13 abril 2009

Leçon d'un Maitre à ses Compagnons



Mes très chers Frères … Compagnons !

Con panis ! Qui partage le pain ; Le copain, comme nous disons aujourd’hui. Quel beau nom pour un grade qui, souvent, et à tort, est dénigré.

Au grade de Compagnon, l’équerre et le compas se presentent de façon differente. C’est-à-dire que vous avez atteint l’équilibre entre la matière et l’esprit. Le travail que vous avez accomplit lors de votre apprentissage, a permis de vous libérer des préjugés qui sont l’apanage des profanes.

La pierre sur laquelle vous avez travaillé, comme Apprentis, était brute et informe. Vous l’avez nettoyée et dégrossie et nous, les Maîtres de cette Respectable Loge, nous avons observé avec attention vos efforts et les progrès que vous avez faits.

Satisfaits de votre travail, nous vous avons accordé le juste salaire que vos efforts vous ont mérité.

La moitié de votre cheminement vers la lumière est achevée.

Rien ne sera plus comme avant car vous avez changé, mes Frères, depuis votre admission en notre sein. Et même si vous en avez peu la conscience aujourd’hui, vous n’appréhendez plus le monde, les hommes ni même les concepts comme autrefois.

Mais ne vous réjouissez pas trop vite, le chemin qui doit mener le Compagnon vers la Maîtrise comporte mille détours, mille difficultés.

Cette pierre, qui est symbolique et qui est vous-même, devra être travaillée, encore et toujours, sans la moindre complaisance ni répit, jusqu’à ce que vous deveniez « os de vos os et chair de votre chair », ainsi que nous l’enseigne la Genèse.

Car c’est par le travail sur soi, et en soi, que l’on progresse sur le chemin qui mène à la lumière.

Nous venons de vous fournir de nouveaux outils avec lesquels vous venez d’effectuer vos voyages symboliques.

Efforcer vous de méditer sur leur signification réelle. Essayez de comprendre la manière comme vous allez vous en servir afin de polir cette pierre qui est votre propre existence.

S’il vous arrivait de faiblir ou peiner sur le chemin, levez les yeux vers le ciel, vers la lumière de l’Etoile Flamboyante : elle dirigera votre marche, elle soutiendra vos efforts et vous guidera inlassablement vers votre destin, vers l’au-delà du miroir, et vous fera découvrir que le centre de l’univers repose dans le cœur de l’homme.

Mais surtout, pour reprendre ce qu’a dit Pythagore « N’espérez pas des choses inespérables et plus rien ne vous sera caché ».


Bonne chance et bonne route, mes Frères.



Jean-Pierre GRASSI

09 abril 2009

A Arte da Amizade

Desta vez deixo-vos um desafio.
Estão de férias (os que estão, claro...) e precisam de algo para se entreterem (a V. imaginação é uma lástima...) pelo que Vos deixo algo para tentarem.
É aliciante, mas é preciso ser Artista. Também compensa, mas não é fácil. Como diz o outro, 90%de trabalho + 10% de habilidade ! Ocupem o V. tempo e tentem fazer um Amigo. Vá, mexam-se !
Este vídeo não é propriamente uma novidade. Circula por aí, mas... Amigos a sério não há muitos. Vale a pena tentar sempre mais um.

Boas férias e divirtam-se.

JPSetúbal

08 abril 2009

Às Senhoras !

De entre os brindes tradicionais há um que se destaca porque não tem muito a ver com a Maçonaria, ou se calhar tem.

Falo do Brinde às Senhoras, sejam elas a nossa mulher, mãe, irmãs ou amigas.

Este brinde através do qual os Maçons homenageiam as senhoras, e reconhecem a sua importância na estabilidade da vida da família, é talvez o mais significativo de todos.

Os deveres associados à família são muito importantes para a Maçonaria, e sobrepõe-se aos deveres para com a Loja.

Por isso mesmo hoje o meu post é para homenagear a Senhora que faz o favor de ser minha mulher que festeja nesta data aniversário importante.

Requisito assim para mim o 6º Brinde.

“Meus Irmãos, por ordem do Venerável peço-vos que levanteis os vossos copos e me acompanheis neste Brinde:

ÀS SENHORAS !!!!! “

José Ruah

07 abril 2009

Leçon d'un Maitre à son Apprenti


Mon très cher Frère

A l’instar de millions de Francs-Maçons qui, au long des siècles passés, ont été initiés sur les 5 continents, tu viens de renier ta vie profane pour partir à la recherche de la lumière.

