03 agosto 2015
27 julho 2015
Porquê "meu irmão", e não "meu amigo"? (republicação)
Paulo M. "
Publicado por Nuno Raimundo às 12:01 0 comments
Marcadores: amizade, fraternidade, igualdade, liberdade, Maçonaria explicada
20 julho 2015
L'égalite est la base de toute liberté (republicação)
O texto que hoje é republicado é datado de 2009 e foi escrito pelo Jean-Pierre Grassi, obreiro também ele da Respeitável Loja Mestre Affonso Domingues nº5.
Foi escrito em francês e irei manter a sua integralidade nesta republicação.
"Ou serait-ce le contraire?
Ou bien alors, est-ce que l’un de ces mots a-t-il un sens sans le second?
Ou bien encore, est-ce que ces mots, égalité et liberté, ne sont-ils pas dénués de sens? Du moins dans l’absolu.
Serait-ce une hérésie que de dire que Egalité et Liberté sont en soi deux mots abstraits? Voyons.
La définition de l’égalité est relativement simple, c’est l’absence complète de distinction entre les hommes sous le rapport des droits: égalité civile, sociale, politique, ... Or nous savons que cet état d’égalité n’existe pas. Qu’elle soit naturelle, acceptée ou imposée, la différence entre les hommes a toujours existée.
La liberté, par définition, est l’absence de contrainte; mais il n’existe pas de liberté absolue. Que se soit la liberté de conscience, la liberté morale, la liberté du culte, la liberté de la presse, la liberté syndicale, ... elle sera toujours limitée, ou conditionnée, par des règles établies par la communauté à laquelle on appartient.
En définitive, la liberté, telle qu’on l’entend, est de pouvoir faire tout ce qui n’est pas interdit. Et si ce n’était pas le cas, ce serait l’anarchie, la démocratie directe, comme l’exposait Platon. Cette doctrine qui libère l’individu de toute forme de contrainte. Nous revenons à l’abstraction. Alors?
Alors remontons dans le temps, plus précisément les 20, 21, 23, 24 et 26 août 1789. Que se passa-t-il alors?
Les représentants du peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme.
Ce fut la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” dont la première phrase de l’Article premier est:
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
En théorie, cette simple phrase constituée de dix mots résolvait un problème aussi vieux que l’homme est homme. En réalité, et justement parce que l’homme est homme, il n’a pu réaliser les idéaux contenus dans cette phrase, tout au moins jusqu’en cette veille du XXIème siècle.
Et cela malgré cette autre grande affirmation que fut la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, adoptée et proclamée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, et dont l’article premier est:
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Remarquons au passage que, dans ce premier article, apparaît le mot “Fraternité” qui, lié à “Liberté” et “Egalité”, constitue non seulement la devise de la France mais aussi, depuis le milieu du dix-neuvième siècle, le ternaire sacré de la Maçonnerie.
Traditionnellement en France, on a toujours opposé la Liberté de 1789 et l’Egalité de 1793. L’égalité de droit a sans cesse progressé. Ce progrès continue, mais semble presque au bout, à son terme, en tout cas dans nombreux pays.
Dans le même temps où l’on est arrivé presque à la perfection de l’égalité de droit, on a vu s’aggraver les inégalités de fait.
Il y a d’abord les handicaps naturels, ils sont normaux et il ne faut pas chercher à les nier en essayant de cloner les gents intelligents! Il existe et il existera toujours des différences.
D’ailleurs, quand Plantagenêt disait que “l’égalité n’implique pas le nivellement des valeurs”, il sentait bien ce qu’il y avait d’absurde dans cette notion trop absolue d’«égalité».
Ces inégalités sont de sources diverses; l’intelligence de l’individu, son hérédité, ses conditions familiales, son aptitude à la scolarisation, sa citoyenneté, la localisation géographique de son habitat et, principalement, ses revenus!
Les inégalités sociales sont dramatiques, l’écart entre les revenus les plus élevés et les plus modestes se creuse chaque jour plus, et les inégalités deviennent de moins en moins supportables car le fatalisme n’est plus de mise, les écarts sociaux sont consciemment perçus.
Sans compter que d’autres inégalités se sont sans doute aussi aggravées, ce sont les inégalités entre peuples. Jusqu’à présent, on a largement raisonné en termes d’égalité au sein d’une nation, c’est oublier les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, en Europe et dans le Monde, et celles là sont gigantesques.
