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02 abril 2009

L’égalité est la base de toute liberté






Ou serait-ce le contraire?
Ou bien alors, est-ce que l’un de ces mots a-t-il un sens sans le second?
Ou bien encore, est-ce que ces mots, égalité et liberté, ne sont-ils pas dénués de sens? Du moins dans l’absolu.

Serait-ce une hérésie que de dire que Egalité et Liberté sont en soi deux mots abstraits? Voyons.

La définition de l’égalité est relativement simple, c’est l’absence complète de distinction entre les hommes sous le rapport des droits: égalité civile, sociale, politique, ... Or nous savons que cet état d’égalité n’existe pas. Qu’elle soit naturelle, acceptée ou imposée, la différence entre les hommes a toujours existée.

La liberté, par définition, est l’absence de contrainte; mais il n’existe pas de liberté absolue. Que se soit la liberté de conscience, la liberté morale, la liberté du culte, la liberté de la presse, la liberté syndicale, ... elle sera toujours limitée, ou conditionnée, par des règles établies par la communauté à laquelle on appartient.

En définitive, la liberté, telle qu’on l’entend, est de pouvoir faire tout ce qui n’est pas interdit. Et si ce n’était pas le cas, ce serait l’anarchie, la démocratie directe, comme l’exposait Platon. Cette doctrine qui libère l’individu de toute forme de contrainte. Nous revenons à l’abstraction. Alors?


Alors remontons dans le temps, plus précisément les 20, 21, 23, 24 et 26 août 1789. Que se passa-t-il alors?

Les représentants du peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme.

Ce fut la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” dont la première phrase de l’Article premier est:

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
En théorie, cette simple phrase constituée de dix mots résolvait un problème aussi vieux que l’homme est homme. En réalité, et justement parce que l’homme est homme, il n’a pu réaliser les idéaux contenus dans cette phrase, tout au moins jusqu’en cette veille du XXIème siècle.

Et cela malgré cette autre grande affirmation que fut la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, adoptée et proclamée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, et dont l’article premier est:

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Remarquons au passage que, dans ce premier article, apparaît le mot “Fraternité” qui, lié à “Liberté” et “Egalité”, constitue non seulement la devise de la France mais aussi, depuis le milieu du dix-neuvième siècle, le ternaire sacré de la Maçonnerie.

Traditionnellement en France, on a toujours opposé la Liberté de 1789 et l’Egalité de 1793. L’égalité de droit a sans cesse progressé. Ce progrès continue, mais semble presque au bout, à son terme, en tout cas dans nombreux pays.

Dans le même temps où l’on est arrivé presque à la perfection de l’égalité de droit, on a vu s’aggraver les inégalités de fait.

Il y a d’abord les handicaps naturels, ils sont normaux et il ne faut pas chercher à les nier en essayant de cloner les gents intelligents! Il existe et il existera toujours des différences.

D’ailleurs, quand Plantagenêt disait que “l’égalité n’implique pas le nivellement des valeurs”, il sentait bien ce qu’il y avait d’absurde dans cette notion trop absolue d’«égalité».

Ces inégalités sont de sources diverses; l’intelligence de l’individu, son hérédité, ses conditions familiales, son aptitude à la scolarisation, sa citoyenneté, la localisation géographique de son habitat et, principalement, ses revenus!

Les inégalités sociales sont dramatiques, l’écart entre les revenus les plus élevés et les plus modestes se creuse chaque jour plus, et les inégalités deviennent de moins en moins supportables car le fatalisme n’est plus de mise, les écarts sociaux sont consciemment perçus.

Sans compter que d’autres inégalités se sont sans doute aussi aggravées, ce sont les inégalités entre peuples. Jusqu’à présent, on a largement raisonné en termes d’égalité au sein d’une nation, c’est oublier les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, en Europe et dans le Monde, et celles là sont gigantesques.

Il suffit de se pencher sur le phénomène européen qui prône la liberté de circulation à l’intérieur de ses frontières mais qui interdit, en même temps, son accès aux gens du Sud. Ce n’est ni l’égalité des droits, ni l’égalité des conditions.

C’est également oublier le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui rappelle que les peuples ont proclamé leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité des valeurs de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Cette vision, lorsqu’elle est appliquée, a normalement un caractère fonda- mentalement nationaliste, même si notre Europe joue un rôle positif par sa redistribution et ses fonds de péréquation. Dans ce cas précis, l’Europe est l’image d’une nation globale, limitée à l’espace géographique de ses états membres.

Des étudiants portugais écrivaient dans une thèse sur la Révolution Française:
“Au long des 200 dernières années, l’égalité, par le biais du développement social, n’a fait que augmenter les inégalités, et la fraternité a été abandonnée en un monde qui a placé l’affirmation des Etats Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.”

L’égalité est-elle la base de toute liberté? Qu’est-ce que l’on entend par «liberté»?

Ce qui consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui? L’exercice des droits naturels de chaque homme qui n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits?

L’égalité des conditions est une utopie; elle n’est ni possible, ni d’ailleurs souhaitable car, paradoxalement, négatrice de la liberté.

Ce qui pourrait être même dangereux, c’est l’accent mis sur la liberté; la liberté absolue tue l’égalité de même que l’égalité absolue tue la liberté. Personne n’a encore trouvé le bon point d’équilibre sans que l’un détruise l’autre.

Les bornes de cette liberté ne peuvent être déterminées que par la loi. Et la loi, par définition, est égale pour tous.