Je dois te prévenir que ce sera un chemin long à parcourir, parfois monotone, parfois exaltant, mais ce sera surtout un long travail personnel d’étude et de recherche sur toi-même afin d’atteindre ce que chacun de nous recherche.

Ne te décourage jamais, il y aura toujours une main fraternelle qui sera prête à t’aider à franchir les obstacles que tu pourras rencontrer. Notre Ordre est ainsi fait que, où que tu sois, l’universalité de la Maçonnerie sera toujours présente. La Fraternité n’est pas, pour nous, un vain mot, une valeur sans fondements.

Aujourd’hui, tu viens d’être reçu Apprenti Maçon. C'est-à-dire que tu vas apprendre pourquoi et comment sera ta nouvelle vie. Le terme « Apprenti » n’est pas péjoratif, loin de là. D’ailleurs, un de mes maîtres en Maçonnerie me disait qu’il était toujours un apprenti, après tant d’années passées en Loge, car tellement éloigné de la connaissance. Tu vas donc apprendre et c’est ici, dans ce lieu que nous dénommons « Loge » que se fera ton apprentissage.

J’ai le devoir de t’informer que tu ne pourras pas exercer le droit de parole lors de nos tenues, avant que nous jugions que tu sois apte à recevoir le 3ème et dernier grade de la Franc-maçonnerie qui est celui de Maître Maçon. Les Frères Apprentis et Compagnons se taisent en Loge. Donc, regarde et écoute, et nous t’aiderons à comprendre et à progresser dans ton travail.

Tu dois savoir que nous sommes actuellement dans ce que nous appelons « une tenue de loge », c'est-à-dire, une session de travail rituel qui réunit tous les frères de la Loge. Un mot important, « Rituel » !

Le déroulement de nos travaux de loge dans notre Rite, qui est le Rite Ecossais Ancien et Accepté, respecte une tradition immuable depuis les premiers jusqu’aux derniers mots prononcés par le Vénérable Maître. C’est le Rituel des Travaux.

La tenue peut être plus ou moins longue, en fonction de l’ordre du jour, mais elle obéira toujours à la même liturgie. C’est pourquoi, lorsque tu assisteras dans le futur à une tenue d’une autre Loge, ici ou ailleurs dans le monde, tu ne seras jamais dépaysé car, si la langue parlée sera différente, le Rituel, lui, sera toujours le même.

Pour terminer, je vais te lire le texte suivant :

« Les dernières qualités que nous exigeons encore de toi sont une discrétion à toute épreuve sur tous les secrets qui te seront révélés ; une volonté ferme et constante d’aimer tes Frères, de les protéger, de les secourir dans leurs besoins, de les éclairer de tes lumières, de les édifier par tes bons exemples, de sacrifier tout ressentiment personnel et de rechercher, en un mot, tout ce qui peut contribuer à la paix, à la concorde et à l’union de la Société. »

Tu vois, ces phrases on été écrites en 1772 et ont été prononcées, elles aussi, par l’Orateur, lors de l’initiation d’un profane, tel que tu l’as été aujourd’hui.

Ce texte contient la référence de toutes les valeurs morales qui, aujourd’hui encore, sont exigées des Francs-maçons. Et je ne doute pas, en te regardant, d’avoir en face de moi un homme qui respectera, tout au long de sa vie, ces valeurs fondamentales.

Mon très cher Frère , au nom de tous, je te souhaite la bienvenue au sein de la Maçonnerie Universelle, en général, et parmi nous, dans notre Loge, en particulier.



Jean-Pierre GRASSI

06 abril 2009

Da Loja - Capitulo I

Artic Lodge Temple
Em Novembro de 2007 escrevi um post a a que chamei “ Da Loja – Prefácio” e que pode ser lido aqui .


Por uma razão ou por outra não escrevi de então para cá qualquer outro capítulo sobre este tema.

Maçonaria, já foi dito aqui no blog inúmeras vezes, é intemporal pelo que os 16 meses que passaram não significam nada em termos relativos, é como se tivesse sido a semana passada.

Retomo portanto o tema que abordei há uns tempos e que pretende analisar as Lojas nalgumas das suas vertentes.

Hoje falarei do percurso no tempo.

