13 abril 2009

Leçon d'un Maitre à ses Compagnons



Mes très chers Frères … Compagnons !

Con panis ! Qui partage le pain ; Le copain, comme nous disons aujourd’hui. Quel beau nom pour un grade qui, souvent, et à tort, est dénigré.

Au grade de Compagnon, l’équerre et le compas se presentent de façon differente. C’est-à-dire que vous avez atteint l’équilibre entre la matière et l’esprit. Le travail que vous avez accomplit lors de votre apprentissage, a permis de vous libérer des préjugés qui sont l’apanage des profanes.

La pierre sur laquelle vous avez travaillé, comme Apprentis, était brute et informe. Vous l’avez nettoyée et dégrossie et nous, les Maîtres de cette Respectable Loge, nous avons observé avec attention vos efforts et les progrès que vous avez faits.

Satisfaits de votre travail, nous vous avons accordé le juste salaire que vos efforts vous ont mérité.

La moitié de votre cheminement vers la lumière est achevée.

Rien ne sera plus comme avant car vous avez changé, mes Frères, depuis votre admission en notre sein. Et même si vous en avez peu la conscience aujourd’hui, vous n’appréhendez plus le monde, les hommes ni même les concepts comme autrefois.

Mais ne vous réjouissez pas trop vite, le chemin qui doit mener le Compagnon vers la Maîtrise comporte mille détours, mille difficultés.

Cette pierre, qui est symbolique et qui est vous-même, devra être travaillée, encore et toujours, sans la moindre complaisance ni répit, jusqu’à ce que vous deveniez « os de vos os et chair de votre chair », ainsi que nous l’enseigne la Genèse.

Car c’est par le travail sur soi, et en soi, que l’on progresse sur le chemin qui mène à la lumière.

Nous venons de vous fournir de nouveaux outils avec lesquels vous venez d’effectuer vos voyages symboliques.

Efforcer vous de méditer sur leur signification réelle. Essayez de comprendre la manière comme vous allez vous en servir afin de polir cette pierre qui est votre propre existence.

S’il vous arrivait de faiblir ou peiner sur le chemin, levez les yeux vers le ciel, vers la lumière de l’Etoile Flamboyante : elle dirigera votre marche, elle soutiendra vos efforts et vous guidera inlassablement vers votre destin, vers l’au-delà du miroir, et vous fera découvrir que le centre de l’univers repose dans le cœur de l’homme.

Mais surtout, pour reprendre ce qu’a dit Pythagore « N’espérez pas des choses inespérables et plus rien ne vous sera caché ».


Bonne chance et bonne route, mes Frères.



Jean-Pierre GRASSI

09 abril 2009

A Arte da Amizade

Desta vez deixo-vos um desafio.
Estão de férias (os que estão, claro...) e precisam de algo para se entreterem (a V. imaginação é uma lástima...) pelo que Vos deixo algo para tentarem.
É aliciante, mas é preciso ser Artista. Também compensa, mas não é fácil. Como diz o outro, 90%de trabalho + 10% de habilidade ! Ocupem o V. tempo e tentem fazer um Amigo. Vá, mexam-se !
Este vídeo não é propriamente uma novidade. Circula por aí, mas... Amigos a sério não há muitos. Vale a pena tentar sempre mais um.

Boas férias e divirtam-se.

JPSetúbal

08 abril 2009

Às Senhoras !

De entre os brindes tradicionais há um que se destaca porque não tem muito a ver com a Maçonaria, ou se calhar tem.

Falo do Brinde às Senhoras, sejam elas a nossa mulher, mãe, irmãs ou amigas.

Este brinde através do qual os Maçons homenageiam as senhoras, e reconhecem a sua importância na estabilidade da vida da família, é talvez o mais significativo de todos.

Os deveres associados à família são muito importantes para a Maçonaria, e sobrepõe-se aos deveres para com a Loja.

Por isso mesmo hoje o meu post é para homenagear a Senhora que faz o favor de ser minha mulher que festeja nesta data aniversário importante.

Requisito assim para mim o 6º Brinde.

“Meus Irmãos, por ordem do Venerável peço-vos que levanteis os vossos copos e me acompanheis neste Brinde:

ÀS SENHORAS !!!!! “

José Ruah

07 abril 2009

Leçon d'un Maitre à son Apprenti


Mon très cher Frère

A l’instar de millions de Francs-Maçons qui, au long des siècles passés, ont été initiés sur les 5 continents, tu viens de renier ta vie profane pour partir à la recherche de la lumière.

Je dois te prévenir que ce sera un chemin long à parcourir, parfois monotone, parfois exaltant, mais ce sera surtout un long travail personnel d’étude et de recherche sur toi-même afin d’atteindre ce que chacun de nous recherche.

Ne te décourage jamais, il y aura toujours une main fraternelle qui sera prête à t’aider à franchir les obstacles que tu pourras rencontrer. Notre Ordre est ainsi fait que, où que tu sois, l’universalité de la Maçonnerie sera toujours présente. La Fraternité n’est pas, pour nous, un vain mot, une valeur sans fondements.

Aujourd’hui, tu viens d’être reçu Apprenti Maçon. C'est-à-dire que tu vas apprendre pourquoi et comment sera ta nouvelle vie. Le terme « Apprenti » n’est pas péjoratif, loin de là. D’ailleurs, un de mes maîtres en Maçonnerie me disait qu’il était toujours un apprenti, après tant d’années passées en Loge, car tellement éloigné de la connaissance. Tu vas donc apprendre et c’est ici, dans ce lieu que nous dénommons « Loge » que se fera ton apprentissage.

J’ai le devoir de t’informer que tu ne pourras pas exercer le droit de parole lors de nos tenues, avant que nous jugions que tu sois apte à recevoir le 3ème et dernier grade de la Franc-maçonnerie qui est celui de Maître Maçon. Les Frères Apprentis et Compagnons se taisent en Loge. Donc, regarde et écoute, et nous t’aiderons à comprendre et à progresser dans ton travail.

Tu dois savoir que nous sommes actuellement dans ce que nous appelons « une tenue de loge », c'est-à-dire, une session de travail rituel qui réunit tous les frères de la Loge. Un mot important, « Rituel » !

Le déroulement de nos travaux de loge dans notre Rite, qui est le Rite Ecossais Ancien et Accepté, respecte une tradition immuable depuis les premiers jusqu’aux derniers mots prononcés par le Vénérable Maître. C’est le Rituel des Travaux.

La tenue peut être plus ou moins longue, en fonction de l’ordre du jour, mais elle obéira toujours à la même liturgie. C’est pourquoi, lorsque tu assisteras dans le futur à une tenue d’une autre Loge, ici ou ailleurs dans le monde, tu ne seras jamais dépaysé car, si la langue parlée sera différente, le Rituel, lui, sera toujours le même.

Pour terminer, je vais te lire le texte suivant :

« Les dernières qualités que nous exigeons encore de toi sont une discrétion à toute épreuve sur tous les secrets qui te seront révélés ; une volonté ferme et constante d’aimer tes Frères, de les protéger, de les secourir dans leurs besoins, de les éclairer de tes lumières, de les édifier par tes bons exemples, de sacrifier tout ressentiment personnel et de rechercher, en un mot, tout ce qui peut contribuer à la paix, à la concorde et à l’union de la Société. »

Tu vois, ces phrases on été écrites en 1772 et ont été prononcées, elles aussi, par l’Orateur, lors de l’initiation d’un profane, tel que tu l’as été aujourd’hui.

Ce texte contient la référence de toutes les valeurs morales qui, aujourd’hui encore, sont exigées des Francs-maçons. Et je ne doute pas, en te regardant, d’avoir en face de moi un homme qui respectera, tout au long de sa vie, ces valeurs fondamentales.

Mon très cher Frère , au nom de tous, je te souhaite la bienvenue au sein de la Maçonnerie Universelle, en général, et parmi nous, dans notre Loge, en particulier.



Jean-Pierre GRASSI

06 abril 2009

Da Loja - Capitulo I

Artic Lodge Temple
Em Novembro de 2007 escrevi um post a a que chamei “ Da Loja – Prefácio” e que pode ser lido aqui .


Por uma razão ou por outra não escrevi de então para cá qualquer outro capítulo sobre este tema.

Maçonaria, já foi dito aqui no blog inúmeras vezes, é intemporal pelo que os 16 meses que passaram não significam nada em termos relativos, é como se tivesse sido a semana passada.

Retomo portanto o tema que abordei há uns tempos e que pretende analisar as Lojas nalgumas das suas vertentes.

Hoje falarei do percurso no tempo.

As Lojas como qualquer organismo societário têm várias fases de vida, a saber:

Constituição, Instalação e Levantamento de Colunas.
Os primeiros anos.
A Velocidade de Cruzeiro.
O Declínio.
O Abate de Colunas.

Todas estas fases são importantes e decisivas.

Constituição, Instalação e Levantamento de Colunas

Começa aqui uma Loja. Alguns Irmãos juntam-se e tomam a decisão de formar uma nova Loja. Reúnem a documentação necessária, seguindo o estipulado no regulamento geral e fazem a petição de Constituição.
Esta petição é analisada e a respectiva autorização concedida ou não pelo Grão-Mestre, que para tal emite um decreto de Constituição.
É convocada então uma sessão extraordinária de Grande Loja, com o objectivo único de instalar a nova Loja e simbolicamente fazer o Erguer Colunas. Esta Cerimónia, cheia de simbologia se bem executada é de uma beleza fantástica transportando-nos a eras míticas.

Nesta altura são investidos os 3 Oficiais principais da Loja ou seja o Venerável e os Vigilantes.

Os primeiros Anos

São fundamentais para a consolidação da Loja. É nesta altura que o entusiasmo é maior e que se torna necessário estabelecer as bases do projecto. Toda a gente quer fazer coisas e a estruturação das actividades é importantíssima para que os esforços não se dispersem e a frustração pelo não acontecimento não sobrevenha.
Nestes anos o trabalho ritual de iniciação e de subidas a companheiro e a mestre assume uma grande importância e ocupa a maior parte das sessões.