Il suffit de se pencher sur le phénomène européen qui prône la liberté de circulation à l’intérieur de ses frontières mais qui interdit, en même temps, son accès aux gens du Sud. Ce n’est ni l’égalité des droits, ni l’égalité des conditions.
C’est également oublier le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui rappelle que les peuples ont proclamé leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité des valeurs de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Cette vision, lorsqu’elle est appliquée, a normalement un caractère fonda- mentalement nationaliste, même si notre Europe joue un rôle positif par sa redistribution et ses fonds de péréquation. Dans ce cas précis, l’Europe est l’image d’une nation globale, limitée à l’espace géographique de ses états membres.
Des étudiants portugais écrivaient dans une thèse sur la Révolution Française:
“Au long des 200 dernières années, l’égalité, par le biais du développement social, n’a fait que augmenter les inégalités, et la fraternité a été abandonnée en un monde qui a placé l’affirmation des Etats Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.”
L’égalité est-elle la base de toute liberté? Qu’est-ce que l’on entend par «liberté»?
Ce qui consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui? L’exercice des droits naturels de chaque homme qui n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits?
L’égalité des conditions est une utopie; elle n’est ni possible, ni d’ailleurs souhaitable car, paradoxalement, négatrice de la liberté.
Ce qui pourrait être même dangereux, c’est l’accent mis sur la liberté; la liberté absolue tue l’égalité de même que l’égalité absolue tue la liberté. Personne n’a encore trouvé le bon point d’équilibre sans que l’un détruise l’autre.
Les bornes de cette liberté ne peuvent être déterminées que par la loi. Et la loi, par définition, est égale pour tous.
Donc, une certaine égalité est la base d’une certaine liberté. Il n’existe pas d’absolu.
Ce qui est souhaitable, comme le réfère la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, c’est que ce concept soit humanisé par un sentiment qui parait indissociable de son contenu: la fraternité.
Et afin qu’elle prenne tout son sens et qu’elle soit réellement applicable, et appliquée, la devise Maçonnique, “Liberté, Egalité, Fraternité”, devra être toujours associée à la solidarité, à la tolérance et à l’universalité.
Mais même en Maçonnerie l’égalité n’est pas la base de la liberté. Du moins, l’égalité n’est pas toujours synonyme de liberté.
Dans un Ordre qui prône la Tolérance, il existe des règles auxquelles les Maçons doivent se soumettre. Ce sont les Landmarks (ou Règles, ou Statuts, ou Limites) qui dictent quelle doit être l’attitude du Frère dans la Maçonnerie, et par extension, dans le monde profane.
Même si, comme le dit Jean Boucher, “En Maçonnerie, contrairement à ce qui a lieu dans la plupart des autres groupements humains, chaque Frère garde une liberté entière; il ne peut ni ne doit recevoir aucun mot d’ordre susceptible d’influencer ses actes”, le Maçon devra respecter néanmoins les règles édictées par les règlements de sa Loge et de sa Grande Loge. Il ne pourra évoquer “au dehors” ce à quoi il a participé “à l’intérieur”, sa conscience étant liée, dans ce cas, au jurement qu’il fait lors de la fermeture des travaux de sa Loge de Saint-Jean.
L’Initié, lorsqu’il est fait Maçon, cet homme «libre et de bonne renommée» s’entendra appeler “Frère” par ses nouveau correligionaires. Il pourrait imaginer que, de ce fait, il sera leur égal et qu’il jouira des mêmes libertés qu’eux. Il n’en est rien. Il lui faudra attendre d’être Maître pour pouvoir user de la parole en Loge, à l’instar de tous les Apprentis et Compagnons.
Pour conclure, rappelons que l’égalité absolue entre les hommes existe, une fois et une seule, au long de leurs existences. Le jour où le Grand Architecte de l’Univers nous appellera auprès de lui, à l’Orient Eternel, le jour où, effectivement, nous ne serons plus libre de notre choix. C’est l’heure du Jugement Final où l’homme n’est plus maître de son destin
Ce jour-là, cette égalité totale finalement obtenue sera synonyme d’absence totale de liberté, quelle qu’elle soit."
Jean-Pierre GRASSI
Publicado por Nuno Raimundo às 12:00 0 comments
13 julho 2015
Sobre o nosso patrono Mestre Affonso Domingues (republicação)
A republicação de hoje versa sobre o patrono da Respeitável Loja que alberga os autores deste blogue.
E nunca é demais relembrar quem foi esta personagem histórica que emprestou o nome à nossa Loja.
O texto original foi publicado pelo J.Paiva Setúbal e encontra-se aqui.