As Lojas como qualquer organismo societário têm várias fases de vida, a saber:

Constituição, Instalação e Levantamento de Colunas.
Os primeiros anos.
A Velocidade de Cruzeiro.
O Declínio.
O Abate de Colunas.

Todas estas fases são importantes e decisivas.

Constituição, Instalação e Levantamento de Colunas

Começa aqui uma Loja. Alguns Irmãos juntam-se e tomam a decisão de formar uma nova Loja. Reúnem a documentação necessária, seguindo o estipulado no regulamento geral e fazem a petição de Constituição.
Esta petição é analisada e a respectiva autorização concedida ou não pelo Grão-Mestre, que para tal emite um decreto de Constituição.
É convocada então uma sessão extraordinária de Grande Loja, com o objectivo único de instalar a nova Loja e simbolicamente fazer o Erguer Colunas. Esta Cerimónia, cheia de simbologia se bem executada é de uma beleza fantástica transportando-nos a eras míticas.

Nesta altura são investidos os 3 Oficiais principais da Loja ou seja o Venerável e os Vigilantes.

Os primeiros Anos

São fundamentais para a consolidação da Loja. É nesta altura que o entusiasmo é maior e que se torna necessário estabelecer as bases do projecto. Toda a gente quer fazer coisas e a estruturação das actividades é importantíssima para que os esforços não se dispersem e a frustração pelo não acontecimento não sobrevenha.
Nestes anos o trabalho ritual de iniciação e de subidas a companheiro e a mestre assume uma grande importância e ocupa a maior parte das sessões.

A Velocidade de Cruzeiro

Esta fase que se quer a mais longa é a da implementação do projecto que foi decidido nos anos anteriores.
Nesta fase a Loja já estável no que a quadros e membros diz respeito pode dedicar-se a melhorar a instrução, a discutir assuntos mais delicados, e sobretudo a manter viva a chama.
As iniciações continuam, eventualmente a ritmo mais lento e com um maior escrutínio dos candidatos, não porque antes o processo fosse leviano, mas porque agora os mestres também estão mais seguros de si e são mais experientes. O grau de exigência aumentou, não só para a escolha de novos membros mas essencialmente para o tipo de trabalho que permite a progressão até ao grau de mestre.

Uma das coisas que é normal acontecer é a Loja aumentar de tamanho e dentro dela nascerem projectos alternativos que levam a que uma parte dos Irmãos se congregue para iniciar outro caminho ou seja fundar uma nova Loja, que será “filha” da primeira.

Nesta fase é fundamental prestar atenção à motivação, pois se ela desaparecer a Loja perderá pujança.


O Declínio

É isso mesmo. A assiduidade começa a decrescer, o interesse dos membros diminui. Não se fala do assunto, deixa-se ir. Os projectos são abandonados.
É frequente acontecerem desentendimentos, há sempre quem não aceite a derrota facilmente e queira lutar por encontrar um novo caminho que relance a Loja.
Pode acontecer ou não. Quando acontece a Loja recomeça o ciclo como se fossem os primeiros anos, quando não acontece é o fim.

O abate de Colunas

Voltamos ao processo administrativo. Aplicam-se o regulamentos e a Loja cessa de existir. Os seus activos passam a ser da Grande Loja. Os membros vão para outras Lojas ou abandonam a Ordem.
É o fecho de um ciclo.


Como se pode ver uma loja, do ponto de vista evolutivo, não é muito diferente de uma qualquer sociedade, associação, grupo formal ou informal. Nasce, desenvolve-se, atinge a maturidade e termina.

Todavia uma loja é muito diferente de uma sociedade, associação ou grupo, porque uma Loja é mais que um aglomerado de pessoas.


Mas isso fica para um próximo artigo.



José Ruah

05 abril 2009

Ética e intuição - Intuição e maçonaria


Eis aqui uma bela parceria, Intuição e Maçonaria. Quando se busca autoconhecimento, a Filosofia e o desconhecido unem-se de mãos dadas com os Símbolos e com tudo aquilo que conhecemos. No entanto, muito do que nos surge em pensamento ou palavras, e que nos faz reconhecer aquilo que há muito já sabíamos ou ainda sensações que nos surgem quando precisamos de respostas internas rápidas, nada mais são do que nuances da tão propalada Intuição.

No princípio do século passado, expoentes das ciências fizeram uma desconcertante afirmação: A maioria de nós passa a vida e morre sem haver desenvolvido mais do que 10% da nossa capacidade mental.