A Velocidade de Cruzeiro

Esta fase que se quer a mais longa é a da implementação do projecto que foi decidido nos anos anteriores.
Nesta fase a Loja já estável no que a quadros e membros diz respeito pode dedicar-se a melhorar a instrução, a discutir assuntos mais delicados, e sobretudo a manter viva a chama.
As iniciações continuam, eventualmente a ritmo mais lento e com um maior escrutínio dos candidatos, não porque antes o processo fosse leviano, mas porque agora os mestres também estão mais seguros de si e são mais experientes. O grau de exigência aumentou, não só para a escolha de novos membros mas essencialmente para o tipo de trabalho que permite a progressão até ao grau de mestre.

Uma das coisas que é normal acontecer é a Loja aumentar de tamanho e dentro dela nascerem projectos alternativos que levam a que uma parte dos Irmãos se congregue para iniciar outro caminho ou seja fundar uma nova Loja, que será “filha” da primeira.

Nesta fase é fundamental prestar atenção à motivação, pois se ela desaparecer a Loja perderá pujança.


O Declínio

É isso mesmo. A assiduidade começa a decrescer, o interesse dos membros diminui. Não se fala do assunto, deixa-se ir. Os projectos são abandonados.
É frequente acontecerem desentendimentos, há sempre quem não aceite a derrota facilmente e queira lutar por encontrar um novo caminho que relance a Loja.
Pode acontecer ou não. Quando acontece a Loja recomeça o ciclo como se fossem os primeiros anos, quando não acontece é o fim.

O abate de Colunas

Voltamos ao processo administrativo. Aplicam-se o regulamentos e a Loja cessa de existir. Os seus activos passam a ser da Grande Loja. Os membros vão para outras Lojas ou abandonam a Ordem.
É o fecho de um ciclo.


Como se pode ver uma loja, do ponto de vista evolutivo, não é muito diferente de uma qualquer sociedade, associação, grupo formal ou informal. Nasce, desenvolve-se, atinge a maturidade e termina.

Todavia uma loja é muito diferente de uma sociedade, associação ou grupo, porque uma Loja é mais que um aglomerado de pessoas.


Mas isso fica para um próximo artigo.



José Ruah

05 abril 2009

Ética e intuição - Intuição e maçonaria


Eis aqui uma bela parceria, Intuição e Maçonaria. Quando se busca autoconhecimento, a Filosofia e o desconhecido unem-se de mãos dadas com os Símbolos e com tudo aquilo que conhecemos. No entanto, muito do que nos surge em pensamento ou palavras, e que nos faz reconhecer aquilo que há muito já sabíamos ou ainda sensações que nos surgem quando precisamos de respostas internas rápidas, nada mais são do que nuances da tão propalada Intuição.

No princípio do século passado, expoentes das ciências fizeram uma desconcertante afirmação: A maioria de nós passa a vida e morre sem haver desenvolvido mais do que 10% da nossa capacidade mental.

O objectivo deste trabalho é trazer algumas reflexões sobre a iluminadora capacidade mental, o dom chamado Intuição, analisada no ambiente de conhecimento das instituições iniciáticas, dando aos nossos Irmãos a oportunidade, quer seja através de debates, de reflexões ou estudos sistemáticos. Isso é Maçonaria, pensar e estimular o outro a também pensar.

A intuição humana é matéria altamente instigante, maravilhosa e ao mesmo tempo importantíssima para o desenvolvimento do homem no encontro com seu verdadeiro destino.

Ela parece trazer as mesmas características do ar: é eflúvia, fluídica, é impossível de se tocar com a mão. Nós sentimo-la, mas não a podemos ver, é transparente e subtil como uma leve brisa. Por isso abordar este assunto é um trabalho relativamente delicado, visto que se pode vaguear para o campo da imaginação.

Despida do seu traje supersticioso, a intuição não é somente uma ferramenta no caminho da sabedoria emanada do coração - consciência, mas uma actualíssima matéria no mundo da gestão dos altos negócios, um precioso instrumento nas mais variadas áreas de pesquisas e nas descobertas e invenções mais avançadas das ciências modernas.

Não é sem razão que a intuição é hoje objecto de altos estudos em centros avançados do primeiro mundo, como o IMD (International Institute for Management Development) da Suíça, ou da Stanford Busines Scool, ou do Instituto de Tecnologia de New Jersey, ou a Koestler Fundation de Londres, só para citar alguns exemplos.

Cientistas e pensadores sérios e do mais alto nível debruçam-se sobre esta realidade em todo o mundo, revitalizando um saber que os antigos mestres já haviam utilizado. Por tudo isso não é sem propósito prognosticar que após a era da razão estaríamos entrando na era da intuição.

O que é intuição

A primeira coisa que vamos fazer é desmistificar a intuição. Devemos tratar essa poderosa capacidade sem preconceitos e sem superstição. Clarividência, premonição, psicofonia, daemon, musas, visões, misticismo, percepção extra-sensorial, tais termos, na maioria das vezes insuficientes, procuram denominar as potencialidades intuitivas e necessitam ser desmistificados, estudados e encorajados em nós.

É um fenómeno psíquico muito natural e presente no quotidiano de nossas vidas. A palavra "intuição" é derivada do termo latino intueri (in+tueri), que significa "olhar para dentro". É sempre uma linguagem interna que facilita o "insight" (inspiração).

"Conhece-te a ti mesmo e aumentarás a tua intuição"

O mergulho interior é uma forma de ampliar a intuição.

Não se pode complicar uma coisa simples, porém, regra geral, quando se aborda esta esplêndida dimensão humana, encontramo-nos a utilizar palavras com significados obscuros e muitas vezes ambivalentes como, por exemplo: intuição é revelação, metafísica, fé, êxtase, premonições, sexto sentido, percepção extra-sensorial, clarividência etc.

O sistema intuitivo é como uma grande antena, que recolhe informações não-verbais. É importante entendermos desde já que a intuição se expressa por uma linguagem não-verbal, isto é, geralmente a sua comunicação não se faz através de palavras, mas de símbolos e sensações.

Qual de nós já não teve uma premonição que nos salvasse de cometer algum erro; que não se sentiu inspirado a escrever uma poesia, um texto ou uma pintura? Qual de nós já não descobriu a solução de um problema por pura intuição; que percebeu uma coincidência que teve dificuldade de atribuí-la ao acaso? Qual de nós que não ouviu aquela voz interna que nos impeliu em algum momento de nossa vida e, depois de agir sem ter uma explicação lógica, viu que foi acertado?

A intuição de algo é um conhecimento que parece chegar até nós sem sabermos de onde vem. É uma percepção súbita. A intuição nunca adormece.

O átomo, por exemplo, foi intuitivamente conhecido na Grécia há milhares de anos e só há algumas décadas passou a ser objecto de experiências dos cientistas.

Einstein já afirmara que as verdades elementares do universo somente são alcançadas através de nossa intuição.

O que é a ética?

A ética é uma característica inerente a toda acção humana e, por esta razão, é um elemento vital na produção da realidade social. Todo homem possui um senso ético, uma espécie de "consciência moral", estando constantemente avaliando e julgando as suas acções para saber se são boas ou más, certas ou erradas, justas ou injustas.

Existem sempre comportamentos humanos classificáveis sob a óptica do certo e errado, do bem e do mal. Embora relacionadas com o agir individual, essas classificações sempre têm relação com as matrizes culturais que prevalecem em determinadas sociedades e contextos históricos.

A ética está relacionada à opção, ao desejo de realizar a vida, mantendo com os outros, relações justas e aceitáveis. Via de regra está fundamentada nas ideias de bem e virtude, enquanto valores perseguidos por todo ser humano e cujo alcance se traduz numa existência plena e feliz.

Nas nossas relações quotidianas estamos sempre diante de problemas do tipo: Devo sempre dizer a verdade ou existem ocasiões em que posso mentir? Será que é correcto tomar tal atitude? Devo ajudar um amigo em perigo, mesmo correndo risco de vida? Existe alguma ocasião em que seria correcto atravessar um sinal de transito vermelho? Os soldados que matam numa guerra podem ser moralmente condenados pelos seus crimes ou estão apenas a cumprir ordens?

Diante dos dilemas da vida, temos a tendência de conduzir nossas acções de forma quase que instintiva, automática, fazendo uso de alguma "fórmula" ou "receita" presente em nosso meio social, de normas que julgamos mais adequadas de serem cumpridas, por terem sido aceitas intimamente e reconhecidas como válidas e obrigatórias. Fazemos uso de normas, praticamos determinados actos e, muitas vezes, servimo-nos de determinados argumentos para tomar decisões, justificar nossas acções e nos sentirmos dentro da normalidade.

Ética é um conjunto de valores que deve orientar o nosso comportamento em termos sociais e no nosso relacionamento com os outros. A ética pode ser interpretada como um termo genérico que designa aquilo que é freqüentemente descrito como a "ciência da moralidade"; o seu significado derivado do grego, quer dizer 'Casa da Alma', isto é, suscetível de qualificação do ponto de vista do bem e do mal, seja relativamente a determinada sociedade, seja de modo absoluto.

Em Filosofia, o comportamento ético é aquele que é considerado bom, e, sobre a bondade, os antigos diziam que: o que é bom para a leoa, não pode ser bom à gazela. E, o que é bom à gazela, fatalmente não será bom à leoa. Este é um dilema ético típico.

Portanto, de investigação filosófica, e devidas subjetividades típicas em si, ao lado da metafísica e da lógica, não pode ser descrita de forma simplista. Desta forma, o objetivo de uma teoria da ética é determinar o que é bom, tanto para o indivíduo como para a sociedade como um todo. Os filósofos antigos adoptaram diversas posições na definição do que é bom, sobre como lidar com as prioridades em conflito dos indivíduos versus o todo, sobre a universalidade dos princípios éticos versus a "ética de situação". Nesta, o que está certo depende das circunstâncias e não de uma qualquer lei geral.

Ética e intuição na Maçonaria

Se os segredos menores são acessíveis a qualquer um, bastando a utilização da capacidade racional, sem a consideração ética do carácter do homem que busca, o mesmo parece não acontecer com os grandes segredos atingidos pela nossa capacidade intuitiva. A falta de ética é um obstáculo intransponível para quem quer atingir as verdades somente visíveis através do olho intuitivo. A imoralidade é uma venda negra que encobre a visão do homem impuro.

Sem ética não há intuição, sem intuição não há revelação.

Neste caminho há um lema que deve ser considerado: Antes de tudo, honestidade consigo mesmo e para com os outros!