Donc, une certaine égalité est la base d’une certaine liberté. Il n’existe pas d’absolu.

Ce qui est souhaitable, comme le réfère la “Déclaration universelle des droits de l’homme”, c’est que ce concept soit humanisé par un sentiment qui parait indissociable de son contenu: la fraternité.

Et afin qu’elle prenne tout son sens et qu’elle soit réellement applicable, et appliquée, la devise Maçonnique, “Liberté, Egalité, Fraternité”, devra être toujours associée à la solidarité, à la tolérance et à l’universalité.

Mais même en Maçonnerie l’égalité n’est pas la base de la liberté. Du moins, l’égalité n’est pas toujours synonyme de liberté.

Dans un Ordre qui prône la Tolérance, il existe des règles auxquelles les Maçons doivent se soumettre. Ce sont les Landmarks (ou Règles, ou Statuts, ou Limites) qui dictent quelle doit être l’attitude du Frère dans la Maçonnerie, et par extension, dans le monde profane.

Même si, comme le dit Jean Boucher, “En Maçonnerie, contrairement à ce qui a lieu dans la plupart des autres groupements humains, chaque Frère garde une liberté entière; il ne peut ni ne doit recevoir aucun mot d’ordre susceptible d’influencer ses actes”, le Maçon devra respecter néanmoins les règles édictées par les règlements de sa Loge et de sa Grande Loge. Il ne pourra évoquer “au dehors” ce à quoi il a participé “à l’intérieur”, sa conscience étant liée, dans ce cas, au jurement qu’il fait lors de la fermeture des travaux de sa Loge de Saint-Jean.

L’Initié, lorsqu’il est fait Maçon, cet homme «libre et de bonne renommée» s’entendra appeler “Frère” par ses nouveau correligionaires. Il pourrait imaginer que, de ce fait, il sera leur égal et qu’il jouira des mêmes libertés qu’eux. Il n’en est rien. Il lui faudra attendre d’être Maître pour pouvoir user de la parole en Loge, à l’instar de tous les Apprentis et Compagnons.

Pour conclure, rappelons que l’égalité absolue entre les hommes existe, une fois et une seule, au long de leurs existences. Le jour où le Grand Architecte de l’Univers nous appellera auprès de lui, à l’Orient Eternel, le jour où, effectivement, nous ne serons plus libre de notre choix. C’est l’heure du Jugement Final où l’homme n’est plus maître de son destin

Ce jour-là, cette égalité totale finalement obtenue sera synonyme d’absence totale de liberté, quelle qu’elle soit.

Jean-Pierre GRASSI

26 março 2009

Divisas

No plano individual, no que concerne ao maçon e às suas obras, a Maçonaria exorta a que se busque a simultânea presença da Sabedoria-Força-Beleza, isto é, que toda a obra do maçon seja produto da Sabedoria, tenha Força para subsistir e atingir os propósitos pretendidos s seja dotada da qualidade da Beleza, para que melhor seja apreciada por todos.

A Maçonaria de língua inglesa utiliza com frequência a divisa Brotherly Love - Relief - Truth (Amor Fraternal - Auxílio - Verdade) para significar o desejável modo de relacionamento entre maçons.

No plano social, uma outra divisa é cara à Maçonaria: Liberdade-Igualdade-Fraternidade.

Entende-se que, em todas as sociedades humanas, incluindo a própria Maçonaria e suas Lojas, devem imperar estes princípios, como indispensável cimento de ligação entre cada um e os seus pares e, portanto, da própria estrutura social em si.

A divisa Liberdade-Igualdade-Fraternidade é usualmente associada à Revolução Francesa. Mas não foi nela que a mesma foi criada. A Revolução Francesa apropriou-se desta conjugação de três princípios essenciais à vida social que já era teorizada pela então jovem Maçonaria Especulativa.

Não quer isto dizer que a Revolução Francesa foi uma revolução maçónica. Mas que foi uma revolução em que participaram maçons, isso é facto historicamente comprovado.

Não há que nos admirarmos pela coincidência de utilização da mesma divisa pelos ideais maçónicos e os revolucionários. A Maçonaria nasceu e implantou-se socialmente na vanguarda do pensamento O Iluminismo, o Racionalismo,o Naturalismo, o Pensamento Científico, eram (e são) linhas de pensamento caras à Maçonaria, na época constituindo novidades, faróis de luz, que rompiam a escuridão dos regimes de pensamento, religiosos e políticos que viam a sua era chegar ao fim. A Maçonaria inseriu-se no movimento social que instaurou a Modernidade nas sociedades ocidentais. E para ele, naturalmente, contribuiu. A Maçonaria da época ansiava pela instauração de regimes sociais em que imperassem a Liberdade, a Igualdade, a Fraternidade. Neste caudal de anseios muitos outros se juntaram. A necessidade social de que as instituições políticas se norteassem por tais princípios eram de tal forma prementes, que, em crescente caudal, chegou o momento em que romperam o dique das instituições do Antigo Regime, com a mesma força destruidora e reconformadora da enxurrada.

Mas esta divisa, que se tornou simbólica com a Revolução Francesa e se tornou bandeira de evoluções políticas um pouco por todo o mundo, em termos maçónicos tem um significado interno próprio, não menos profundo. É entendida pelos maçons como a trilogia dos princípios essenciais que devem regular o funcionamento interno das instituições maçónicas, o relacionamento dos maçons entre si e destes com as estruturas da instituição. Já bem antes da Revolução Francesa e das demais evoluções políticas e sociais, na Maçonaria se praticavam internamente os princípios da Liberdade, da Igualdade, da Fraternidade.