O objectivo deste trabalho é trazer algumas reflexões sobre a iluminadora capacidade mental, o dom chamado Intuição, analisada no ambiente de conhecimento das instituições iniciáticas, dando aos nossos Irmãos a oportunidade, quer seja através de debates, de reflexões ou estudos sistemáticos. Isso é Maçonaria, pensar e estimular o outro a também pensar.

A intuição humana é matéria altamente instigante, maravilhosa e ao mesmo tempo importantíssima para o desenvolvimento do homem no encontro com seu verdadeiro destino.

Ela parece trazer as mesmas características do ar: é eflúvia, fluídica, é impossível de se tocar com a mão. Nós sentimo-la, mas não a podemos ver, é transparente e subtil como uma leve brisa. Por isso abordar este assunto é um trabalho relativamente delicado, visto que se pode vaguear para o campo da imaginação.

Despida do seu traje supersticioso, a intuição não é somente uma ferramenta no caminho da sabedoria emanada do coração - consciência, mas uma actualíssima matéria no mundo da gestão dos altos negócios, um precioso instrumento nas mais variadas áreas de pesquisas e nas descobertas e invenções mais avançadas das ciências modernas.

Não é sem razão que a intuição é hoje objecto de altos estudos em centros avançados do primeiro mundo, como o IMD (International Institute for Management Development) da Suíça, ou da Stanford Busines Scool, ou do Instituto de Tecnologia de New Jersey, ou a Koestler Fundation de Londres, só para citar alguns exemplos.

Cientistas e pensadores sérios e do mais alto nível debruçam-se sobre esta realidade em todo o mundo, revitalizando um saber que os antigos mestres já haviam utilizado. Por tudo isso não é sem propósito prognosticar que após a era da razão estaríamos entrando na era da intuição.

O que é intuição

A primeira coisa que vamos fazer é desmistificar a intuição. Devemos tratar essa poderosa capacidade sem preconceitos e sem superstição. Clarividência, premonição, psicofonia, daemon, musas, visões, misticismo, percepção extra-sensorial, tais termos, na maioria das vezes insuficientes, procuram denominar as potencialidades intuitivas e necessitam ser desmistificados, estudados e encorajados em nós.

É um fenómeno psíquico muito natural e presente no quotidiano de nossas vidas. A palavra "intuição" é derivada do termo latino intueri (in+tueri), que significa "olhar para dentro". É sempre uma linguagem interna que facilita o "insight" (inspiração).

"Conhece-te a ti mesmo e aumentarás a tua intuição"

O mergulho interior é uma forma de ampliar a intuição.

Não se pode complicar uma coisa simples, porém, regra geral, quando se aborda esta esplêndida dimensão humana, encontramo-nos a utilizar palavras com significados obscuros e muitas vezes ambivalentes como, por exemplo: intuição é revelação, metafísica, fé, êxtase, premonições, sexto sentido, percepção extra-sensorial, clarividência etc.

O sistema intuitivo é como uma grande antena, que recolhe informações não-verbais. É importante entendermos desde já que a intuição se expressa por uma linguagem não-verbal, isto é, geralmente a sua comunicação não se faz através de palavras, mas de símbolos e sensações.

Qual de nós já não teve uma premonição que nos salvasse de cometer algum erro; que não se sentiu inspirado a escrever uma poesia, um texto ou uma pintura? Qual de nós já não descobriu a solução de um problema por pura intuição; que percebeu uma coincidência que teve dificuldade de atribuí-la ao acaso? Qual de nós que não ouviu aquela voz interna que nos impeliu em algum momento de nossa vida e, depois de agir sem ter uma explicação lógica, viu que foi acertado?

A intuição de algo é um conhecimento que parece chegar até nós sem sabermos de onde vem. É uma percepção súbita. A intuição nunca adormece.

O átomo, por exemplo, foi intuitivamente conhecido na Grécia há milhares de anos e só há algumas décadas passou a ser objecto de experiências dos cientistas.

Einstein já afirmara que as verdades elementares do universo somente são alcançadas através de nossa intuição.

O que é a ética?

A ética é uma característica inerente a toda acção humana e, por esta razão, é um elemento vital na produção da realidade social. Todo homem possui um senso ético, uma espécie de "consciência moral", estando constantemente avaliando e julgando as suas acções para saber se são boas ou más, certas ou erradas, justas ou injustas.