Se há um ponto em comum entre todas as grandes doutrinas sapienciais e as milenares religiões são a insistente pregação da sensibilidade e prática do bem por parte do homem.

Nas instituições místicas filosóficas não poderia ser diferente. Não é sem razão que as escolas de ensinamentos reservados em círculos restritos, após um julgamento do Profano, introduz o iniciado no estudo dos juízos de apreciação referentes à conduta humana susceptível de qualificação do ponto de vista do bem e do mal, seja relativamente a determinada sociedade, seja de modo absoluto. E para tal mister se utiliza também da sua intuição, quando lança mão de Ritos e Símbolos, portadores de maravilhosas mensagens como o esquadro e a pedra bruta, só para exemplificar.

Para poder evoluir nos mistérios, o Iniciado necessita de ter o espírito sensível ao bem, entendido como uma qualidade atribuída a acções e a obras humanas que lhes confere um carácter moral.

Esta qualidade anuncia-se através de factores subjectivos, como o sentimento de altruísmo, fraternidade, utilidade, o sentimento de dever, a disposição da alma que nos induz a praticar o bem, o combate constante ao vício e o trabalho para acostumar o nosso espírito a curvar-se às grandes afeições e a não conceber senão ideias sólidas de Bondade e de Virtude. Isto porque é só regulando os nossos costumes pelos princípios eternos da moral, poderemos dar à nossa alma esse equilíbrio de força e de sensibilidade que constitui a sabedoria, ou antes, a ciência da vida, como ensinam as lições das veneráveis instituições.

Esta é uma das condições sine qua non para o desenvolvimento de uma ampla visão por parte do Iniciado.

Adaptação livre de texto de Autor Desconhecido

BIBLIOGRAFIA:

  • "INTUIÇÃO E MAÇONARIA" de Fernando César Gregório - Editora "A TROLHA"
  • "O QUE É ÉTICA" de Álvaro L.M. Valls - 7ª edição - Editora Brasiliense.
  • Berrett Koehler - The Moral Advantage - How to Succeed in Business by Doing the Right Thing
  • IRM Press - Contemporary Issues in Ethics and Information Technology
  • Wikipedia

04 abril 2009

Atividade Maçónica II


Então que temos nós para este fim de semana ?
Bom, aparentemente, pelo menos, bom tempo. Já não é mau !
Hoje prefiro retomar o tema “Atividade Maçónica” para moer o juízo aos leitores que não nos deixam sem uma visitinha diária.
Um Amigo e Irmão que ainda não escreve no A-Partir-Pedra mas que é responsável involuntário por vários textos que aqui trouxe, mandou-me mais uma mensagem cujo conteúdo eu aproveito para hoje.
Devo dizer que o aspeto focado é um dos que mais realce merece, diretamente e profundamente relacionado connosco e com a nossa atitude perante a vida e os que nela nos acompanham. A situação aqui ensaiada deverá ser uma das preocupações permanentes do Maçon. Como escrevi no post temático anterior, ao Maçon cabe “fazer” (um “fazer” substantivo, não o fazer, verbo). No que se refere à sociedade e ao relacionamento com essa mesma sociedade, ao Maçon compete “fazer”, “fazer” pura e simplesmente, “fazer” sem retribuição, sem alardes, sem holofotes. “Fazer” o melhor esperando o pior, e não se contentando quando aquele “fazer” não resulta. Nessa altura terá de “refazer” !
O relacionamento social humano é complicado, apenas porque os humanos são complicados. mas não há grande esperança numa sociedade que vive de costas voltadas para os seus integrantes. A floresta de costas voltadas para a árvore vai a caminho do fim. Vai levar tempo mas o caminho será esse, árvore a árvore, cada uma se isola, murcha e morre. E quando a última árvore tiver caído, não haverá mais floresta e, o que é pior, não haverá possibilidade de recuperação.
O que aqui se conta ter-se-á passado durante uma tese de mestrado de um curso de Psicologia, no Brasil. E choca que hajam tantos “transparentes” à nossa volta.
Saltou-me de imediato à ideia os “intocáveis” na Índia… Na verdade também os temos por cá !
Certamente o termo é conhecido de todos mas, pelo sim, pelo não, sempre esclareço que “gari”, no português do outro lado do rio Atlântico, significa “Varredor de rua”, “Almeida” como se diz em Lisboa.
“A palavra gari vem do nome de Pedro Aleixo Gari que, durante o Império, assinou com a Corte brasileira o primeiro contrato de limpeza urbana no Brasil. Aleixo costumava reunir no Rio de Janeiro, cidade onde morava, funcionários para limpar as ruas após a passagem de cavalos, o que nessa época era muito comum.” (Yahoo-Brasil)

'O HOMEM TORNA-SE TUDO OU NADA, CONFORME A EDUCAÇÃO QUE RECEBE'
-'Fingi ser gari por 8 anos e vivi como um ser invisível.'
Psicólogo varreu as ruas da USP para concluir sua tese de mestrado da 'invisibilidade pública'.
Ele comprovou que, em geral, as pessoas enxergam apenas a função social do outro. Quem não está bem posicionado sob esse critério, vira mera sombra social.
O psicólogo social Fernando Braga da Costa vestiu uniforme e trabalhou oito anos como gari, varrendo ruas da Universidade de São Paulo. Ali, constatou que, ao olhar da maioria, os trabalhadores braçais são 'seres invisíveis, sem nome'. Em sua tese de mestrado, pela USP, conseguiu comprovar a existência da 'invisibilidade pública', ou seja, uma percepção humana totalmente prejudicada e condicionada à divisão social do trabalho, onde se enxerga somente a função e não a pessoa.
Braga trabalhava apenas meio período como gari, não recebia o salário de R$ 400 como os colegas de vassoura, mas garante que teve a maior lição de sua vida:
-'Descobri que um simples bom dia, que nunca recebi como gari, pode significar um sopro de vida, um sinal da própria existência', explica o pesquisador (Psicólogo).
O psicólogo sentiu na pele o que é ser tratado como um objeto e não como um ser humano.
-'Professores que me abraçavam nos corredores da USP passavam por mim, não me reconheciam por causa do uniforme. Às vezes, esbarravam no meu ombro e, sem ao menos pedir desculpas, seguiam me ignorando, como se tivessem encostado em um poste, ou em um orelhão', diz.

- No primeiro dia de trabalho paramos pro café. Eles colocaram uma garrafa térmica sobre uma plataforma de concreto. Só que não tinha caneca. Havia um clima estranho no ar, eu era um sujeito vindo de outra classe, varrendo rua com eles. Os garis mal conversavam comigo, alguns se aproximavam para ensinar o serviço. Um deles foi até o latão de lixo pegou duas latinhas de refrigerante cortou as latinhas pela metade e serviu o café ali, na latinha suja e grudenta. E como a gente estava num grupo grande, esperei que eles se servissem primeiro. Eu nunca apreciei o sabor do café. Mas, intuitivamente, senti que deveria tomá-lo, e claro, não livre de sensações ruins. Afinal, o cara tirou as latinhas de refrigerante de dentro de uma lixeira, que tem sujeira, tem formiga, tem barata, tem de tudo. No momento em que empunhei a caneca improvisada, parece que todo mundo parou para assistir à cena como se perguntasse: 'E aí, o jovem rico vai se sujeitar a beber nessa caneca?' E eu bebi. Imediatamente a ansiedade parece que evaporou. Eles passaram a conversar comigo, a contar piada, brincar.
1. O que você sentiu na pele, trabalhando como gari?
-Uma vez, um dos garis me convidou para almoçar no bandejão central. Aí eu entrei no Instituto de Psicologia para pegar dinheiro, passei pelo andar térreo, subi escada, passei pelo segundo andar, passei na biblioteca, desci a escada, passei em frente ao centro académico, passei em frente a lanchonete, tinha muita gente conhecida. Eu fiz todo esse trajeto e ninguém em absoluto me viu. Eu tive uma sensação muito ruim. O meu corpo tremia como se eu não o dominasse, uma angustia, e a tampa da cabeça era como se ardesse, como se eu tivesse sido sugado. Fui almoçar, não senti o gosto da comida e voltei para o trabalho atordoado.

2. E depois de oito anos trabalhando como gari? Isso mudou?
-Fui me habituando a isso, assim como eles vão se habituando também a situações pouco saudáveis. Então, quando eu via um professor se aproximando - professor meu - até parava de varrer, porque ele ia passar por mim, podia trocar uma ideia, mas o pessoal passava como se tivesse passando por um poste, uma árvore, um orelhão.
3. E quando você volta para casa, para seu mundo real?
-Eu choro. É muito triste, porque, a partir do instante em que você está inserido nessa condição psicossocial, não se esquece jamais. Acredito que essa experiência me deixou curado da minha doença Burguesa. Esses homens hoje são meus amigos, Conheço a família deles, frequento a casa deles nas periferias. Mudei, nunca deixo de cumprimentar um trabalhador. Faço questão de o trabalhador saber que eu sei que ele existe. Eles são tratados pior do que um animal doméstico, que sempre é chamado pelo nome. São tratados como se fossem uma 'COISA'. Ser IGNORADO é uma das piores sensações que existem na vida! HOJE MUDEI E AGRADEÇO AO MEU MESTRADO.
Fernando Braga da Costa

Ser “ignorado”, “ ser “esquecido”, ser “deixado para trás”… Meus Irmãos e então para que serve a nossa Cadeia de União ? Cadê os nossos invisíveis, as nossas sombras sociais… ? Que fazemos com eles ?
Deixo a pergunta para se entreterem durante o fim de semana. Aproveitem e digam pelo menos “bom dia” à sombra que ali vai…


JPSetúbal

03 abril 2009

A língua – 1


O primeiro texto “A língua” foi o pontapé de saída para Vos trazer uma experiência pessoal que considero muito curiosa e que quero partilhar convosco.
Claro que o facto de Portugal ter entrado em campanha eleitoral ajudou a recordar aquela anedota do português “vernáculo”, mas não só !

De Espanha nem bom vento, nem bom casamento… e muito menos boas laranjas !
Parece um começo esquisito para um texto escrito por um Maçon… e, como de costume, o que parece é !

Como é devido segue-se a explicação.