Rui Bandeira

25 março 2009

Liberdade - um ponto de vista de um profano


O nosso já conhecido José Restolho enviou-me uma nova reflexão. Devidamente autorizado, aqui a publico

Caros amigos e leitores, enquanto os meus olhos deambulavam pelas páginas do livro “O Profeta” de Khalil Gibran, encontrei uma serie de passagens que gostaria de partilhar convosco e de reflectir um pouco sobre elas. Para quem não conhece, Khalil Gibran (1883 - 1931) foi um ensaísta, filósofo, prosador, poeta, conferencista e pintor de origem libanesa, cujos escritos são repletos de profunda e simples beleza e espiritualidade. Infelizmente não consegui apurar se possuiu ou não alguma ligação à Arte Real. Mas, maçon ou profano, penso que seja indiscutível a sua genialidade e o seu elevado sentido de reflexão. Transcrevo então um excerto d’ “O Profeta” sobre a liberdade (pretendo noutras ocasiões partilhar mais alguns textos deste autor):

“E um orador disse, Fala-nos da Liberdade.

E ele respondeu:

Às portas da cidade e junto à lareira já vos vi prostrados a venerarem a vossa própria liberdade. Tal como os escravos se curvam perante um tirano e o louvam enquanto ele os açoita. Ah, no bosque do templo e à sombra da cidadela já vi os mais livres de entre vós usarem a liberdade como grilhetas. E o meu coração sangrou por dentro; pois só se pode ser livre quando o desejo de encontrar a liberdade se tornar a vossa torta e quando deixardes de falar de liberdade como objectivo e plenitude. Sereis verdadeiramente livres não quando os vossos dias não tiverem uma preocupação nem as vossas noites necessidades ou mágoas. Mas quando estas coisas rodearem a vossa vida e vós vos ergais acima delas, despidos e libertos. E como vos podereis erguer para lá dos dias e das noites a menos que quebreis as cadeias que, na aurora do vosso conhecimento, apertastes à volta do entardecer? Na verdade, aquilo a que chamais liberdade é a mais forte dessas cadeias, embora os seus aros brilhem à luz do sol e vos ofusquem a vista. E o que é isso senão fragmentos do vosso próprio ser de que vos libertareis para vos tornardes livres?

Se se trata apenas de uma lei injusta que ireis abolir, essa lei foi escrita com a vossa mão apoiada na vossa frente. Não podereis apagá-la queimando os livros das leis, ou lavando as frontes dos vossos juízos, embora despejeis o mar sobre eles. E se é um déspota que ireis destronar, certificai-vos primeiro de que o trono erigido dentro de vós também é destruído. Pois como pode um tirano mandar sobre os livres e os orgulhosos, senão exercendo a tirania sobre a liberdade deles e sufocando-lhes o orgulho? E se se trata de uma preocupação que quereis fazer desaparecer, essa preocupação foi escolhida por vós e não imposta. E se é um receio que quereis afastar, a origem desse receio reside no vosso coração e não na mão daquele que receais. Na verdade, todas as coisas se movem dentro do vosso próprio ser em constante meia união, o desejado e o receado, o repugnante e o atraente, o perseguido e o de quem quereis escapar. Estas coisas movem-se dentro de vós como luzes e sombras, aos pares, agarradas. E quando a sombra se desvanece e deixa de ser, a luz que resta torna-se sombra para uma nova luz.

Por isso, a vossa liberdade quando perde as cadeias torna-se ela própria uma cadeia de maior liberdade.”

Ao olhar não só o que nos rodeia como também para dentro mim, apercebo-me que vivemos constantemente “agrilhoados” não conseguindo assim ser verdadeiramente livres. Esses “grilhões”, podem ser vários e de variadas formas. Orgulho, preconceito, preguiça, vaidade, medo (já lá diziam os sábio do país do sol nascente, “o medo tira a fluidez à mente”) … Tantos mais poderiam aqui ser enunciados. Penso que a questão que devemos de nos propor a responder a nós próprio é se seremos realmente livres. Podermos estar com quem gostamos, fazer aquilo que se gosta, etc, é um excelente começo. No entanto, e isto trata-se apenas de uma humilde opinião pessoal, o caminho para a verdadeira liberdade passa sem sombra de dúvida pela busca do conhecimento e do auto-aperfeiçoamento (sempre conscientes da perenidade da nossa condição de aprendizes nesta vida). Para terminar, gostaria apenas de deixar uma questão no ar:

- Será a verdadeira liberdade algo inatingível? Uma ilusão da vida que se materializa apenas quando atravessamos para o Oriente Eterno? Será tal como a perfeição que, embora a sua busca nos permita evoluir e construir o nosso templo interior, não passa de uma mentira da vida, um caminho eterno, sem fim, que aumenta de tamanho sempre que pensamos que avançamos um pouco? Passo a palavra à reflexão…

Não quero - até pela extensão do texto do José Restolho - fazer grandes comentários. Penso que esta visão é uma visão relativa, não cobrindo - nem porventura pretendendo cobrir - todos os aspetos do conceito. Penso, na esteira do texto, que a maior Liberdade é a liberdade interior, do pensamento. E que é importante que nos libertemos do que nos tolhe para o seu pleno exercício: preconceitos, receios, autocensuras e por aí fora.