Existem sempre comportamentos humanos classificáveis sob a óptica do certo e errado, do bem e do mal. Embora relacionadas com o agir individual, essas classificações sempre têm relação com as matrizes culturais que prevalecem em determinadas sociedades e contextos históricos.

A ética está relacionada à opção, ao desejo de realizar a vida, mantendo com os outros, relações justas e aceitáveis. Via de regra está fundamentada nas ideias de bem e virtude, enquanto valores perseguidos por todo ser humano e cujo alcance se traduz numa existência plena e feliz.

Nas nossas relações quotidianas estamos sempre diante de problemas do tipo: Devo sempre dizer a verdade ou existem ocasiões em que posso mentir? Será que é correcto tomar tal atitude? Devo ajudar um amigo em perigo, mesmo correndo risco de vida? Existe alguma ocasião em que seria correcto atravessar um sinal de transito vermelho? Os soldados que matam numa guerra podem ser moralmente condenados pelos seus crimes ou estão apenas a cumprir ordens?

Diante dos dilemas da vida, temos a tendência de conduzir nossas acções de forma quase que instintiva, automática, fazendo uso de alguma "fórmula" ou "receita" presente em nosso meio social, de normas que julgamos mais adequadas de serem cumpridas, por terem sido aceitas intimamente e reconhecidas como válidas e obrigatórias. Fazemos uso de normas, praticamos determinados actos e, muitas vezes, servimo-nos de determinados argumentos para tomar decisões, justificar nossas acções e nos sentirmos dentro da normalidade.

Ética é um conjunto de valores que deve orientar o nosso comportamento em termos sociais e no nosso relacionamento com os outros. A ética pode ser interpretada como um termo genérico que designa aquilo que é freqüentemente descrito como a "ciência da moralidade"; o seu significado derivado do grego, quer dizer 'Casa da Alma', isto é, suscetível de qualificação do ponto de vista do bem e do mal, seja relativamente a determinada sociedade, seja de modo absoluto.

Em Filosofia, o comportamento ético é aquele que é considerado bom, e, sobre a bondade, os antigos diziam que: o que é bom para a leoa, não pode ser bom à gazela. E, o que é bom à gazela, fatalmente não será bom à leoa. Este é um dilema ético típico.

Portanto, de investigação filosófica, e devidas subjetividades típicas em si, ao lado da metafísica e da lógica, não pode ser descrita de forma simplista. Desta forma, o objetivo de uma teoria da ética é determinar o que é bom, tanto para o indivíduo como para a sociedade como um todo. Os filósofos antigos adoptaram diversas posições na definição do que é bom, sobre como lidar com as prioridades em conflito dos indivíduos versus o todo, sobre a universalidade dos princípios éticos versus a "ética de situação". Nesta, o que está certo depende das circunstâncias e não de uma qualquer lei geral.

Ética e intuição na Maçonaria

Se os segredos menores são acessíveis a qualquer um, bastando a utilização da capacidade racional, sem a consideração ética do carácter do homem que busca, o mesmo parece não acontecer com os grandes segredos atingidos pela nossa capacidade intuitiva. A falta de ética é um obstáculo intransponível para quem quer atingir as verdades somente visíveis através do olho intuitivo. A imoralidade é uma venda negra que encobre a visão do homem impuro.

Sem ética não há intuição, sem intuição não há revelação.

Neste caminho há um lema que deve ser considerado: Antes de tudo, honestidade consigo mesmo e para com os outros!

Se há um ponto em comum entre todas as grandes doutrinas sapienciais e as milenares religiões são a insistente pregação da sensibilidade e prática do bem por parte do homem.

Nas instituições místicas filosóficas não poderia ser diferente. Não é sem razão que as escolas de ensinamentos reservados em círculos restritos, após um julgamento do Profano, introduz o iniciado no estudo dos juízos de apreciação referentes à conduta humana susceptível de qualificação do ponto de vista do bem e do mal, seja relativamente a determinada sociedade, seja de modo absoluto. E para tal mister se utiliza também da sua intuição, quando lança mão de Ritos e Símbolos, portadores de maravilhosas mensagens como o esquadro e a pedra bruta, só para exemplificar.

Para poder evoluir nos mistérios, o Iniciado necessita de ter o espírito sensível ao bem, entendido como uma qualidade atribuída a acções e a obras humanas que lhes confere um carácter moral.