Há poucas semanas (meia dúzia, se tanto) tomei contacto com um estudioso da língua portuguesa (Roberto Moreno), homem possuidor de um curriculum e tanto, Professor universitário em Universidades várias em Portugal e no Brasil, Palestrante pelo mundo fora, Licenciado e Doutorando em Comunicação Social, Mestre em Ciências da Comunicação, Marketing e Economia...
Digo-vos que o RM circula com um "camião" para poder transportar os títulos todos (para desespero do ZéRuah só não inclui o tal de “par de botas”…).
Foi um contacto giríssimo e eu, pobre analfabeto e gago quando chega a hora, fico sempre de beiço quando me aparece alguém que fala durante uma hora, como se fosse um minuto. Fico mais ou menos anestesiado !
Esta declaração de interesses serve principalmente para os leitores tomarem a cautela necessária aos descontos de entusiasmo.

Pois bem, ouvi em auditório uma dissertação sobre o tema “linguística portuguesa, lusófona e (aqui o grande achado) iberófona” !!!
Linguística Iberófona… Nunca me tinha passado pela cabeça, e se isso não constitui nenhuma surpresa tratando-se da minha, já é de tomar alguma atenção quando a esta se juntam mais umas dezenas que também estavam no tal auditório.
Após a sessão entendi que devia perceber melhor a coisa e fui falar com o “desafiador”.
E aqui estabeleço o contacto com a Fundação Geolíngua !

Maravilhoso o conceito, e tão irritantemente simples que até eu, há anos que ando a dizer o mesmo (bem, quase o mesmo…), mas sem o saber.
A base é um axioma: - Os espanhóis são broncos a falar seja o que for diferente do castelhano.
Há uma dificuldade natural resultante da estrutura mental/falante dos “hermanos” que lhes retira todo e qualquer ginástica mental/falante capaz da adoção de estruturas linguístico/gramaticais diferentes das deles.
Isto é bastante claro no dia a dia prático, mas acontece que nesta teoria da Geolíngua, este facto é teorizado constituindo a base de todo o pensamento daí decorrente.
Uma 2ª parte completa aquele axioma: - Os portugueses tem uma capacidade natural para adoção de soluções mental/falantes diferentes das suas originais.
Como bem se percebe uma teoria completa a outra. É a base de uma língua de cultura aberta, bilingue como diz o autor (o português) e uma língua de cultura fechada (o castelhano).

Agora há que acrescentar as quantidades, isto é, para a “caldeirada” os ingredientes já estão ! Agora é só uma questão de quantidades e de mais algum temperozito para animar o sabor.
Na 1ª parte do axioma podemos juntar naturalmente todos os países de língua oficial espanhola (a América Central e do Sul quase toda, o que significa cerca de 480 milhões de pessoas) e na 2ª parte desse axioma os países de língua oficial portuguesa (África, América do Sul, Ásia,… o que significa mais cerca de 220 milhões pessoas).
Ora vejamos, se fizermos as contas encontramos cerca de 700 milhões de seres falando estas duas línguas base (castelhano e português).

Bom, mas o autor dá mais um passo e acrescenta que na verdade falar português não se fica por falar TAMBÉM 90% do castelhano. A esta operação pode-se juntar como verdadeira (a prática o confirma) TAMBÉM 50% do francês e TAMBÉM 25% do italiano.
Somem tudo e ficamos com meio mundo a entender-se em português, pelo menos do ponto de vista geográfico.
Ora isto é particularmente interessante, tanto mais que a tentativa de construir uma língua universal (o Esperanto) fracassou por completo e está arrumada na gaveta de baixo das ciências que tratam estas coisas.

Outras achegas para esta teorização.

A China tem 2 500 milhões de humanos, habitando um território útil razoavelmente reduzido, com dezenas de etnias (56 reconhecidas oficialmente) e dezenas de dialetos incompreensíveis entre si (o mandarim está muito longe da generalização).
A Índia tem 1 100 milhões de pessoas espalhadas por 28 estados, 6 territórios e 23 línguas oficiais (vinte e três) faladas por dezenas de raças, castas e religiões.

Estas são as duas maiores estruturas nacionais a nível mundial, que em termos do que interessa ao nosso assunto reforçam o peso da relação bilingue daquele.
“Apenas” mais de… 700 milhões de falantes que se entendem, só com o português...
Já alguma vez tinham feito esta conta ?

Bom, talvez se perceba agora que esta coisa da “Língua e Cultura Iberófona” tem pernas para andar, por contraposição da “Língua e Cultura Lusófona”. Mas há mais qualquer coisa a dizer sobre isto.

JPSetúbal

02 abril 2009

L’égalité est la base de toute liberté






Ou serait-ce le contraire?
Ou bien alors, est-ce que l’un de ces mots a-t-il un sens sans le second?
Ou bien encore, est-ce que ces mots, égalité et liberté, ne sont-ils pas dénués de sens? Du moins dans l’absolu.

Serait-ce une hérésie que de dire que Egalité et Liberté sont en soi deux mots abstraits? Voyons.

La définition de l’égalité est relativement simple, c’est l’absence complète de distinction entre les hommes sous le rapport des droits: égalité civile, sociale, politique, ... Or nous savons que cet état d’égalité n’existe pas. Qu’elle soit naturelle, acceptée ou imposée, la différence entre les hommes a toujours existée.

La liberté, par définition, est l’absence de contrainte; mais il n’existe pas de liberté absolue. Que se soit la liberté de conscience, la liberté morale, la liberté du culte, la liberté de la presse, la liberté syndicale, ... elle sera toujours limitée, ou conditionnée, par des règles établies par la communauté à laquelle on appartient.

En définitive, la liberté, telle qu’on l’entend, est de pouvoir faire tout ce qui n’est pas interdit. Et si ce n’était pas le cas, ce serait l’anarchie, la démocratie directe, comme l’exposait Platon. Cette doctrine qui libère l’individu de toute forme de contrainte. Nous revenons à l’abstraction. Alors?


Alors remontons dans le temps, plus précisément les 20, 21, 23, 24 et 26 août 1789. Que se passa-t-il alors?

Les représentants du peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme.

Ce fut la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” dont la première phrase de l’Article premier est:

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
En théorie, cette simple phrase constituée de dix mots résolvait un problème aussi vieux que l’homme est homme. En réalité, et justement parce que l’homme est homme, il n’a pu réaliser les idéaux contenus dans cette phrase, tout au moins jusqu’en cette veille du XXIème siècle.

Et cela malgré cette autre grande affirmation que fut la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, adoptée et proclamée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, et dont l’article premier est:

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Remarquons au passage que, dans ce premier article, apparaît le mot “Fraternité” qui, lié à “Liberté” et “Egalité”, constitue non seulement la devise de la France mais aussi, depuis le milieu du dix-neuvième siècle, le ternaire sacré de la Maçonnerie.

Traditionnellement en France, on a toujours opposé la Liberté de 1789 et l’Egalité de 1793. L’égalité de droit a sans cesse progressé. Ce progrès continue, mais semble presque au bout, à son terme, en tout cas dans nombreux pays.

Dans le même temps où l’on est arrivé presque à la perfection de l’égalité de droit, on a vu s’aggraver les inégalités de fait.

Il y a d’abord les handicaps naturels, ils sont normaux et il ne faut pas chercher à les nier en essayant de cloner les gents intelligents! Il existe et il existera toujours des différences.

D’ailleurs, quand Plantagenêt disait que “l’égalité n’implique pas le nivellement des valeurs”, il sentait bien ce qu’il y avait d’absurde dans cette notion trop absolue d’«égalité».

Ces inégalités sont de sources diverses; l’intelligence de l’individu, son hérédité, ses conditions familiales, son aptitude à la scolarisation, sa citoyenneté, la localisation géographique de son habitat et, principalement, ses revenus!

Les inégalités sociales sont dramatiques, l’écart entre les revenus les plus élevés et les plus modestes se creuse chaque jour plus, et les inégalités deviennent de moins en moins supportables car le fatalisme n’est plus de mise, les écarts sociaux sont consciemment perçus.

Sans compter que d’autres inégalités se sont sans doute aussi aggravées, ce sont les inégalités entre peuples. Jusqu’à présent, on a largement raisonné en termes d’égalité au sein d’une nation, c’est oublier les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, en Europe et dans le Monde, et celles là sont gigantesques.

Il suffit de se pencher sur le phénomène européen qui prône la liberté de circulation à l’intérieur de ses frontières mais qui interdit, en même temps, son accès aux gens du Sud. Ce n’est ni l’égalité des droits, ni l’égalité des conditions.

C’est également oublier le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui rappelle que les peuples ont proclamé leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité des valeurs de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Cette vision, lorsqu’elle est appliquée, a normalement un caractère fonda- mentalement nationaliste, même si notre Europe joue un rôle positif par sa redistribution et ses fonds de péréquation. Dans ce cas précis, l’Europe est l’image d’une nation globale, limitée à l’espace géographique de ses états membres.

Des étudiants portugais écrivaient dans une thèse sur la Révolution Française:
“Au long des 200 dernières années, l’égalité, par le biais du développement social, n’a fait que augmenter les inégalités, et la fraternité a été abandonnée en un monde qui a placé l’affirmation des Etats Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.”

L’égalité est-elle la base de toute liberté? Qu’est-ce que l’on entend par «liberté»?

Ce qui consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui? L’exercice des droits naturels de chaque homme qui n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits?

L’égalité des conditions est une utopie; elle n’est ni possible, ni d’ailleurs souhaitable car, paradoxalement, négatrice de la liberté.

Ce qui pourrait être même dangereux, c’est l’accent mis sur la liberté; la liberté absolue tue l’égalité de même que l’égalité absolue tue la liberté. Personne n’a encore trouvé le bon point d’équilibre sans que l’un détruise l’autre.

Les bornes de cette liberté ne peuvent être déterminées que par la loi. Et la loi, par définition, est égale pour tous.

Donc, une certaine égalité est la base d’une certaine liberté. Il n’existe pas d’absolu.

Ce qui est souhaitable, comme le réfère la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, c’est que ce concept soit humanisé par un sentiment qui parait indissociable de son contenu: la fraternité.

Et afin qu’elle prenne tout son sens et qu’elle soit réellement applicable, et appliquée, la devise Maçonnique, “Liberté, Egalité, Fraternité”, devra être toujours associée à la solidarité, à la tolérance et à l’universalité.