Mas a Liberdade perante o outro e a sociedade não devem ser apenas palavras vãs. E sobretudo não esquecer, nunca, que a Liberdade é uma medalha que tem outra face: Responsabilidade. Sobretudo no respeito e garantia da Liberdade dos demais.

Não vou estragar o texto do Restolho com mais considerações.

Rui Bandeira

26 dezembro 2008

A Maçonaria na Sociedade. Que secretismo ?

Tenho questionado frequentemente sobre o segredo da Maçonaria e a vivência social, quais as suas razões e interesses.
Alguns jornais/revistas, não tendo mais sobre que escrever (o Benfica até anda na mó de baixo !) têm-se entretido a divulgar um conjunto de informações sobre a vida dos Maçons (algumas verdades/algumas mentiras), seus rituais e sua vida interna.
Nada que a bisbilhotice bacoca, a falta de assunto e a necessidade do “vil metal” não justifique.
No último artigo que li sobre o assunto, há 2 semanas, aparecem fotografias de “maçons” à janela (assim com letra pequenininha, porque não merecem mais !) supostamente trajando a indumentária ritual.

Esta coisa irrita-me sobremaneira por várias razões.
1 – O único objetivo daquelas fotos é mostrar a indumentária, talvez os aventais e mais uma ou outra “condecoração”, o que acaba não acontecendo porque as imagens são de tão longe (a máquina não devia ser grande coisa porque o zoom não funcionou !) que não dá para perceber nada do que está vestido;
2 – São imagens completamente idiotas. Presumo que quem as obteve teve de pagar por elas, teve de gastar tempo para as conseguir, teve de ter trabalho ! Ora isto é completamente estúpido… na “net” é só procurar no “youtube” e tem tudo muito mais perfeito e verdadeiro, de borla, sem trabalho e sem riscos;
3 – Convém esclarecer ainda que os “artistas” que fizeram a figuração estavam mal “indumentados”, muito mal mesmo de tal forma que, ainda com a péssima qualidade das imagens se percebe que estão em mangas de camisa, o que não é ritual, absolutamente !;
4 – Os artistas convidados são por demais envergonhados e tiveram que lhes tapar as caras, e assim lá se vai o objetivo da peça;
5 – Tudo o que é assumidamente estúpido me irrita (pronto…, eu sei, lá se vai a minha tolerância. Paciência, estou farto de dizer que tenho mau feitio !)

Porque que é que não me pediram a fotografia a mim ?
Ficava muito mais valorizado o artigo, eu recebia uns trocos e até tenho esse defeito, não me importo nada de ser reconhecido pela comunicação social.
Estou-me nas tintas para que me conheçam ou não !

E aqui começa a questão do aparecimento em público.

Sabemos que o “segredo maçónico” nunca teve a intenção de encobrir “esquemas” ou actividades ilegais e atualmente, limita-se a pouco mais do que aos rituais internos, à interpretação dos símbolos e, principalmente, aos sinais de reconhecimento.
E parece-me muito bem que, se por um lado a discreção se deva manter em relação àqueles pontos, já não fico tão feliz assim com o secretismo à volta das pessoas, com o medo instalado, uns porque sendo maçons têm medo da sociedade, a sociedade porque sendo maçons, tem medo deles.
Ora isto é, no mínimo, uma incongruência.

A Maçonaria é uma organização de Bem, os Maçons são obrigados por juramento a cumprir as Leis da República, o seu lema central e centralizador è “Fraternidade, Igualdade, Liberdade”, os objetivos definidos são de apoio a todos os que necessitam de apoio, de ajuda a todos os precisam de ajuda, sem ligar a crenças, opções políticas, raças, ou o que quer quer seja que possa dividir os Homens.
Então… e eu vou-me esconder porquê ?

Não gosto, não quero, não aceito ! Nada tenho que me envergonhe. É diferente de nunca ter feito asneira, que fiz, muitas e grossas ! Mas as que fiz, assumi e assumo inteiramente, sem hesitação. Corrijo quando e onde posso, e vou-me esconder porquê ? e de quê ?

Se há organização de processos transparentes é com certeza aquela a que pertenço, e ou há várias Maçonarias, com definições, bases e processos diferentes e mesmo antagónicos, ou eu sou Maçon e orgulho-me disso.

27 novembro 2008

A Maçonaria e a Revolução Farroupilha

A Maçonaria Regular não tem intervenção política e funciona dentro da legalidade vigente. Estes são dois princípios básicos e essenciais do comportamento da Maçonaria Regular em Democracia.

Mas, historicamente, nem sempre a Maçonaria assumiu esse comportamento. Umas vezes por opção própria, nomeadamente na variante dita Irregular ou Liberal, sempre mais interventiva politicamente. Outras vezes, porque a Democracia não estava presente, a tirania campeava e ser maçon, prosseguir o ideário de Liberdade que é apanágio da Maçonaria, implicou lutar pela Liberdade em falta, intervir mesmo em Revoluções.

A Itália fez-se enquanto país unificado muito graças à atuação de Garibaldi e outros maçons. A América Latina ganhou a sua liberdade e a independência de vários dos seus países graças aos esforços de Simón Bolívar e seus companheiros, muitos deles também maçons. Maçons também deram os seus esforços para a instauração da República em Portugal.

Alguns dos episódios que ajudaram a forjar a identidade brasileira também têm a intervenção decisiva de maçons. É o caso da Revolução Farroupilha, que foi desencadeada pelos membros da loja maçónica Philantropia e Liberdade, sob a direção do seu Venerável Mestre Bento Gonçalves da Silva.