Esta qualidade anuncia-se através de factores subjectivos, como o sentimento de altruísmo, fraternidade, utilidade, o sentimento de dever, a disposição da alma que nos induz a praticar o bem, o combate constante ao vício e o trabalho para acostumar o nosso espírito a curvar-se às grandes afeições e a não conceber senão ideias sólidas de Bondade e de Virtude. Isto porque é só regulando os nossos costumes pelos princípios eternos da moral, poderemos dar à nossa alma esse equilíbrio de força e de sensibilidade que constitui a sabedoria, ou antes, a ciência da vida, como ensinam as lições das veneráveis instituições.

Esta é uma das condições sine qua non para o desenvolvimento de uma ampla visão por parte do Iniciado.

Adaptação livre de texto de Autor Desconhecido

BIBLIOGRAFIA:

  • "INTUIÇÃO E MAÇONARIA" de Fernando César Gregório - Editora "A TROLHA"
  • "O QUE É ÉTICA" de Álvaro L.M. Valls - 7ª edição - Editora Brasiliense.
  • Berrett Koehler - The Moral Advantage - How to Succeed in Business by Doing the Right Thing
  • IRM Press - Contemporary Issues in Ethics and Information Technology
  • Wikipedia

04 abril 2009

Atividade Maçónica II


Então que temos nós para este fim de semana ?
Bom, aparentemente, pelo menos, bom tempo. Já não é mau !
Hoje prefiro retomar o tema “Atividade Maçónica” para moer o juízo aos leitores que não nos deixam sem uma visitinha diária.
Um Amigo e Irmão que ainda não escreve no A-Partir-Pedra mas que é responsável involuntário por vários textos que aqui trouxe, mandou-me mais uma mensagem cujo conteúdo eu aproveito para hoje.
Devo dizer que o aspeto focado é um dos que mais realce merece, diretamente e profundamente relacionado connosco e com a nossa atitude perante a vida e os que nela nos acompanham. A situação aqui ensaiada deverá ser uma das preocupações permanentes do Maçon. Como escrevi no post temático anterior, ao Maçon cabe “fazer” (um “fazer” substantivo, não o fazer, verbo). No que se refere à sociedade e ao relacionamento com essa mesma sociedade, ao Maçon compete “fazer”, “fazer” pura e simplesmente, “fazer” sem retribuição, sem alardes, sem holofotes. “Fazer” o melhor esperando o pior, e não se contentando quando aquele “fazer” não resulta. Nessa altura terá de “refazer” !
O relacionamento social humano é complicado, apenas porque os humanos são complicados. mas não há grande esperança numa sociedade que vive de costas voltadas para os seus integrantes. A floresta de costas voltadas para a árvore vai a caminho do fim. Vai levar tempo mas o caminho será esse, árvore a árvore, cada uma se isola, murcha e morre. E quando a última árvore tiver caído, não haverá mais floresta e, o que é pior, não haverá possibilidade de recuperação.
O que aqui se conta ter-se-á passado durante uma tese de mestrado de um curso de Psicologia, no Brasil. E choca que hajam tantos “transparentes” à nossa volta.
Saltou-me de imediato à ideia os “intocáveis” na Índia… Na verdade também os temos por cá !
Certamente o termo é conhecido de todos mas, pelo sim, pelo não, sempre esclareço que “gari”, no português do outro lado do rio Atlântico, significa “Varredor de rua”, “Almeida” como se diz em Lisboa.
“A palavra gari vem do nome de Pedro Aleixo Gari que, durante o Império, assinou com a Corte brasileira o primeiro contrato de limpeza urbana no Brasil. Aleixo costumava reunir no Rio de Janeiro, cidade onde morava, funcionários para limpar as ruas após a passagem de cavalos, o que nessa época era muito comum.” (Yahoo-Brasil)