Mais même en Maçonnerie l’égalité n’est pas la base de la liberté. Du moins, l’égalité n’est pas toujours synonyme de liberté.

Dans un Ordre qui prône la Tolérance, il existe des règles auxquelles les Maçons doivent se soumettre. Ce sont les Landmarks (ou Règles, ou Statuts, ou Limites) qui dictent quelle doit être l’attitude du Frère dans la Maçonnerie, et par extension, dans le monde profane.

Même si, comme le dit Jean Boucher, “En Maçonnerie, contrairement à ce qui a lieu dans la plupart des autres groupements humains, chaque Frère garde une liberté entière; il ne peut ni ne doit recevoir aucun mot d’ordre susceptible d’influencer ses actes”, le Maçon devra respecter néanmoins les règles édictées par les règlements de sa Loge et de sa Grande Loge. Il ne pourra évoquer “au dehors” ce à quoi il a participé “à l’intérieur”, sa conscience étant liée, dans ce cas, au jurement qu’il fait lors de la fermeture des travaux de sa Loge de Saint-Jean.

L’Initié, lorsqu’il est fait Maçon, cet homme «libre et de bonne renommée» s’entendra appeler “Frère” par ses nouveau correligionaires. Il pourrait imaginer que, de ce fait, il sera leur égal et qu’il jouira des mêmes libertés qu’eux. Il n’en est rien. Il lui faudra attendre d’être Maître pour pouvoir user de la parole en Loge, à l’instar de tous les Apprentis et Compagnons.

Pour conclure, rappelons que l’égalité absolue entre les hommes existe, une fois et une seule, au long de leurs existences. Le jour où le Grand Architecte de l’Univers nous appellera auprès de lui, à l’Orient Eternel, le jour où, effectivement, nous ne serons plus libre de notre choix. C’est l’heure du Jugement Final où l’homme n’est plus maître de son destin

Ce jour-là, cette égalité totale finalement obtenue sera synonyme d’absence totale de liberté, quelle qu’elle soit.

Jean-Pierre GRASSI

01 abril 2009

Pequena nota explicativa

Antes de proceder à publicação do próximo post, que será amanhã dia 2 de Abril, importa fazer o enquadramento do mesmo.
O seu autor, Mestre Maçon e Antigo Veneravel da Loja Mestre Affonso Domingues, é para mim um marco na minha vida maçónica e na vida da Loja.
Corria o ano de 1993 e o VM I.P.C. encarregou-me de fazer uma inquirição a um profano. Era a minha primeira inquirição.
Por questões de agenda ficou marcada para o almoço de 22 de Outubro de 1993, num restaurante em Cascais.
Deparei-me com um homem muito experimentado em conversas e reuniões e o inquirido fui eu e não ele. Convem juntar que eu ainda nao tinha 30 anos de idade e quem estava a minha frente era administrador de uma empresa muito conhecida.
A empatia foi enorme.
Em 1996 convidei-o para ser o 1º Vigilante no meu Veneralato. Foi quem me sucedeu e completou o meu mandato de Março de 1997 até ser re-eleito e instalado novamente em Setembro para aquele que seria de facto o seu mandato, como poder ser lido aqui
Por razões profissionais teve que ir desempenhar funções fora de Portugal, longe da sua loja mas e mais dificil para ele longe da sua familia.
Continua, ele que sendo francês se radicou em Portugal há muitos anos e aqui constituiu familia ( ja tem netos), a ser um emigrante e está actualmente em países do Leste Europeu, com maior incidencia na Polónia.
Maçon convicto e assumido integrou uma Loja na Polónia a Respeitavel Loja La France que trabalha em lingua francesa.
Estou para quem não o conhece a falar do, e escrevo o seu nome porque para tal ele me deu autorização, Jean-Pierre Grassi.
Contactei-o recentemente incentivando-o a participar neste blog, a relatar-nos a sua vivencia maçonica longe da SUA Loja mãe.
Respondeu-me que o iria fazer. Disse-me que era Orador na Loja La France e que me mandaria as suas pranchas.
Já começou a mandar. E nos vamos publicar. A prancha está em Francês e a maioria dos seus textos também o serão.
Os comentários poderão ser em Português ou Francês.

José Ruah

A língua


Temos por aqui alguns leitores, acompanhantes, comentaristas que mostram dificuldade, objeção, resistência às alterações trazidas pelo novo acordo, convénio, convenção estabelecida quanto à nova forma, maneira, configuração de escrever o "português de Portugal".

Pois dando satisfação, alegria, deleite a esses espíritos retrógrados, antiquados, ultrapassados trago aqui a este nosso cantinho, recanto, pedacinho um texto em estilo, feição, modo mais vernáculo, puro, genuíno desse mesmo português... portuguesíssimo.

Este texto é dos melhores registos de língua portuguesa que eu tenho lido sobre a nossa digníssima 'língua de Camões', a tal que tem fama de ser pérfida, infiel ou traiçoeira.

Um político que estava em plena campanha chegou a uma pequena cidade, subiu para o palanque e começou o discurso:
- Compatriotas, companheiros, amigos! Encontramo-nos aqui, convocados, reunidos ou juntos para debater, tratar ou discutir um tópico, tema ou assunto, o qual me parece transcendente, importante ou de vida ou morte. O tópico, tema ou assunto que hoje nos convoca, reúne ou junta é a minha postulação, aspiração ou candidatura a Presidente da Câmara deste Município...

De repente, uma pessoa do público pergunta:
- Ouça lá, porque é que o senhor utiliza sempre três palavras, para dizer a mesma coisa?

E o candidato respondeu:
- Pois veja, meu senhor: a primeira palavra é para pessoas com nível cultural muito alto, como intelectuais em geral; a segunda é para pessoas com um nível cultural médio, como o senhor e a maioria dos que estão aqui; A terceira palavra é para pessoas que têm um nível cultural muito baixo, pelo chão, digamos, como aquele alcoólico, ali deitado na esquina.

De imediato, o alcoólico levanta-se a cambalear e 'atira':
- Senhor postulante, aspirante ou candidato: (hic) o facto, circunstância ou razão pela qual me encontro num estado etílico, alcoolizado ou mamado (hic), não implica, significa, ou quer dizer que o meu nível (hic) cultural seja ínfimo, baixo ou mesmo rasca (hic). E com toda a reverência, estima ou respeito que o senhor me merece (hic) pode ir agrupando, reunindo ou juntando (hic) os seus haveres, coisas ou bagulhos (hic) e encaminhar-se, dirigir-se ou ir direitinho (hic) à leviana da sua progenitora, à mundana da sua mãe biológica ou à p... que o p.... (hic)!!

Disse, terminei, finei.
Por hoje !

JPSetúbal

31 março 2009

Atividade Maçónica

. Hospital Maçónico de Sorocaba, Brasil

Pegando na “estorinha” da chávena e em algumas outras achegas, especialmente a do nosso Irmão AG que escreveu uma prancha focando a sua preocupação pelo estado “disto”… sendo que o “isto” é, apenas, a sociedade humana, trago ao blog alguns minutos do nosso comportamento.
Podemos ser tentados, e somos com enorme frequência (por mim falo !), a considerar que vivemos com dois comportamentos, cada um em seu lugar próprio.
Assim, quando em Loja cada um de nós é Maçon, comporta-se como tal, veste, vive e relaciona-se ritualmente de acordo com os regulamentos instituídos e voluntariamente aceites.
Uma vez fora da Loja somos profanos, vulgaríssimos, iguais a todos os restantes humanos que passam por nós ou que connosco convivem socialmente. Na empresa, no transporte, no restaurante, onde quer que estejamos…
Ora esta dualidade de estados é totalmente despropositada, mais ainda se a eles fazemos corresponder uma dualidade de comportamentos.
Nada explica que dividamos o nosso comportamento como se um deles fosse um heterónimo, ou o nosso outro Eu e o outro fosse o verdadeiro, original.
Digo-vos já que se é assim, ou quando é assim, a 2ª versão é sempre prejudicada na verdade que tenta apresentar.
Sim, porque em qualquer dos estados (original ou heterónimo) cada um faz questão de querer mostrar a naturalidade da normalidade, só que não é possível enganar todos durante todo o tempo, pelo que a apresentação de duas posturas será sempre, numa delas, com o sacrifício mais ou menos nítido da naturalidade.
Quando falamos da guerra, da fome, da iliteracia dos povos, de muitos povos, de muitos milhões de seres humanos, não estamos mais do que a pôr o dedo numa ferida que nos acompanha. Sejamos atentos aos nossos comportamentos. Será que o ser Maçon é um estado de espírito definitivo para todos ?
Claro que é durante a aprendizagem permanente que, passo a passo, construímos esse estado de espírito e é passo a passo que nos aproximamos desse objetivo.
No entanto a questão primeira está na nossa própria consciência da situação. Porque se não estivermos conscientes de que esse caminho é necessário também pouco faremos para lá chegar.
Acontece que escolhemos demasiadamente a chávena, não dando importância à “qualidade do chocolate” e depois sai-nos “um Porche com motor de Fiat 600”.
Para agravar a situação ainda há alguns que mesmo assim vêm para a rua passear o popó todos vaidosos.
Quando digo o “popó”, também posso dizer o penacho !
Então qual é o desafio ?
Bom, se deixamos os metais do lado de fora é bom que não deixemos a Maçonaria do lado de dentro… apenas.
É bom que ela venha connosco ao sair, porque é nossa obrigação integrar todos os Homens na Cadeia de União que formámos enquanto em sessão. O que acontece com frequência excessiva é a Cadeia de União ser exclusivamente interna quando interessa, muito mais, que seja externa.
Igualdade, Fraternidade, Solidariedade não são para ficar fechadas. Nesse ambiente murcham e secam… Precisam do ar livre com Sol, Lua, Chuva, Luz… Se a Maçonaria (e portanto os Maçons) for ativa muito dos males da Humanidade poderão ser resolvidos.
A comunidade Maçónica tem, ao longo do tempo e por todo o mundo, criado muitas responsabilidades no apoio aos necessitados.
Seja criando e gerindo hospitais, sejam escolas e universidades, seja criando e/ou participando em organizações e serviços de apoio social a jovens e velhos, maternidades, lares, e… e…e…
Então, como dizia o outro, se está tudo assim tão bem, porque vai tudo assim tão mal ?
Pois é, há uma atuação vastíssima e importantíssima por parte dos Maçons ao longo do tempo, mas ainda não chega.
É preciso fazer muito mais, é preciso fazer, fazer, fazer…, principalmente fazer, sem anuncio nem anterior nem posterior, simplesmente… fazer !
Em bom português, “que se lixe a chávena !”