Pelo seu interesse histórico, eis um extrato da sua Prancha (ou Balaústre) n.º 67, relativa aos trabalhos da sessão da Loja de 18 de setembro de 1835, que transcrevo sem qualquer edição, tal qual a descobri num artigo do Coronel de Engenharia Hiram Reis e Silva, professor do Colégio Militar de Porto Alegre, publicado em 7 de novembro de 2008, no jornal eletrónico Última Hora News:

Aos 18 dias do mês de setembro do ano de 1835 da E:.V:. e 5835 da V:.L:. reunidos em sua sede, sito a Rua da Igreja, Nº 67, em um lugar Claríssimo, Forte e Terrível aos tiranos, situado debaixo da abóbada Celeste do Zenith aos 30º e 5´ de Latitude da América Brasileira, ao Vale de Porto Alegre, Província de São Pedro do Rio Grande do Sul, nas dependências do Gabinete de Leitura onde funciona a Loj:. Maç:. Philantropia e Liberdade, com o fim de especificadamente traçarem as metas finais para o início do movimento revolucionário com que seus integrantes pretendem resgatar os brios, os direitos e a dignidade do povo Riograndense.

A sessão foi aberta pelo Ven:. Mestre Ir:. Bento Gonçalves da Silva. Registre-se a bem da verdade, ainda as presenças dos IIr:. José Mariano de Mattos, Ex Ven:. José Gomes de Vasconcelos Jardim, Pedro Boticário, Vicente da Fontoura, Paulino da Fontoura, Antonio de Souza Neto e Domingos José de Almeida, o qual serviu como Secretário e lavrou a presente ata. Logo de início o Ven:. Mestre depois de tecer breves considerações sobre os motivos da presente reunião de caráter extraordinário, informou a seus pares que o movimento estava prestes a ser desencadeado. A data escolhida é o dia 20 do corrente, isto é, depois de amanhã. Nesta data, todos nós, em nome do Rio Grande do Sul, nos levantaremos em luta contra o imperialismo que reina no País.

Na ocasião, ficou acertada a tomada da Capital da Província pelas tropas dos IIr:. Vasconcellos Jardim e Onofre Pires, que deverão permanecer com seus homens nas imediações da Ponte da Azenha, aguardando o contingente que deverá se deslocar desde a localidade de Pedras Brancas, quando avisados. Tanto Vasconcellos Jardim como Onofre, ao serem informados responderam que estavam a postos aguardando o momento para agirem. Também fez ouvir o nobre Vicente da Fontoura que sugeriu o máximo de cuidado, pois certamente, o Presidente Braga seria avisado do movimento.

O tronco de Beneficência fez a sua circulação e rendeu a moeda cunhada de 421$000 contados pelo Ir:. Tes:. Pedro Boticário.

Por proposição do Ir:. José Mariano de Mattos, o tronco de Beneficência foi destinado à compra de uma Carta de Alforria, de um escravo de meia idade, no valor de 350$000, proposta aceita por unanimidade.

Foi realizada uma poderosa Cadeia de União, que pela justiça e grandeza da causa, pois em nome do povo Riograndense lutariam pela Liberdade, Igualdade e Humanidade, pediam a força e a proteção do G:.A:.D:.U:. para todos os Ir:. e seus companheiros que iriam participar das contendas.

Já eram altas horas da madrugada quando os trabalhos foram encerrados, afirmando o Ven:. Mestre que todos deveriam confiar nas LL:.do G:.A:.D:.U:. e como ninguém mais quisesse fazer uso da palavra, foram encerrados os trabalhos, do que, eu Domingos José de Almeida, Secretário, tracei o presente Balaústre, a fim de que, a história através dos tempos, possa registrar que um grupo de Maçons Homens Livres e de Bons Costumes, empenhou-se com o risco da própria vida, em restabelecer o reconhecimento dos direitos desta abençoada terra, berço de grandes homens, localizada no extremo sul de nossa querida Pátria.

Oriente de Porto Alegre, aos dezoito dias do mês de setembro de 1835 (E:.V:.)

18º dia do sexto mês Tirsi da V:.L:. ano de 5835.

Assinado: Ir:. Domingos José de Almeida - Secretário

Uma última nota é de fazer ressaltar: mesmo preparando uma revolução, com todas as incertezas e riscos inerentes, aquela Loja não deixou de destinar uma muito grande parte do produto do Tronco de Beneficência talvez ao mais meritório dos destinos que, na época e no lugar, podia ser destinado: à libertação de um escravo! Não há grande nem pequena liberdade. Há simplesmente Liberdade. Aqueles maçons decidiram lutar contra a tirania e em prol da Liberdade. Mas não olvidaram o dever de zelar pela libertação de quem era ainda menos dotado de liberdade do que eles: um escravo. Enquanto não era possível acabar com a escravatura, os maçons daquela Loja faziam o que era possível: acabar com ela... um a a um. O que nos deixa uma lição: por muito impossível que pareça uma empresa, por muito difícil que seja afrontar o que parece não se conseguir derrotar, é sempre possível algo fazer. Muitos poucos acabam por fazer muito!

Rui Bandeira

16 julho 2007

14 de Julho

Reunião maçónica - 1750

Está fora de dúvidas que a primeira palavra tem de ser o agradecimento a quem, sem me conhecer, penso eu, se prestou a vir felicitar os eleitos da nossa Loja, sendo que eu sou um deles.
Obrigado pois ao nosso sempre atento Profano.