JPSetúbal
Publicado por Nuno Raimundo às 12:00 0 comments
Marcadores: Mestre Affonso Domingues
06 julho 2015
Maçonaria - Uma grande Família: Princípios e Deveres
Publicado por Rui Bandeira às 12:00 1 comments
Marcadores: Família, Grande Loja, Grão-Mestre, maçonaria
29 junho 2015
Maçonaria "tóxica" ?!
Estes serão aqueles que geralmente se diz que "entraram na Maçonaria, mas que ela nunca entrou neles..."
Os tais afamados "erros de casting"!
Mas apesar destas situações que confirmo a sua existência – nada que não seja natural nas várias instituições ou grupos sociais que o Homem integre; a Maçonaria é o “espelho” da sociedade em que se insere (!) – “não podemos tomar o todo por alguns” e a maioria suplanta amplamente esses poucos que o tempo sempre se encarrega de extirpar – quais cancros sociais – e são esses - a maioria - que no fundo fazem e refazem as instituições por onde passam, limpando e renovando a imagem que por vezes se torna imunda, pelas atitudes que de lés-a-lés são tornadas públicas, por gente que, talvez, nunca deveria ter sido cooptada pela Ordem.
E que estas pessoas que intoxicam a Instituição Maçónica acabam por dar algum eco e razão aos detratores da Ordem, pois não poderemos nós nunca olvidar que os maiores inimigos da Maçonaria são e serão sempre os Maçons, disso tenho eu a certeza .
Deixá-los "caminhar até à ponta do precipício e incitá-los a saltar"?
Queira eu por isso e principalmente com o auxílio do Grande Arquiteto, com a sua Luz e Sabedoria, tomar sempre as melhores decisões que possa tomar em qualquer momento e agir de forma a que os meus pares, principalmente os que me reconhecem e que eu reconheço como tal - eles saberão por certo quem serão - nunca se sintam envergonhados pela minha conduta, seja esta demonstrada através de ações, omissões e/ou palavras... Porque se por vezes é necessário se falar e muito dizer (nem que seja para criar certo "ruído de fundo"), noutras situações será preferível não o fazer sequer.
Aliás sempre retive para mim que o "poder" do silêncio reside não quando nada se diz, por nada se ter para falar; mas antes sim, quanto muito temos para dizer e preferimos conscientemente nos manter calados...
Até porque se afirmam que também nem sabem ler nem escrever, alguns até mesmo dificilmente conseguiriam soletrar... até mesmo a sua língua materna!
Publicado por Nuno Raimundo às 12:07 1 comments
Marcadores: aperfeiçoamento, Ética, reflexão
22 junho 2015
O maçom e o conflito (republicação)
O texto que republico hoje saiu da pena do Rui Bandeira e pode ser consultado aqui e tem uma perspetiva com a qual subscrevo na íntegra.
"O conflito faz parte das nossas vidas. Quer queiramos, quer não. Existem interesses divergentes, quantas vezes inconciliáveis. Quando tal sucede, várias formas de lidar com o assunto existem: a força, a imposição de poder, a desistência, a conciliação, a cooperação, a hierarquização, etc..
Publicado por Nuno Raimundo às 12:00 0 comments
Marcadores: gestão de conflitos, Silêncio, tolerância
15 junho 2015
Os limites da Tolerância (republicação)
Durante algumas semanas irei republicar alguns textos já escritos e publicados por alguns dos autores do blogue que considero atuais e de grande relevância para conhecimento dos leitores que frequentam este espaço.
O artigo de hoje foi escrito pelo Rui Bandeira e pode ser lido no seu original aqui.
"Quando se fala de Tolerância, é frequente vir à baila a questão dos seus limites. Existe alguma tendência para se considerar existir algo de contraditório entre a Tolerância e a consideração de existência de limites à mesma. A meu ver, esta é uma falsa questão, que um pouco de reflexão facilmente resolve.
Temos o dever de tolerar, de aceitar, a diferença - no estilo, nas ideias, nas crenças, no aspeto ou nas condições individuais. Por outro lado, temos o direito e o dever de ajuizar, de exercer o nosso sentido crítico, relativamente a ações concretas.