JPSetúbal

30 março 2009

28 de Março de 2009, DIA DE FESTA

Ora aí está, Dia de Festa, com maior verdade, Dia de Grande Festa.
Por uma coleção de razões, a saber:

- A GLLP/GLRP reconduziu o seu “novo” Grão-Mestre.
Contradição ?
Nem pensar, está certíssimo, em todos os aspetos. Na recondução tanto como no novo

Grão-Mestrado. Grande festa para os nossos lados, cerimónia de enorme significado
foi a reinstalação de Mário Martin-Guia como Grão-Mestre da Ordem, com o
testemunho das potências maçónicas regulares mais importantes. Cá tivemos as
representações ao mais alto grau das potências Maçónicas da Rússia, Israel,
Alemanha, Suíça, Roménia, Inglaterra, Brasil, Estados Unidos (Pensilvânia) e França.
O Past Grão-Mestre da Grande Loja Nacional Francesa tomou o malhete como potência que

avaliza o reconhecimento da regularidade da GLLP/GLRP e dirigiu pessoalmente a
instalação do nosso Grão-Mestre (sempre auxiliado pela presença bem disposta do
nosso Irmão da Pensilvânia).
Não podia ser simultaneamente mais solene e informal !

Outra contradição ? Outra vez não.
É que a solenidade não tem que ser uma chatice. Também se pode rir e bater palmas
e festejar e brindar e brincar sem perder o tino ao momento e ao significado da
sua representação. E, mais um e, foi o que aconteceu ontem ! No final de quase 4 horas
de cerimónia cerca de 400 maçons sairam “contentes e satisfeitos” de uma sessão “justa
e perfeita”.

- O Rui despediu-se (“até qualquer dia”, bem à portuguesa)

Bom, a festa não resulta propriamente da despedida do Rui mas antes da razão dessa
despedida. Ele explicou a razão melhor do que ninguém portanto não entro em detalhes.
Apenas que mais “altos vôos se alevantam” e o Rui, para alegria nossa e honra de todos,
lá está nesse voo.
E é essa a razão da nossa festa.

- A presença de Mestres da RLMAD na equipa de grandes oficiais é cada vez maior em

número e importância os cargos de Grande Oficialato para os quais os Mestres da
Affonso Domingues tem merecido ser convidados cumprindo com honra e dignidade as
obrigações inerentes.

- O Jantar que se seguiu foi um alegre e agradável convívio e serviu como corolário perfeito

de um dia de festa.

- Mas a festa não teria sido o que foi sem o trabalho aturado e dedicado da Milu e da Sandra

que mais uma vez trataram de todos os detalhes relativos à parte administrativa. Para
elas os parabéns pelo êxito e o agradecimento pela dedicação.

Aqui ficam então as razões porque o dia de anteontem foi um dia de festa.


A.Jorge
José Ruah
JPSetúbal

28 março 2009

Fim de ciclo

Este vai ser o último texto que, pelo menos durante algum tempo, publicarei no A Partir Pedra.

Foi publicado um Decreto do Muito Respeitável Grão-Mestre, pelo qual fui designado para assegurar o ofício de Grande Correio Mor da Grande Loja Legal de Portugal/GLRP.

O Grande Correio Mor é o oficial que tem a seu cargo a execução da política de comunicação, interna e externa, quer nacional, quer internacional, da Grande Loja. É também responsável pela manutenção da página na Internet da Grande Loja (http://www.gllp.pt/).

É frequente dizer-se que apenas duas pessoas falam em nome da Grande Loja e a vinculam, através das suas declarações: o Muito Respeitável Grão-Mestre e o Grande Correio Mor. Assim é, efetivamente. Por este facto, a confiança que o Muito Respeitável Grão-Mestre em mim depositou, ao confiar-me o exercício deste ofício, fez simultaneamente recair sobre os meus ombros uma pesada responsabilidade e a necessidade de fazer uma opção. Ao passar a ser porta-voz da GLLP/GLRP, veiculo a posição institucional da Obediência. Não posso, pois, permitir-me o gesto pessoal de divulgar as minhas opiniões pessoais. E, portanto, decidi que, enquanto exercer este ofício, cessarei a publicação de textos no A Partir Pedra.

Dir-se-ia que porventura esta decisão não seria necessária, que seria possível separar a comunicação institucional da opinião pessoal. Não me parece. Desde logo, nunca tive jeito para a duplicidade, invocar que quando disse branco tinha vestido o casaco de Grande Correio Mor e que quanto disse bege, tinha esse casaco despido e estava nas confortáveis mangas de camisa da minha opinião pessoal, que só a mim me vincula. Depois, a assunção de responsabilidades implica, se se está de boa fé, a adequação de comportamentos às exigências das responsabilidades. O responsável pela comunicação institucional de uma organização tem de ter, é imperioso que tenha, a autodisciplina de só veicular as posições institucionais e deixar de debitar opiniões pessoais. Porque, das três, uma: ou a opinião pessoal é coincidente com a posição institucional e então é inútil afirmar pessoalmente o que se disse institucionalmente, ou a opinião pessoal se revela melhor do que a posição institucional e então está a fazer um mau trabalho de porta-voz, apoucando e prejudicando o que deve realçar e promover, ou a opinião pessoal é pior do que a posição institucional e então o melhor é guardá-la para si e não fazer figura de urso...

Portanto, a decisão está tomada!

Tudo tem um princípio e tudo, a certa altura, finda ou se suspende. Este blogue, de que fui um dos fundadores, é algo que me deixa satisfeito comigo próprio. Do nada, conseguimos criar obra, ser ponto de referência em matéria de informação e comentário sobre Maçonaria. Pessoalmente, escrever aqui ajudou-me, e muito, a organizar e solidificar as minhas ideias, a aprender um pouco do muito que me faltava e falta aprender. Suspender a minha intervenção nele, virar uma página, encerrar um ciclo, é, para mim, um ato de naturalidade de quem se habituou a entender que a vida é uma sucessão de permanentes, embora às vezes quase insensíveis ou não sentidas, mudanças. Em certa medida, estou grato por este ciclo terminar, não por incapacidade minha, mas devido à assunção de outras responsabilidades.

Durante quase três anos, publiquei a maior parte dos textos deste blogue. Mas sempre recusei que o mesmo fosse visto como o blogue do Rui Bandeira e outros. Escrevi aqui que espero que o blogue continue quando (...) já não estiver em condições de nele escrever. Se tiver continuidade, se passar de geração em geração de maçons da Loja Mestre Affonso Domingues, como os princípios maçónicos passam de geração em geração de maçons desde há muitos e muitos anos, terá sido uma boa ideia iniciá-lo. E, se assim for, altura chegará em que os textos escritos por Rui Bandeira serão uma minoria esquecida no arquivo do blogue, eventualmente um ou outro lido aqui e ali, pelo acaso de aleatória busca num motor de busca, quiçá com a mesma curiosidade e bonomia com que acolhemos uma velharia testemunho de época passada...

Um blogue escrito pelo Rui Bandeira seria algo de efémero. Um blogue escrito pelos maçons da Loja Mestre Affonso Domingues tem as sementes da perenidade, que é grandiosa.

O fim de um ciclo é também o começo de outro.. Espero, creio, estou certo que se iniciará um novo ciclo no blogue, caracterizado pela mais larga participação de Mestres maçons da Loja Mestre Affonso Domingues. Por ora, o blogue fica nas mãos e sob os cuidados do José Ruah, do JPSetúbal e do A. Jorge. Mas outros se lhes vão juntar, a breve prazo, espero. Uns, apenas ocasionalmente publicando textos, para tal utilizando a identidade Mestre Affonso Domingues, criada precisamente com o objetivo de servir para isso mesmo, para que o Mestre da Loja Mestre Affonso Domingues que deseje colocar ocasionalmente um texto, tenha uma ferramenta simples para o fazer; outros, tomar-lhe-ão o gosto e publicarão com alguma regularidade, para tanto sendo-lhes atribuída uma identidade própria. E assim o blogue prosseguirá, assim continuará a fazer sentido.

A todos os que, ao longo destes quase três anos tiveram a paciência de me lerem e, apesar do meu estilo arrevesado, da minha escrita prolixa e da insignificância das minhas ideias, tiveram a bondade de aqui voltar, o meu agradecimento pela vossa grande, enorme, imensa paciência.

A todos aqueles que comentaram os meus textos - a todos mesmo, sem exceção alguma! - louvando ou criticando, inquirindo ou esclarecendo, concordando ou discordando, mais do que um simples agradecimento, uma pública justiça: cada comentário foi uma incomensurável ajuda. Porque cada comentário permitia concretizar a abstração para quem se escreve, o Leitor, que é ninguém e são todos e que se não sabe quem é, nem quando é, nem porque é. E porque, bastas vezes, um comentário é uma fonte de ideias para novos textos. Se algum valor tem este blogue, não o duvidem: uma parte importante dele resulta dos comentários feitos. A todos peço que prossigam com a vossa colaboração. Serão uma ajuda preciosa para os que continuam a assegurar este espaço. Mais do que imaginam!

Ao José Ruah, ao JPSetúbal e ao A. Jorge, apenas duas palavras: a primeira para manifestar a honra e o gosto que foi, para mim, partilhar este espaço convosco; a segunda, para manifestar a minha plena confiança de que não só vão assegurar a gestão e continuação deste blogue, como vão fazê-lo com mais qualidade, diversidade, espontaneidade, enfim, melhor do que eu alguma vez conseguiria fazer.

Aos Mestres maçons, atuais e futuros, da Loja Mestre Affonso Domingues, peço agora a vossa atenção: este testemunho, que aqui agora vou deixar de segurar, foi construído pedaço a pedaço, texto a texto, frase a frase, letra a letra. Aqui e agora o pouso, no solo da nossa Loja, junto ao Oriente, em frente ao lugar do Venerável Mestre e ao Altar dos Juramentos, entre a Pedra Bruta e a Pedra Cúbica. Exorto-os a nele pegarem. Não temam! Este testemunho está feito de forma que cada um que lhe pegue, fica com um pedaço, que acrescenta à medida que vai escrevendo, e sobra sempre testemunho para os demais. Trouxe-o até aqui e aqui o deixo! Levem-no adiante, longe e mais além!