Os meus Irmãos da Respeitável Loja Mestre Affonso Domingues quiseram que seja eu a tomar a responsabilidade pela condução dos trabalhos da Loja no próximo ano maçónico, que começará em Setembro.

Esta escolha ocorreu em data particularmente significativa para mim.
Quem acompanha este blog desde há 1 ano, pelo menos, recordar-se-á (ou poderá agora ir consultar) do que eu aqui escrevi em 14 de Julho de 2006.
Nessa altura resolvi que era a hora de pôr em público a figura de alguém que foi sempre preterido no seu País, mau grado o reconhecimento das entidades oficiais americanas que, mesmo como simples marinheiro, Lhe reconheceram o mérito do salvamento de centenas de cidadãos americanos, náufragos de navios americanos torpedeados por submarinos alemães no mar dos Açores em 1943/4.

Seria esta a data do Seu aniversário, o que transforma este acto de eleição para próximo V:.M:. da nossa Respeitável Loja uma prenda singularíssima, se não para Ele directamente, pelo menos através do filho que cá deixou.

Por outro lado este facto ocorre também em coincidência com a data da comemoração da Revolução Francesa, na qual os maçons se envolveram “forte e feio”, e a partir da qual se estabeleceram os conceitos que entendemos básicos para o relacionamento entre os homens e para o desenvolvimento da Humanidade.
Igualdade, Liberdade, Fraternidade são a base moral da Maçonaria.
Foram o lema no assalto à Bastilha e temos a certeza de que se os homens os tomassem como seu objectivo, teríamos o mundo com menos fome, menos guerra, menos tristeza.

Há momentos na vida que compensam muitos outros de amargura e desilusão.
Ainda há bem pouco tempo perdemos outro grande Homem do mundo.
Grande por razões diferentes mas grande também, e aqui deixei o meu “até à vista” num desses momentos em que a amargura nos toca por dentro, que nos dá para ficar absortos pensando na (in)utilidade das arrelias e enganos pelos quais passamos constantemente.

A alegria que os meus Queridos Irmãos me quiseram proporcionar neste 14 de Julho, as palavras fraternas de apoio que ouvi, compensam bem esses outros momentos de frustração com que a vida nos vai presenteando de vez em quando.
Meus Irmão, o que tenho recebido de Vós é incomparavelmente mais do que tenho merecido.

Apenas OBRIGADO.



JPSetúbal

25 abril 2007

É 25 de ABRIL

Liberdade querida e suspirada



Liberdade querida e suspirada,
Que o Despotismo acérrimo condena;
Liberdade, a meus olhos mais serena,
Que o sereno clarão da madrugada!
Atende à minha voz, que geme e brada
Por ver-te, por gozar-te a face amena;
Liberdade gentil, desterra a pena
Em que esta alma infeliz jaz sepultada;
Vem, oh deusa imortal, vem, maravilha,
Vem, oh consolação da humanidade,
Cujo semblante mais que os astros brilha;
Vem, solta-me o grilhão da adversidade;
Dos céus descende, pois dos Céus és filha,
Mãe dos prazeres, doce Liberdade!
Bocage




Depois do “post” do Rui fica muito pouco para dizer sobre o significado desta data.
Eu tenho mais 15 anos do que o Rui, o que significa que passei sob aquele regime mais 15 anos do que Ele, tendo-me dado a oportunidade, que dispensaria gratamente, de viver algumas situações que a geração dele já não chegou a sentir, felizmente.
O “Dia do Estudante”, a “greve da fome” na Cantina Universitária, as corridas pelo Jardim Botânico de Lisboa quando as “bestas” a cavalo assaltavam a Faculdade de Ciências, os comunicados dos estudantes coordenados entre as Academias de Lisboa, Porto e Coimbra… (1960/1962)
Claro, a censura, bicho medonho que capou um povo durante dezenas de anos, a guerra, a miséria generalizada transformada, por milagre de Fátima, em bênção divina para ganhar o Céu…, a prisão (que eu não cheguei a ter) e a mordaça, o medo, o medo, o medo, constante, presente em toda a parte, a cada esquina de cada rua, de cada canto deste País.
Falam os defensores do “Estado Novo” (Estado Novo… ?) nas reservas de ouro que Portugal então acumulou.
Pois…, e para quê ? Para utilizar onde ? E com quem ? Como ?
A dupla negra do Sec. XX português Salazar/Cardeal Cerejeira amordaçou um povo, mantendo o isolamento de Portugal relativamente a tudo o que se passava fora das fronteiras do País, filtrando toda a informação publicada, mantendo a ignorância e o atraso do desenvolvimento cultural.
O lema era “ninguém quer o que não sabe que existe” ! e isso fez com que passassem 50 anos praticamente sem consequências na nossa cultura como povo.
A máscara do desenvolvimento industrial serviu para enquadrar milhares de trabalhadores em fábricas, facilitando o controlo das suas vidas e ocupações.
A riqueza, sob a forma dos ordenados que eram pagos nas fábricas, era distribuída “o quanto baste” para o sustento diário curto, muito curto, dando a ilusão que se vivia quando de facto apenas se sobrevivia.
A RTP passa actualmente uma série exemplar na construção, apresentação e verdade histórica, de António Barreto, “Portugal um Retrato Social”, a não perder por razão alguma.





