Onde há limites, sejam legais, sejam de normas sociais ou morais, não se está no domínio da Tolerância, mas no domínio do tão justo quanto possível juízo concreto sobre atos concretos."

Rui Bandeira

08 junho 2015

No século XXI fará sentido ser-se maçon? - II




Uma das características da maçonaria é a sua aparente aversão por tudo quanto seja novo. Aqui, a maçonaria trai claramente a sua raiz anglo-saxónica tradicionalista, com a primazia do costume sobre o estatuído, da tradição sobre a modernidade, em suma, da imutabilidade sobre a inovação. Esta tendência é, simultaneamente, uma das suas maiores fraquezas e uma das suas maiores forças. Em 300 anos a maçonaria não mudou grande coisa; de facto, os princípios da maçonaria são, hoje, os mesmos que eram há 300 anos. Houve, porém, suficiente bom-senso aquando da sua instituição para que estes se tivessem mantido relevantes até aos dias de hoje. Contudo, à boa forma anglo-saxónica, os tais "princípios" não estão propriamente escritos numa lista - precisamente do mesmo modo que o Reino Unido não tem uma Constituição, mas se considera ser esta o conjunto dos documentos legais, sentenças judiciais, costumes, tratados e outros - contrariamente com o que sucede com a maioria dos países, que têm uma constituição escrita e claramente delimitada. Pode considerar-se, todavia, que os que se seguem corresponderão, grosso modo, ao que a Maçonaria tem como propósito.

Tornar homens bons em homens melhores. A maçonaria nunca pretendeu ser um refúgio de homens caídos, ou um reformatório de almas perdidas. Não cura o alcoolismo, não dá aconselhamento psiquiátrico, e muito menos transforma bandidos em anjos. A maçonaria sempre teve, e terá, elevados padrões de exigência moral que se aplicam quer aos seus membros quer àqueles que pretendem sê-lo, e por isso os seus regulamentos e costumes preveem especificamente que pessoas que enfermem das limitações acima descritas não integrem as suas fileiras - e sejam mais tarde discretamente afastadas se a triagem não tiver sido eficaz. O estrito cumprimento das leis dos países em que está implantada, bem como o dos deveres cívicos, familiares, laborais e religiosos, são algo que se espera - mais, se exige - de qualquer maçon, sob pena de eventual exclusão ou mesmo expulsão da Ordem. Quanto à forma como, cumpridos estes requisitos mínimos, um homem bom se torna melhor, essa dependerá exclusivamente da vontade de cada um, daquilo que escolha melhorar e de onde pretenda chegar. É um caminho estritamente individual e profundamente pessoal, do qual a maioria nunca fala ao longo de toda uma vida.

Fomentar e nutrir o amor fraternal. Organizados em lojas e reunindo-se regularmente em sessões - que, tipicamente, contam entre uma e três dezenas de presenças - os maçons executam rituais razoavelmente semelhantes em todo o mundo, o que torna as cerimónias maçónicas num elo de ligação, numa experiência comum entre homens oriundos das mais diversas proveniências entre quem se fomenta o espírito de grupo e as ligações próximas e de longo prazo. Ao atravessar barreiras sociais, económicas, raciais, religiosas e políticas a maçonaria congrega homens que, de outro modo, nunca se teriam conhecido, e aqui se tratam entre si por "irmão" e por tu, independentemente das posições, cargos e honrarias que uns e outros tenham ou mereçam (ou não...) dentro ou fora da maçonaria. A fraternidade e a tolerância são valores preponderantes por serem conducentes à harmonia que se procura e que é essencial ao bom funcionamento das lojas e da sociedade em geral.

Construir e promover a auto-confiança. A loja constitui um microcosmos da sociedade envolvente, quer na sua diversidade, quer na multiplicidade de ofícios que aí existem. Tal como uma associação tem o seu presidente, o seu tesoureiro, o seu secretário, etc., também em cada loja há ofícios semelhantes - e alguns outros diferentes - que vão sendo ocupados sucessivamente por diferentes pessoas. No processo, não só estas prestam um serviço à loja, como recebem da loja a possibilidade de enriquecer a sua experiência no exercício do cargo. Aprende-se, assim, coisas simples - e fastidiosas, mas necessárias! - como elaborar um ata; outras, atemorizantes para tantos, como falar em público exprimindo uma ideia que antecipadamente se tenha elaborado; ou perceções mais profundas, como a de que um cargo é, ou deve ser, acima de tudo, a prestação de um serviço, e não uma manifestação de poder.

Cultivar a solidariedade. Os maçons são encorajados a tomar parte ativa na comunidade, e a prestar auxílio aos mais carenciados na medida das possibilidades de cada um. Se bem que a maçonaria não seja uma instituição de beneficência, no sentido de que este não é o seu propósito fundamental, é esta, contudo, uma das vertentes de enriquecimento pessoal que fomenta e promove. Nem sempre o auxílio prestado é em espécie; rapidamente se aprende que a maior dádiva é que cada um dê um pouco de si, seja do seu tempo, do seu saber, ou mesmo do seu sangue - como a Loja Mestre Affonso Domingues tem promovido intermitentemente há um número apreciável de anos.

Buscar a Verdade. Nem as lojas são locais de culto, nem ass sessões e rituais maçónicos foram concebidos enquanto substituto de uma ida à igrejam templo, mesquita ou similar. A maçonaria regular exorta cada um dos seus membros a cumprir os deveres que a sua crença lhe imponham. Simultaneamente, o princípio da tolerância é constantemente recordado, especialmente no que concerne a tolerância religiosa, uma vez que esta está matricialmente na origem da Maçonaria. Espera-se de cada um que procure (e cumpra com) a Verdade que lhe seja mais adequada, e que aceite a diversidade de percursos que, frequentemente, serão tantos quanto aqueles que os percorrem.

Baixar a guarda. Reduzida ao essencial, pode dizer-se que a maçonaria proporciona aos seus membros um contexto onde, por algum tempo, se podem refugiar das lutas e fadigas do mundo exterior, despir as cotas de malha e baixar as espadas das lutas do dia-a-dia. É para isso que se cultiva um ambiente de confiança, e que os assuntos fraturantes e a própria discórdia são deixados à porta do Templo. Longe de constituir um momento de fraqueza, esta vulnerabilização deliberada acaba por se traduzir num momento te repouso, de descontração, e mesmo de um certo abandono, que ajuda a retemperar-nos as forças.

Como se vê, a maçonaria só aparentemente é avessa ao que é novo; a mensagem da maçonaria é que, de tão intemporal, não carece, porventura, de modernização...

Paulo M.

http://www.dummies.com/how-to/content/how-freemasonry-is-still-relevant-today.html