A todos os que aqui me foram lendo, espero que vão visitando a página da GLLP/GLRP, em http://www.gllp.pt/. Espero torná-la melhor do que a recebo do meu antecessor - mas pior do que o meu sucessor dela faça... O seu conteúdo necessariamente que é e será diferente, e mais sóbrio, do que este blogue - é uma página institucional. Mas espero torná-la mais variada, informativa e , sobretudo, sempre atualizada. Não terá atualizações praticamente diárias, como este blogue, mas proponho-vos o seguinte: marquem na vossa agenda o dia 5 de cada mês e, nesse dia, visitem a página: se tudo correr como eu espero, haverá sempre algo de novo ou diferente.

Até um dia!

Rui Bandeira

27 março 2009

O Chocolate quente


Verdade que o tempo mais frio parece ter passado... de facto nunca se sabe, mas mesmo com a tradição a não ser o que era a Primavera anuncia-se esplendorosa renovando a vida.

Está a ser assim e ainda bem.

A Primavera está-se nas tintas para as crises !

Esta constatação vem a propósito de uma boa chávena de chocolate quente...

Quem, de entre Vós se lembra e teve a sorte de beber o "Cacau da Ribeira" ?

Em Lisboa funcionava como o "ide e que Deus vos abençoe" das missas católicas... Era o final inevitável das "noites da malta", aí pelas 5 ou 6 da matina, já abrandava o escuro do Céu quando o pessoal se juntava no Cais do Sodré para o "Cacau da Ribeira", quente, denso, com cacau a sério (não era plástico, não !) que repunha a ordem no corpo e no espírito após uma noitada... de trabalho duro e cansativo que Deus sabe... Aquilo é qu'era trabalho... haja Deus !

Ora bem, hoje é dia de "estorinha" (institucionalização do Rui) e como tal aqui vai uma, bem saborosa e doce que recupera algo daquela magia das noitadas de Lisboa nos idos de 50's e 60's do século XX (caraças, estou velho !)
Um grupo de jovens licenciados, todos bem sucedidos nas carreiras,decidiram fazer uma visita a um velho professor da faculdade, agora reformado.

Durante a visita, a conversa dos jovens alongou-se em lamentos sobre o imenso stress que tinha tomado conta das suas vidas e do seu trabalho.

O professor não fez qualquer comentário sobre isso e perguntou se gostariam de tomar uma chávena de chocolate quente. Todos se mostraram interessados e o professor dirigiu-se à cozinha, de onde regressou vários minutos depois com uma grande chaleira e uma grande quantidade de chávenas, todas diferentes - de fina porcelana e de rústico barro, de simples vidro e de cristal, umas com aspecto vulgar e outras caríssimas.

Apenas disse aos jovens para se servirem à vontade.

Quando já todos tinham uma chávena de chocolate quente na mão, lhes disse:

- Reparem como todos escolheram as chávenas mais bonitas e dispendiosas deixando ficar as mais vulgares e baratas. Embora seja normal que cada um pretenda para si o melhor, é isso a origem dos vossos problemas e stress. A chávena por onde estais a beber não acrescenta nada à qualidade do chocolate quente. Na maioria dos casos é apenas uma chávena mais requintada e algumas nem deixam ver o que estais a beber. O que vós realmente queríeis era o chocolate quente, não a chávena, mas fostes conscientemente para as chávenas melhores.

Enquanto todos confirmavam, mais ou menos embaraçados, a observação doprofessor, este continuou:

- Considerai agora o seguinte: a vida é o chocolate quente; o dinheiro e a posição social são as chávenas. Estas são apenas meios de conter e servir a vida. A chávena que cada um possui não define nem altera a qualidade da vossa vida. Por vezes, ao concentrarmo-nos apenas na chávena acabamos por nem apreciar o chocolate quente que Deus nos ofereceu. As pessoas mais felizes nem sempre têm o melhor de tudo, apenas sabem aproveitar ao máximo tudo o que têm.

Vivei com simplicidade.
Amai generosamente.
Ajudai-vos uns aos outros com empenho.
Falai com gentileza.

E apreciai o vosso chocolate quente!

(fim da estória)

Muito bem, se depois disto tiverem necessidade de pegar no guardanapo para limpar a boca... é bom sinal.

Escolheram o chocolate ! Fizeram bem !!!

Mas não abusem. Cuidado com o fígado.

Bom fim de semana.

JPSetúbal

26 março 2009

Divisas

No plano individual, no que concerne ao maçon e às suas obras, a Maçonaria exorta a que se busque a simultânea presença da Sabedoria-Força-Beleza, isto é, que toda a obra do maçon seja produto da Sabedoria, tenha Força para subsistir e atingir os propósitos pretendidos s seja dotada da qualidade da Beleza, para que melhor seja apreciada por todos.

A Maçonaria de língua inglesa utiliza com frequência a divisa Brotherly Love - Relief - Truth (Amor Fraternal - Auxílio - Verdade) para significar o desejável modo de relacionamento entre maçons.

No plano social, uma outra divisa é cara à Maçonaria: Liberdade-Igualdade-Fraternidade.

Entende-se que, em todas as sociedades humanas, incluindo a própria Maçonaria e suas Lojas, devem imperar estes princípios, como indispensável cimento de ligação entre cada um e os seus pares e, portanto, da própria estrutura social em si.

A divisa Liberdade-Igualdade-Fraternidade é usualmente associada à Revolução Francesa. Mas não foi nela que a mesma foi criada. A Revolução Francesa apropriou-se desta conjugação de três princípios essenciais à vida social que já era teorizada pela então jovem Maçonaria Especulativa.

Não quer isto dizer que a Revolução Francesa foi uma revolução maçónica. Mas que foi uma revolução em que participaram maçons, isso é facto historicamente comprovado.

Não há que nos admirarmos pela coincidência de utilização da mesma divisa pelos ideais maçónicos e os revolucionários. A Maçonaria nasceu e implantou-se socialmente na vanguarda do pensamento O Iluminismo, o Racionalismo,o Naturalismo, o Pensamento Científico, eram (e são) linhas de pensamento caras à Maçonaria, na época constituindo novidades, faróis de luz, que rompiam a escuridão dos regimes de pensamento, religiosos e políticos que viam a sua era chegar ao fim. A Maçonaria inseriu-se no movimento social que instaurou a Modernidade nas sociedades ocidentais. E para ele, naturalmente, contribuiu. A Maçonaria da época ansiava pela instauração de regimes sociais em que imperassem a Liberdade, a Igualdade, a Fraternidade. Neste caudal de anseios muitos outros se juntaram. A necessidade social de que as instituições políticas se norteassem por tais princípios eram de tal forma prementes, que, em crescente caudal, chegou o momento em que romperam o dique das instituições do Antigo Regime, com a mesma força destruidora e reconformadora da enxurrada.

Mas esta divisa, que se tornou simbólica com a Revolução Francesa e se tornou bandeira de evoluções políticas um pouco por todo o mundo, em termos maçónicos tem um significado interno próprio, não menos profundo. É entendida pelos maçons como a trilogia dos princípios essenciais que devem regular o funcionamento interno das instituições maçónicas, o relacionamento dos maçons entre si e destes com as estruturas da instituição. Já bem antes da Revolução Francesa e das demais evoluções políticas e sociais, na Maçonaria se praticavam internamente os princípios da Liberdade, da Igualdade, da Fraternidade.

Rui Bandeira

25 março 2009

Liberdade - um ponto de vista de um profano


O nosso já conhecido José Restolho enviou-me uma nova reflexão. Devidamente autorizado, aqui a publico

Caros amigos e leitores, enquanto os meus olhos deambulavam pelas páginas do livro “O Profeta” de Khalil Gibran, encontrei uma serie de passagens que gostaria de partilhar convosco e de reflectir um pouco sobre elas. Para quem não conhece, Khalil Gibran (1883 - 1931) foi um ensaísta, filósofo, prosador, poeta, conferencista e pintor de origem libanesa, cujos escritos são repletos de profunda e simples beleza e espiritualidade. Infelizmente não consegui apurar se possuiu ou não alguma ligação à Arte Real. Mas, maçon ou profano, penso que seja indiscutível a sua genialidade e o seu elevado sentido de reflexão. Transcrevo então um excerto d’ “O Profeta” sobre a liberdade (pretendo noutras ocasiões partilhar mais alguns textos deste autor):

“E um orador disse, Fala-nos da Liberdade.

E ele respondeu:

Às portas da cidade e junto à lareira já vos vi prostrados a venerarem a vossa própria liberdade. Tal como os escravos se curvam perante um tirano e o louvam enquanto ele os açoita. Ah, no bosque do templo e à sombra da cidadela já vi os mais livres de entre vós usarem a liberdade como grilhetas. E o meu coração sangrou por dentro; pois só se pode ser livre quando o desejo de encontrar a liberdade se tornar a vossa torta e quando deixardes de falar de liberdade como objectivo e plenitude. Sereis verdadeiramente livres não quando os vossos dias não tiverem uma preocupação nem as vossas noites necessidades ou mágoas. Mas quando estas coisas rodearem a vossa vida e vós vos ergais acima delas, despidos e libertos. E como vos podereis erguer para lá dos dias e das noites a menos que quebreis as cadeias que, na aurora do vosso conhecimento, apertastes à volta do entardecer? Na verdade, aquilo a que chamais liberdade é a mais forte dessas cadeias, embora os seus aros brilhem à luz do sol e vos ofusquem a vista. E o que é isso senão fragmentos do vosso próprio ser de que vos libertareis para vos tornardes livres?