Ontem (dia 24) saltou-me no correio a notícia do lançamento de um livro, “Bocage Maçon” de Jorge Morais.
Bocage foi um dos maiores génios portugueses do Sec. XVIII (morreu em 1805) e foi também ele um excluído da ditadura de então (a tradição de ditaduras vem de longe !), esteve preso, foi perseguido pela Inquisição (hoje é a Congregação para a Doutrina da Fé da qual Ratzinger foi Prefeito), torturado, agredido e finalmente espoliado de tudo acabou morrendo na miséria.
Entretanto foram encontrados elementos, há documentos maçónicos, processos judiciais e muita correspondência da época, que permitem a conclusão de que José Maria Barbosa du Bocage foi Maçon, iniciado (1795/1797) na Loja Fortaleza (fundadora do Grande Oriente Lusitano que mais tarde sofreu a cisão que deu origem à “Grande Loja Legal de Portugal/Grande Loja Regular de Portugal”).
Bocage na Sua Iniciação tomou o cognome maçónico de “Lucrécio”, obrigatório ainda hoje na obediência do GOL mas que a “GLLP/GLRP” não utiliza.
Esta condição de Maçon foi uma das razões que o levaram à prisão e ao sofrimento.

. . .
“Por outro lado, nesta fase da sua vida, Bocage, para além da poesia lírica, compôs poemas de carácter satírico contemplando pessoas do regime, tipos sociais e o clero, facto que não agradou obviamente ao poder. Poemas como "Liberdade, onde estás? Quem de demora?", "Liberdade querida e suspirada", "Pavorosa Ilusão da Eternidade" ou um outro em que faz explicitamente o louvor de Napoleão, paradigma da revolução francesa, e a crítica do Papa conduziram-no à prisão, por crime de lesa-majestade. No Limoeiro, vivendo em condições infra-humanas, moveu as suas influências e beneficiou da amizade do ministro José de Seabra da Silva e da sua popularidade. Três meses mais tarde, era entregue à Inquisição, já sem o poder discricionário que outrora tivera, sob a acusação de impiedade. Dos cárceres da Inquisição passou para o Mosteiro de S. Bento, como comprova o respectivo "Dietário", referente a 1798”
. . .
“Porém, a saga de Bocage com a Inquisição reacendeu-se em 1802, tendo sido aberto novo processo por denúncia feita por Maria Theodora Severiana Lobo que o acusava de pertencer à Maçonaria.
Por falta de provas e provavelmente devido à saúde fragilizada do escritor, o referido processo, que pode ser consultado na Torre do Tombo, foi arquivado. Um último aspecto é digno de menção: a censura perseguiu Bocage durante toda a sua vida.
Muitos versos foram cortados, outros ostensivamente alterados, poemas houve que só postumamente viram a luz do dia. Compreende-se plenamente o seu anseio desesperado: ‘Liberdade, onde estás? Quem te demora?’ ”
(Informação pesquisada na NET em
http://purl.pt/1276/1/liberdade.html)




Hoje, 25 de Abril de 2007, recordo Bocage, não como boémio, sacrílego, desregrado, mas como Homem espiritual e culturalmente desenvolvido (andou pelo Brasil e pela Índia), cidadão interessado, pertenceu à Marinha e foi Ministro.
Crítico mordaz do seu tempo e dos políticos que atraiçoavam o País, não lhes perdoava os jogos de interesses nem as jogadas palacianas.
A sua poesia tanto podia sair sarcástica, irreverente, como libertária ou romântica.
O seu génio permitia-lhe tudo isso.


“Aos sócios da Nova Arcádia” dirigiu-se-lhes um dia clamando:

Vós, Ó Franças, Semedos, Quintanilhas,
Macedos, e outras pestes condenadas;
Vós, de cujas buzinas penduradas
Tremem de Jove as melindrosas filhas:
Vós néscios, que mamais das vis quadrilhas
Do baixo vulgo insonsas gargalhadas,
Por versos maus, por trovas aleijadas,
De que engenhais as vossas maravilhas.


JPSetúbal


24 abril 2007

Memória do último dia sem Liberdade

Faz hoje trinta e três anos que vivi o último dia de Ditadura, o último dia sem Liberdade.

Vivi dezoito anos, oito meses e três dias em Ditadura. Bem menos do que meu Pai. Bem mais, felizmente, do que todos aqueles, o presente e o futuro desta terra, que nem um dia de falta de Liberdade suportaram. Talvez estes não tenham a noção da felicidade que têm: ninguém apreciará, certamente, mais a faculdade de ver do que o cego de nascença que foi curado da sua cegueira... Talvez só aprecie verdadeiramente a Liberdade, a singela Liberdade a transparente Liberdade, a invisível Liberdade, a "inútil" Liberdade quem viveu dela privado.

Eu vivi (só) dezoito anos, oito meses e três dias em Ditadura e tive a sorte de, na maior parte desse tempo, não me aperceber disso, embalado na Inocência da Infância e distraído pelos fulgores da Adolescência. Mas, sempre que a Razão se sobrepôs à Distracção a falta de Liberdade atingiu-me como ao asmático a falta de ar o afecta. É isso: fui um "asmático da Liberdade": tive a sorte de conseguir esquecer muitas vezes a minha insuficiência de Liberdade, mas quando a crise me atingia, atingia forte e feio! E, para mim, cada um dos dias desses dezoito anos, oito meses e três dias foi um dia a mais!

A todos aqueles que têm a ventura de não ter vivido nesse período, deixo as três palavras que a minha memória regista da Ditadura: Medo, Vergonha e Humilhação.