'O HOMEM TORNA-SE TUDO OU NADA, CONFORME A EDUCAÇÃO QUE RECEBE'
-'Fingi ser gari por 8 anos e vivi como um ser invisível.'
Psicólogo varreu as ruas da USP para concluir sua tese de mestrado da 'invisibilidade pública'.
Ele comprovou que, em geral, as pessoas enxergam apenas a função social do outro. Quem não está bem posicionado sob esse critério, vira mera sombra social.
O psicólogo social Fernando Braga da Costa vestiu uniforme e trabalhou oito anos como gari, varrendo ruas da Universidade de São Paulo. Ali, constatou que, ao olhar da maioria, os trabalhadores braçais são 'seres invisíveis, sem nome'. Em sua tese de mestrado, pela USP, conseguiu comprovar a existência da 'invisibilidade pública', ou seja, uma percepção humana totalmente prejudicada e condicionada à divisão social do trabalho, onde se enxerga somente a função e não a pessoa.
Braga trabalhava apenas meio período como gari, não recebia o salário de R$ 400 como os colegas de vassoura, mas garante que teve a maior lição de sua vida:
-'Descobri que um simples bom dia, que nunca recebi como gari, pode significar um sopro de vida, um sinal da própria existência', explica o pesquisador (Psicólogo).
O psicólogo sentiu na pele o que é ser tratado como um objeto e não como um ser humano.
-'Professores que me abraçavam nos corredores da USP passavam por mim, não me reconheciam por causa do uniforme. Às vezes, esbarravam no meu ombro e, sem ao menos pedir desculpas, seguiam me ignorando, como se tivessem encostado em um poste, ou em um orelhão', diz.

- No primeiro dia de trabalho paramos pro café. Eles colocaram uma garrafa térmica sobre uma plataforma de concreto. Só que não tinha caneca. Havia um clima estranho no ar, eu era um sujeito vindo de outra classe, varrendo rua com eles. Os garis mal conversavam comigo, alguns se aproximavam para ensinar o serviço. Um deles foi até o latão de lixo pegou duas latinhas de refrigerante cortou as latinhas pela metade e serviu o café ali, na latinha suja e grudenta. E como a gente estava num grupo grande, esperei que eles se servissem primeiro. Eu nunca apreciei o sabor do café. Mas, intuitivamente, senti que deveria tomá-lo, e claro, não livre de sensações ruins. Afinal, o cara tirou as latinhas de refrigerante de dentro de uma lixeira, que tem sujeira, tem formiga, tem barata, tem de tudo. No momento em que empunhei a caneca improvisada, parece que todo mundo parou para assistir à cena como se perguntasse: 'E aí, o jovem rico vai se sujeitar a beber nessa caneca?' E eu bebi. Imediatamente a ansiedade parece que evaporou. Eles passaram a conversar comigo, a contar piada, brincar.
1. O que você sentiu na pele, trabalhando como gari?
-Uma vez, um dos garis me convidou para almoçar no bandejão central. Aí eu entrei no Instituto de Psicologia para pegar dinheiro, passei pelo andar térreo, subi escada, passei pelo segundo andar, passei na biblioteca, desci a escada, passei em frente ao centro académico, passei em frente a lanchonete, tinha muita gente conhecida. Eu fiz todo esse trajeto e ninguém em absoluto me viu. Eu tive uma sensação muito ruim. O meu corpo tremia como se eu não o dominasse, uma angustia, e a tampa da cabeça era como se ardesse, como se eu tivesse sido sugado. Fui almoçar, não senti o gosto da comida e voltei para o trabalho atordoado.

2. E depois de oito anos trabalhando como gari? Isso mudou?
-Fui me habituando a isso, assim como eles vão se habituando também a situações pouco saudáveis. Então, quando eu via um professor se aproximando - professor meu - até parava de varrer, porque ele ia passar por mim, podia trocar uma ideia, mas o pessoal passava como se tivesse passando por um poste, uma árvore, um orelhão.
3. E quando você volta para casa, para seu mundo real?
-Eu choro. É muito triste, porque, a partir do instante em que você está inserido nessa condição psicossocial, não se esquece jamais. Acredito que essa experiência me deixou curado da minha doença Burguesa. Esses homens hoje são meus amigos, Conheço a família deles, frequento a casa deles nas periferias. Mudei, nunca deixo de cumprimentar um trabalhador. Faço questão de o trabalhador saber que eu sei que ele existe. Eles são tratados pior do que um animal doméstico, que sempre é chamado pelo nome. São tratados como se fossem uma 'COISA'. Ser IGNORADO é uma das piores sensações que existem na vida! HOJE MUDEI E AGRADEÇO AO MEU MESTRADO.
Fernando Braga da Costa

Ser “ignorado”, “ ser “esquecido”, ser “deixado para trás”… Meus Irmãos e então para que serve a nossa Cadeia de União ? Cadê os nossos invisíveis, as nossas sombras sociais… ? Que fazemos com eles ?
Deixo a pergunta para se entreterem durante o fim de semana. Aproveitem e digam pelo menos “bom dia” à sombra que ali vai…


JPSetúbal