Se se trata apenas de uma lei injusta que ireis abolir, essa lei foi escrita com a vossa mão apoiada na vossa frente. Não podereis apagá-la queimando os livros das leis, ou lavando as frontes dos vossos juízos, embora despejeis o mar sobre eles. E se é um déspota que ireis destronar, certificai-vos primeiro de que o trono erigido dentro de vós também é destruído. Pois como pode um tirano mandar sobre os livres e os orgulhosos, senão exercendo a tirania sobre a liberdade deles e sufocando-lhes o orgulho? E se se trata de uma preocupação que quereis fazer desaparecer, essa preocupação foi escolhida por vós e não imposta. E se é um receio que quereis afastar, a origem desse receio reside no vosso coração e não na mão daquele que receais. Na verdade, todas as coisas se movem dentro do vosso próprio ser em constante meia união, o desejado e o receado, o repugnante e o atraente, o perseguido e o de quem quereis escapar. Estas coisas movem-se dentro de vós como luzes e sombras, aos pares, agarradas. E quando a sombra se desvanece e deixa de ser, a luz que resta torna-se sombra para uma nova luz.

Por isso, a vossa liberdade quando perde as cadeias torna-se ela própria uma cadeia de maior liberdade.”

Ao olhar não só o que nos rodeia como também para dentro mim, apercebo-me que vivemos constantemente “agrilhoados” não conseguindo assim ser verdadeiramente livres. Esses “grilhões”, podem ser vários e de variadas formas. Orgulho, preconceito, preguiça, vaidade, medo (já lá diziam os sábio do país do sol nascente, “o medo tira a fluidez à mente”) … Tantos mais poderiam aqui ser enunciados. Penso que a questão que devemos de nos propor a responder a nós próprio é se seremos realmente livres. Podermos estar com quem gostamos, fazer aquilo que se gosta, etc, é um excelente começo. No entanto, e isto trata-se apenas de uma humilde opinião pessoal, o caminho para a verdadeira liberdade passa sem sombra de dúvida pela busca do conhecimento e do auto-aperfeiçoamento (sempre conscientes da perenidade da nossa condição de aprendizes nesta vida). Para terminar, gostaria apenas de deixar uma questão no ar:

- Será a verdadeira liberdade algo inatingível? Uma ilusão da vida que se materializa apenas quando atravessamos para o Oriente Eterno? Será tal como a perfeição que, embora a sua busca nos permita evoluir e construir o nosso templo interior, não passa de uma mentira da vida, um caminho eterno, sem fim, que aumenta de tamanho sempre que pensamos que avançamos um pouco? Passo a palavra à reflexão…

Não quero - até pela extensão do texto do José Restolho - fazer grandes comentários. Penso que esta visão é uma visão relativa, não cobrindo - nem porventura pretendendo cobrir - todos os aspetos do conceito. Penso, na esteira do texto, que a maior Liberdade é a liberdade interior, do pensamento. E que é importante que nos libertemos do que nos tolhe para o seu pleno exercício: preconceitos, receios, autocensuras e por aí fora.

Mas a Liberdade perante o outro e a sociedade não devem ser apenas palavras vãs. E sobretudo não esquecer, nunca, que a Liberdade é uma medalha que tem outra face: Responsabilidade. Sobretudo no respeito e garantia da Liberdade dos demais.

Não vou estragar o texto do Restolho com mais considerações.

Rui Bandeira

24 março 2009

O segundo Grão-Mestre

Coube a Luís Nandin de Carvalho a tarefa de exercer o ofício de Grão-Mestre da então GLRP, como seu segundo Grão-Mestre.

A empresa já não se afigurava fácil, uma vez que Nandin de Carvalho sucedia ao carismático Grão-Mestre fundador, Fernando Teixeira. Em circunstâncias semelhantes, assegurar a sucessão, trilhar caminhos que necessariamente serão novos ou diversos, nunca é fácil. O peso institucional do líder fundador era muito. A inevitável comparação entre os estilos de quem fundara e de quem assumia as rédeas da liderança não facilitava nada a tarefa do sucessor: se este mantivesse uma linha semelhante ao seu antecessor, seria considerado um mero executante da vontade do fundador, um discípulo sem autonomia e sem real liderança; se alterasse o rumo, arrostaria com todo o peso dos fiéis do fundador, que não aceitariam bem as mudanças. A sucessão de um líder carismático é sempre muito complicada e aceitar assegurá-la é sempre um ato de coragem.

Se Luís Nandin de Carvalho certamente sabia que sair da sombra do seu antecessor seria difícil e doloroso, não teria porventura a noção de quão grandes viriam a ser as dificuldades. Mal tinha tido tempo de aquecer o seu assento na cadeira de Grão-Mestre, menos de três escassos meses após a sua instalação, foi confrontado com uma sublevação de fiéis de Fernando Teixeira. O tempo muito curto que decorrera desde que iniciara funções demonstrava que não era a sua atuação que estava em causa, antes um propósito de retomar um vão poder perdido. No final de 1996, ocorreu o que veio a ficar conhecido pela cisão da Casa do Sino, através da qual uns quantos pretenderam derrubar o Grão-Mestre eleito e recentemente instalado e substitui-lo por um iluminado de sua confiança.

Luís Nandin de Carvalho foi - não poderia deixar de assim ser - reconhecido como o legítimo Grão-Mestre, nacional e internacionalmente. O grupo que se arrogava do iluminado poder de decidir que o Grão-Mestre eleito devia ser derrubado e substituído tentava confundir as coisas e situações, utilizando também a sigla GLRP. Luís Nandin de Carvalho tomou então uma decisão, que, tendo sido na época dolorosa e porventura mal aceite por muitos do que permaneceram fiéis ao Grão-Mestre eleito - incluindo eu próprio -, se revelou acertada: concentrou-se no essencial e nem se preocupou com o acessório. O essencial era manter intocada a prática da Maçonaria segundo os princípios da Regularidade; era recuperar do golpe sofrido, com a ocupação das instalações da Obediência e a cisão; era manter o Reconhecimento das Potências Maçónicas internacionais. O acessório era terçar armas por um nome e por um específico local. Podia recorrer-se aos Tribunais, ao Poder civil, às instituições do Estado, para reclamar para a Obediência a recuperação das instalações de que fora esbulhada e o uso exclusivo do seu nome. Com isso, ter-se-ia, porém, uma longa e desgastante batalha judicial, que em nada prestigiaria a Obediência.

Concluiu que, afinal de contas, espaços para trabalhar há muitos, seria estulto perder tempo e energia a lutar por um específico, ainda por cima nem sequer especialmente adequado para a utilização pretendida, nem tendo propriamente uma localização privilegiada, nem sequer tendo uns custos de utilização baixos. Também entrar numa luta pela designação da Obediência só possibilitaria confusões entre os menos bem informados e no estrangeiro. Decidiu assim, aceitar a solidariedade e disponibilidade do Supremo Conselho dos Altos Graus do Rito Escocês Antigo e Aceite e, provisoriamente, deslocar a sede da Obediência para instalações cedidas por este Supremo Conselho, num bairro histórico de Lisboa. Ulteriormente, e a seu tempo, a Grande Loja assegurou a utilização das suas atuais instalações, no centro de Lisboa. Quanto ao nome, decidiu frisar bem, interna e externamente, onde residia a legalidade maçónica e alterou o nome da Obediência para Grande Loja Legal de Portugal/GLRP (GLLP/GLRP). Internacionalmente, e por força do espírito prático americano, a Obediência ficou comummente conhecida por "Grande Loja Regular de Portugal (Legal)".

Se a sucessão já era, à partida, difícil, os acontecimentos tornaram a tarefa hercúlea. Havia que recolar todos os pedaços de uma jovem organização que um grupo de ambiciosos de vão e estulto poder escaqueirara. Foi preciso reorganizar, reconstruir, recomeçar. E Luís Nandin de Carvalho dirigiu a reorganização, a reconstrução, o recomeço. Apoiou-se naqueles que permaneceram fiéis ao Grão-Mestre eleito, alguns dos quais nem sequer tinham votado nele, mas reconheciam pertencer-lhe a legitimidade para o exercício do ofício. Limpou a casa. Foi avante. Persistiu. Trabalhou. Insistiu. Debateu. No final, transmitiu o malhete da Regularidade ao seu sucessor, intacto e posto a salvo da borrasca.

Só o ter conseguido fazê-lo já tornaria o seu mandato, que decorreu ente 1996 e 2001, merecedor de encómios. Não era, não foi fácil, levar a bom porto uma barca que arrostou com tão inesperada, como violenta tempestade. O seu mandato - ao contrário do que certamente ele próprio desejaria - foi, em grande medida, um trabalhoso período de limitação e reparação dos estragos provocados pela borrasca. Mas, quando chegou a altura de passar a barca a novo timoneiro, esta estava quase integralmente reparada. Todas as Lojas laboravam com normalidade. Internacionalmente, todas as Obediências da Maçonaria Regular reconheciam a GLLP/GLRP como a única e legítima representante da Maçonaria Regular em Portugal, com uma única e temporária exceção, uma das Grandes Lojas americanas, que, no entanto, logo do início do mandato do seu sucessor, retomou o reconhecimento da GLLP/GLRP. Esse é um mérito que ninguém de boa fé pode retirar ao segundo Grão-Mestre.

Mas não foi só no navegar em mar alteroso e na resistência ao infortúnio e más opções alheias que se esgotou o mandato de Luís Nandin de Carvalho. A sua marca mais perene, o essencial da sua maneira de ver a Maçonaria, foi o compromisso que defendeu entre Tradição e Modernidade, o equilíbrio entre recolhimento e abertura que promoveu. Nandin de Carvalho prezava e preza, como todos nós, o valioso espólio de Tradição que constitui um verdadeiro tesouro da Maçonaria. Tradição que se mantém, se deve manter e transmitir: princípios, ensinamentos, práticas ancestrais, hábitos de trabalho individuais e coletivos, enfim, tudo aquilo que faz a Maçonaria ter razão de ser. Mas intuiu e insistiu que, no século XXI, que no seu mandato se iniciou, a forma de a Maçonaria interagir com a Sociedade tinha de acompanhar a evolução desta e dos meios resultantes da Modernidade. Parafraseando o título de um dos seus livros, esta é a época d'A Maçonaria Entreaberta. Não se pense que esta noção teve um caminho fácil. Alterar, modificar, atualizar, arrasta sempre um coro de receios de que se vá depressa demais ou longe demais. E é, obviamente, preciso saber dar tempo ao tempo e dar passos seguros. Mas este compromisso apontado por Nandin de Carvalho fez e vai fazendo o seu caminho. Este blogue é um exemplo disso mesmo...

Rui Bandeira