Medo que vi inúmeras vezes nos olhos de meu Pai. Medo que fazia que meu Pai, mesmo no aconchego do lar, sempre que desabafava e lhe escapava alguma palavra ou frase contra o Regime, assustadamente baixava a voz e inquietamente olhava em redor (na sua própria casa...), porque "as paredes tinham ouvidos" e a PIDE estava em todo o lado... Medo que fez meu Pai ter acções hoje tão inauditas como esta: naquele tempo, as "eleições" não eram nada como agora naturalmente ocorre; nem sequer se punha a "cruzinha" num boletim de voto: cada candidatura, a oficial e as pontualmente toleradas, enviava para casa de cada "chefe de família" (só esse podia votar...) um boletim com a sua lista de candidatos; o voto traduzia-se na colocação na urna do boletim da lista escolhida; recordo-me bem do cuidado que meu Pai teve, em 1969, de, antes de sair de casa, colocar num dos bolsos a lista da Situação (A "União Nacional" ou a "Acção Nacional Popular", e no outro a da Oposição. E, depois de voltar, apressadamente, ter ido QUEIMAR a lista da Situação, para que nenhuns restos indiciassem que se tinha atrevido a votar na Oposição...

Vergonha que eu senti ao ser obrigado a usar a farda da "Mocidade Portuguesa". Naquele tempo, não se podia frequentar o Liceu sem, obrigatoriamente, ter de pertencer àquela imitação de pacotilha da Juventude Hitleriana... A vergonha que eu sentia de ter de usar aquela ridícula camisa verde, aqueles patéticos calções caqui, aquele ofensivo cinto com a fivela em forma de "S" (de Salazar, pois claro...)!! Como eu desejava que chovesse a potes nos dias em que eu tinha de ir para a "Bufa" (como nós chamávamos àquela aberração), só para poder tapar com a gabardina aquela farda que me envergonhava!

Humilhação que senti quando, entrado para a Faculdade de Direito de Lisboa, tive de suportar os "famosos" GORILAS, os "contínuos" recrutados pelas suas especiais qualificações de possuírem músculos na proporção inversa em que possuíam miolos e cuja principal função era reprimirem brutalmente qualquer tentativa de manifestação de rebeldia que a "estudantada" ousasse ter. A Humilhação de ver diariamente as minhas Colegas serem objecto de grosseiros piropos oriundos daquelas minúsculas mentes, sem poder pôr devidamente na ordem aqueles brutamontes, sacos ambulantes de esteróides anabolizantes, que ainda por cima andavam sempre aos pares...

Hoje faz trinta e três anos que vivi o meu último dia sem Liberdade. Amanhã, como nos últimos trinta e três anos, no mesmo dia, não escrevo. Saio, passeio, respiro, sobretudo respiro e gozo a Liberdade, que sei apreciar por ter havido tempos em que a não tive. Para mim, amanhã é e será sempre assim:


Rui Bandeira

02 janeiro 2007

Olhando a "concorrência"

Liberdade, Igualdade, Fraternidade é uma divisa que, orgulhosamente, o GOL (Grande Oriente Lusitano) partilha com a Revolução Francesa. E é também o nome deste blogue!

Trata-se de um blogue animado por alguém ligado ao GOL (veja-se a nota do autor do blogue a um texto ali publicado em 24/11/2006, intitulado "Maçonaria cria Fundação"), dedicado, como o nosso A Partir Pedra, à temática da Maçonaria e matérias similares, que trata sem sectarismos e numa perspectiva de formação e informação. Na altura da publicação deste texto, o último texto colocado no L:.I:.F:. noticia o resultado final do recente processo eleitoral para a escolha do próximo Grão Mestre da GLLP/GLRP. E, dos últimos seis textos, três foram dedicados ao mencionado processo eleitoral!

Também verificámos, sensibilizados, que, no local destinado à colocação de atalhos de navegação para diversos blogues, se encontra colocado um atalho para o nosso A Partir Pedra. Retribuímos o gesto com gosto mas, mais do que isso, porque a leitura deste interessante blogue permitiu verificar a sua qualidade e interesse.

O autor do blogue usa o pseudónimo de "Aprendiz Maçon", feliz escolha ilustrativa de que o maçon consciente sabe que é e será sempre um aprendiz trilhando o seu caminho.

Apreciámos também o sentido de humor do autor do blogue, visível no texto "Carta de um profano a outro" (texto que já conhecíamos de o ter lido no Blog do Maçom, que é outra das nossas escolhas para a nossa selectiva lista de atalhos de ligação) e, particularmente, a fina ironia que ressuma, designadamente, do texto de Boas Festas. Brilhante como um texto que seria banal cumprimento do hábito social de desejar Boas Festas no final do ano se tornou em duas deliciosas linhas, graças à oportuna utilização do duplo sentido nos advérbios "regularmente " e "irregularmente"!

Permitimo-nos apontar, porém, uma deficiência técnica, que esperamos possa ser em breve resolvida: é que, aparentemente, o L:.I:.F:. está tão optimizado para o Internet Explorer que... não fica legível quando se utiliza o Mozilla Firefox! Quem, utilizando este motor de ligação, aceder ao blogue, verifica que os textos da coluna da esquerda (a coluna de atalhos de ligação), os textos principais e a caixa do título estão sobrepostos! Deixo aqui um apelo ao Aprendiz Maçon para corrigir a situação, por duas grandes e egoístas razões: a primeira é que o motor de ligação que normalmente uso é precisamente o Mozilla Firefox; a segunda, é que estou ouvindo o eco da sonora gargalhada que o indefectível adepto de Internet Explorer JoséSR soltou quando leu isto!!!

Rui Bandeira