Ninguém vive isolado da Sociedade e todos têm de cumprir as regras sociais que viabilizam a sã convivência de todos com todos. Consequentemente, é uma simples questão de bom senso que devemos aceitar, valorizar, integrar as diferenças. Quem é diferente, tem direito a sê-lo. Quem pensa diferente, tem o direito de assim fazer. Mas, por outro lado, o direito à diferença não legitima a atuação desconforme com as regras sociais, legais, morais, em vigor na Sociedade em causa. Ninguém pode pretender só gozar das vantagens sem suportar os inconvenientes. Quem vive em Sociedade tem o direito de exigir que esta e os demais aceitem as suas diferentes ideias, conceções, condição. Mas tem o correlativo dever de respeitar as normas sociais, legais e morais vigentes. Se o não quiser fazer, deve afastar-se para onde vigorem normas que esteja disposto a seguir.
As Sociedades evoluem e é bom que assim seja. Também por isso é inestimável e rica a diferença. Também por isso devemos aceitá-la e aceitar que quem defende ideias ou conceções ou condições diversas da norma procure convencer os demais da bondade das suas escolhas. Isso é Liberdade, isso é Democracia. Nem uma, nem outra subsistem sem a indispensável Tolerância da Diversidade. Mas precisamente por isso - afinal porque quem quer e merece ser respeitado tem o dever de respeitar - o direito de defesa das ideias e convicções, o direito a tentar convencer os demais, o direito a pregar a evolução pretendida, não se confunde com qualquer pretensão de agir como se pretende, se em contrário da lei, do consenso social, da postura moral da Sociedade em que se está inserido.
Resumindo: a Tolerância obriga a respeitar a Diversidade e a diferença; impõe a aceitação da divulgação, da busca de convencimento, mesmo da propaganda das ideias ou conceções diversas. Mas não que se aceitem condutas prevaricadoras do que está legal e socialmente vigente - enquanto o estiver. Por isso entendo que os domínios da Tolerância e do Juízo sobre os atos concretos são diferentes. As ideias, as conceções, as condições confrontam-se, debatem-se, mutuamente se influenciam, enfim interagem no domínio da Liberdade e, assim, da mútua Tolerância. Os atos, esses, necessariamente que têm de respeitar o estabelecido enquanto estabelecido estiver. Se assim não for, o que é aplicável à violação do consenso social não é a Tolerância - é a Justiça, seja sobre a forma de Justiça formal, seja enquanto censura social seja no domínio do juízo individual.
Portanto, onde tem lugar a Tolerância, esta não tem limites. Onde há limites, sejam legais, sejam de normas sociais ou morais, não se está no domínio da Tolerância, mas no domínio do tão justo quanto possível juízo concreto sobre atos concretos."
Rui Bandeira
Publicado por Nuno Raimundo às 12:00 0 comments
Marcadores: cidadania, tolerância
08 junho 2015
No século XXI fará sentido ser-se maçon? - II
Construir e promover a auto-confiança. A loja constitui um microcosmos da sociedade envolvente, quer na sua diversidade, quer na multiplicidade de ofícios que aí existem. Tal como uma associação tem o seu presidente, o seu tesoureiro, o seu secretário, etc., também em cada loja há ofícios semelhantes - e alguns outros diferentes - que vão sendo ocupados sucessivamente por diferentes pessoas. No processo, não só estas prestam um serviço à loja, como recebem da loja a possibilidade de enriquecer a sua experiência no exercício do cargo. Aprende-se, assim, coisas simples - e fastidiosas, mas necessárias! - como elaborar um ata; outras, atemorizantes para tantos, como falar em público exprimindo uma ideia que antecipadamente se tenha elaborado; ou perceções mais profundas, como a de que um cargo é, ou deve ser, acima de tudo, a prestação de um serviço, e não uma manifestação de poder.
Como se vê, a maçonaria só aparentemente é avessa ao que é novo; a mensagem da maçonaria é que, de tão intemporal, não carece, porventura, de modernização...
http://www.dummies.com/how-to/content/how-freemasonry-is-still-relevant-today.html
Publicado por Paulo M. às 01:00 4 comments
Marcadores: História da Maçonaria, Iluminismo, modernidade, Sociedade, tolerância
01 junho 2015
No século XXI fará sentido ser-se maçon? - I
Publicado por Paulo M. às 00:00 0 comments
Marcadores: História da Maçonaria, Iluminismo, modernidade, Sociedade, tolerância
25 maio 2015
Comunicação do Grão-Mestre da GLLP/GLRP à Assembleia de Grande Loja no equinócio da primavera
A importância dos Princípios e Valores
Homenagem a Amadeu Ferreira
Publicado por Rui Bandeira às 12:00 0 comments
Marcadores: Amadeu Ferreira, Grão-Mestre, Júlio Meirinhos